Amour interdit

Chapitre 7

Je me suis réveillé avec un léger mal de tête et j'ai de nouveau reproduit, comme un film, les moments d'hier soir une conversation avec Claud à propos de sa petite amie , rencontre de la sœur inconnue de Harry, Jade ivre dansant sur la table de billard, la façon dont je l'ai ramenée à la maison; elle me crie dessus , notre baiser. Et puis Jade a couru dans la salle de bain et a vomi tous ses organes pendant que je tenais ses cheveux. Elle s'est évanouie sur le sol de la salle de bain, alors j'ai dû la chercher et la porter dans sa chambre. Je me suis cogné le front. Ai-je vraiment embrassé ma sœur ? Des papillons flottaient dans mon ventre à la pensée de ses lèvres douces et de ces étincelles que je ressentais lorsque nos lèvres se touchaient.

" Putain d'idiot ! " Me suis-je crié.

Pourquoi ai-je laissé cela arriver ? Et pourquoi diable ai-je aimé ça ?! J'aurai dû être dégoûté de penser à notre baiser mais pour une raison quelconque, je ne suis pas dégoûté. Oui, je suis choqué et confus, mais je ne suis pas dégoûté. Mais ce n'est pas juste. Faux à bien des égards. Que penseront les gens? Que penseront nos parents? Mes amis Harry, Leighanne et Claud, que penseraient-ils de moi? Ils seraient dégoûtés et ne me parleraient plus jamais. Nos parents seraient tellement déçus, ils m'enverraient dans un putain de camp, ou pire, me chasseraient de la maison et je devraient vivre dans la rue.

" Perrie! " J'ai entendu une voix sangloter de souffrance.

Jade. J'ai couru hors de ma chambre et je suis tombé dessus. Elle était sur son lit en train de pleurer et de se tenir la tête.

" Qu'est-il arrivé? " ai-je demandé, en récupérant la respiration perturbée à cause de la course.

Elle m'a regardé avec des yeux tachés de larmes.

" J'ai mal à la tête et au ventre." Je soupirai, sachant maintenant exactement ce qui s'était passé.

"Vous avez la gueule de bois. "

" Gueule de bois ? "J'ai hoché la tête.

" Oui, tu as été très ivre hier."

"Oh mon Dieu," marmonna-t-elle en se frottant les yeux.

" Nous n'irons pas à l'école aujourd'hui. «Disons simplement à tes parents que tu es tombé malade, et je suis resté à la maison et j'ai pris soin de toi " haussai-je les épaules.

Ce n'est pas la première fois que je ment sur l'absentéisme. Jade avait l'air sceptique, mais était d'accord.

" D'accord, mais j'ai tellement mal à la tête " dit-elle d'une voix rauque et tremblante, signe qu'elle était sur le point de pleurer à nouveau.

"Ne pleure pas, calme-toi," dis-je, et je suis entré dans notre salle de bain, qui est reliée à nos chambres.

Je suis revenu avec deux analgésiques. Puis j'ai pris la bouteille d'eau qui était sur sa table de chevet près du lit.

"Tiens, bois ça, " J'ai mis les pilules dans sa paume et ai passé l'eau.

Puis j'ai regardé comment elle a mis les pilules dans sa bouche et les a avallées avec de l'eau. Elle déglutit et passa sa langue sur ses lèvres. Une grande partie de moi avait envie de se pencher et de l'embrasser à nouveau. Mais je ne pouvais pas. C'est ma putain de soeur. Je secouai la tête, chassant les pensées honteuses.

" Je serai dans ma chambre." Quand j'étais dans ma chambre, je suis immédiatement tombée sur le lit.

Je veux pleurer. J'étais tellement confuse et bouleversée de savoir pourquoi elle m'embrassait et pourquoi j'aimais tant ça. Et maintenant, elle ne s'en souvient même plus. Cependant, est-ce que j'aimerais qu'elle se souvienne? Cela m'a le plus dérouté. Plus je pense à ce baiser, plus j'ai envie de le répéter. Cette putain de pensée ne quittera pas ma tête, peu importe à quel point j'essaye de la chasser. J'ai remarqué à quel point elle est devenue belle à partir du moment où je l'ai connue. Non pas qu'elle était laide avant, elle était adorable, mais maintenant elle a l'air divine, belle, elle ressemble plus à une femme maintenant. Pourquoi est-ce que je ressens cela? Bien sûr, je pense qu'elle est belle, intelligente, attentionnée, douce, drôle. Elle est tout simplement merveilleuse. Mais je n'avais jamais prêté beaucoup d'attention à elle auparavant. Aussi affreux que cela puisse paraître, je n'ai jamais prêté plus d'attention à elle qu'à quelqu'un qui était juste chez moi. Quand je pense à elle ou que je la regarde dans le couloir de l'école, mon cœur bat et les papillons dans mon estomac deviennent fous. J'ai massé mes tempes, ce qui me faisait encore plus mal à la tête.