Chapitre 8

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On m'avait fait sortir de force, par prudence j'ai laissé ma voiture au parking de l'hôpital.

J'ai pris le taxi.

Merde mais qu'est-ce qui se passe ?

Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Pourquoi Nellia n'est pas avec moi ? C'est la réalité ?

Toutes ces putains de questions sans réponse me faisait augmenter ma rage et ma tristesse pourtant je me dis que les médecins savaient ce qu'ils faisaient, que ce mauvais jour allé passer et que demain serai un autre jour. 

Il y avait un peu d'espoir mais je doute que ce soit assez pour me rassurer.

En rentrant chez moi je partis me coucher directement mais le sommeil ne venait pas, j'imaginais le pire !

Je ne voulais pas la perdre ! Ma femme était déjà morte je ne voulais pas que ça recommence avec ma fille.

Pourquoi ne pas me prendre moi ?

Je décida de partir dans la chambre à Nellia et je vis son doudou.

Je me suis souvenu du jour où je l'ai acheté.  Elle n'avait que trois ans et je vis le bonheur dans ses yeux verts, elle était heureuse. 

Je souris et je m'en alla dans ma chambre.  Le temps passe doucement, sérieusement je ne veux pas jouer aux jeux-video.

Mes yeux étaient tous rouges, ma tête me faisait atrocement mal,  ma gorge est rempli de salive et mon nez est bouché. Mes larmes me brûlent.

A 8h49,  on m'a appelé.  C'était le docteur.

- Bonjour Monsieur (avec une voix triste)

- Comment va t-elle ? Où elle est ? Je peux la voir ? Elle a souffert ? Vous allez la garder ? Hein ? Réponds !

- je m'en veux,  nous n'avons rien pu faire.  Toutes mes condoléances.

Je laissa tomber mon téléphone.

Ma Fille et MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant