- 𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝕺𝟓 -

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Cela faisait plus de six heures que Mark était parti pour son travail, sa première journée depuis que nous avions posé nos congés le temps de l'aménagement et de quelques finalisations. De mon coté je reprenais que demain, ce qui faisait que jusqu'à ce soir j'allais être seule dans notre nouvelle maison. C'est la première vrai fois où je me retrouve seule ici, dans une demeure aussi grande qu'est la notre. Quelque part cela me faisait bizarre, pour le coup je ressens vraiment cette impression de solitude. Ce qui n'est pas le cas lorsque je suis avec mon fiancé, avec lui c'est limite comme si nous étions une vingtaine dans le manoir tellement il fait de bruit avec ses bêtises lorsqu'il s'y met. Enfin je dis ça, mais de mon coté je suis pas mieux eheh... On s'est très bien trouvés faut dire, un peu trop même.

C'est pas pour autant que je m'ennuyait ou alors que j'allais m'ennuyer, même seule je peux faire pas mal de choses pour avancer dans les travaux que nous avons à faire. Et mine de rien, occupée à faire ça je ne vois même pas le temps et la journée passé, alors que pourtant je n'ai pas arrêté que je me suis réveillée. Sauf pour manger bien évidement, occupée ou pas vous inquiétez pas que j'oublie jamais de manger moi ! L'entretient de mes fesses il va peut se faire tout seul, vous croyez quoi. Du sport ? Naaaaah, très peu pour moi ? Déjà que soulever les cartons et le cul de ta mère ça me fait mal au dos et aux jambes, alors n'abusons pas. Hein quoi ? Ta mère ? Non mon moi j'ai rien dit d'insultant, qu'est-ce que c'est que ces mensonges là encore tss.

Enfin revenons en au fait. J'étais à l'heure actuel encore entrain de ranger nos affaires mais aussi de dépoussiérer certains endroits, notamment les chambres pour le moment inoccupé. Il y avait pas mal de boulot, comme toujours. Et d'ailleurs, près d'une semaine plus tard, l'odeur que nous avions remarqué l'autre fois était encore et toujours présente. J'avais essayé du désodorisant, tout un tas de chose pour qu'elle parte. Mais rien n'y fait elle continue de persister, alors j'ai pour le moment abandonné et mis ça de coté.

Je passais un rapide coup de chiffons sur les étagères datant des anciens propriétaires de la propriété lorsqu'un son vient m'interrompre et attirer mon attention. Je tends l'oreille pour être certaine de ne pas avoir rêvé, et entends de nouveau toquer à la porte. La porte d'entrée je suppose, le bruit à l'air de venir du rez-de-chaussée et non de l'étage, là où je suis. Je fronce les sourcils puis m'arrête dans mon action. Le portail est censé être fermé à clef, c'est même moi qui m'en suis occupée après le départ de mon chéri abord de notre superbe Renault Zoé. Je m'y serais mal pris ? Je ne vois rien d'autre qui pourrait expliquer le fait que quelqu'un ait pu arriver jusqu'à notre entrée pour frapper. À la limite on peut accéder au terrain depuis la forêt qui est opposée ai chemin qui mène jusqu'à la maison, mais ça me semble un peu trop poussé pour que cela soit ça.

Moi━J'arrive !

On arrête enfin de toquer lorsque je descendis l'escalier qui trône l'entrée, afin de me diriger vers la porte avant de l'ouvrir. Sauf que là, grande surprise. Rien, il n'y a absolument rien ni personne devant chez nous, alors qu'il y a un court instant on frappait encore contre le vieux bois. Mes sourcils se foncent tandis que je regarde à droite, puis à gauche. Mais encore là, il n'y avait toujours pas l'ombre d'une présence qui pourrait expliquer ce qui vient de se produire. Et le portail à bel et bien l'air d'être verrouillé.

Je serais bien sortie pour aller vérifier ça et en être certaine, mais après ce qu'il vient de se passer comment vous dire que je suis loin d'être rassurée. Oui bon écoutez, j'étais une tapette, je suis une tapette, et je continuerais d'être une tapette. Y'a rien de mal à ça, et puis y'a de quoi pour le coup ! Non mais je rigole, mais là vérité c'est que ça n'a absolument rien de drôle. Vu la manière dont ça a frappé, ça ne peut pas être autre chose qu'un humain qui a pu faire ça. Instantanément je repense à la silhouette de la jeune femme en robe de chambre que j'ai aperçu depuis la fenêtre de la cuisine, très peu de temps après notre véritable emménagement ici. Mark m'a dit que je devais avoir rêver, pourtant cela avait l'air un peu trop réel pour que cela le soit. Et à l'heure actuelle je ne peux ni expliquer cela, ni ce qui vient de se passer à l'instant.

Mais encore, si seulement il n'y avait que ça.

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Ça devient croustillant :))

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Ça devient croustillant :))

𝐎𝟏:𝟐𝟕 ࿐ 𝑀𝑎𝑟𝑘 𝐿𝑒𝑒 ⁿᶜᵗOù les histoires vivent. Découvrez maintenant