Chapitre 1

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"Même si tu ne vis qu'un seul jour, fais quelque chose. Mets tes faiblesses de côté." BTS

-1,2,3. Levons nous dans la joie et la bonne humeur.

Je me redresse d'un seul coup pour bien réveiller. Il ne faut pas resombrer dans le sommeil aussi attrayant qu'il paraît. Le sommeil est un traître qui abrite des jumeaux presque indissociable: Rêve et Cauchemard. Ils semblent identiques et inoffensifs, ils cachent bien leur jeux. J'essaye de les côtoyer au minimum, depuis l'enfance. 

La raison de mon aversion pour ses jumeaux remonte de si loin que je ne m'en souviens plus. Pourtant mon instinct me pousse à les éviter. Il prime de toujours suivre son instinct, pour ne pas avoir de regret.

Il ne faut pas oublier d'activer son corps et de le maintenir en bonne santé. Je commence alors à effectuer des étirements. Je tire sur mes bras, pour détendre mes muscles. En exerçant toujours la pression sur mes bras à tour de rôle dans différentes position, j'observe mon dressing.

Mon regard dévie vers la fenêtre de ma chambre. Quel temps fera t'il aujourd'hui?

-Un temps plutôt gris, mais il ne semble pas il y avoir de risque de pluie, je me lève ouvre la fenêtre, l'air n'est pas chaud ni lourd, c'est une bonne journée qui s'annonce. Je reprend mes étirements mais cette fois-ci sur le bas de mon corps.

-Le programme d'aujourd'hui ne diffère pas vraiment de celui de habituel, il semble. Alors ne nous imposons pas de restrictions! Ce chemisier vert foncé avec cette jupe long noire. Est-ce que je vais avoir besoin de courir? Non. Alors je vais porter les magnifiques talons blancs de mes 20ans et je prendrai un sac blanc aussi pour faire un jolie ensemble.

La tenue est choisie et mes étirements me semble suffisant, je me dirige vers la cuisine pour me préparer mon café. Pendant que mon café se chauffe je me prend une pomme que j'épluche et découpe en petits morceaux. Une fois cela fait, je me sors un yaourt et je dépose tout sur ma table et je vais chercher mon café enfin prêt. 

Assise à déguster mon petit-déjeuner, et je me remémore toutes les informations nécessaires pour cette journée à venir. Il est important d'être organiser même pour les choses les plus anodines et ne pas oublier les variables. 

Une fois cela fait je me dirige vers ma salle de bain, je me rince rapidement pour ensuite nettoyer mon visage. Et là vient une étape longue mais nécessaire: la mise en beauté.

Je prépare mon visage et commence à me maquiller, de nos jours on ne peut plus sortir sans maquillage. De plus la beauté est un facteur de réussite, et mon entreprise ne déroge pas à la règle. N'étant pas d'une beauté éblouissante ni d'une laideur corrigeable que par la chirurgie, je me situerais dans la moyenne. Le maquillage est un outils fort utile contre toutes les imperfections, il permet même de remodeler notre visage quand on sait bien s'en servir.

Une fois cette étape faite, je me coiffe mes longs cheveux en les ondulant légèrement. Enfin je m'habille, je prend mon sac et son nécessaire. J'enfile mon manteau et met mes chaussures.

Je me dirige vers mon entreprise, je prends le premier bus qui passe, le 613. Durant mon trajet, j'ai pris l'habitude d'optimiser le temps qu'il m'était donné, je sors alors un carnet. J'y écris diverses idées qui me traversent l'esprit pour les exploité plus tard. Cela m'occupe généralement tout le trajet, comme aujourd'hui.

Un fois descendue du bus je prends une bouffée d'air frais et m'avance d'un pas léger vers mon lieu de travail. Arrivée une fois devant, j'observe toute la hauteur du bâtiment, 47 étages exploitables il me semble. 

Les portes automatiques s'ouvrent par ma présence, j'entre dans ce bâtiment si spacieux et moderne. J'adresse un signe de la tête aux secrétaires et présente mon badge à l'agent de sécurité. 

Mes pas me guident jusqu'à l'ascenseur que je prends. Il s'élève jusqu'au quatorzième étage comme je lui ai demandé. Ma journée de travail commence enfin.

Je m'installe et avance les dossiers de mon arrivée jusqu'à celle de mon voisin, Seok-ho. Je lui souhaite le bonjour accompagné d'un sourire qui se voudrait amical et lui offre une petite gourmandise achetée au préalable. 

Une fois cela fait je me lève, prends mon bloc note et me dirige vers le bureau de mon supérieur pour prendre connaissance des missions du jour, en plus de celles quotidiennes. Elles sont environ une vingtaine à se rajouter, de la quinzaine déjà présente.

Je m'accorde maximum quinze minutes sur chaque missions,  et vingt minutes sur les dossiers les plus conséquents. Soit un total d'environ 9h15 de travail quotidien. La matinée se déroule toujours calmement mais efficacement. Pour ma pause du midi, je me prends un repas rapide à la superette en bas de l'entreprise. Après avoir mangé, en 17 minutes tout au plus, je retourne dans mon entreprise. 

Je ne me remets pas au travail étant donné que c'est encore la pause. Je rends une simple visite à la majorité de mes collègues du secteur, et les aide jusqu'à l'heure de reprendre les appels.

J'enchaine les appels, je remplis des dossiers, je reçoit et renvois des mails... La journée finie ainsi vers 19h. Je récupère les dossiers de tout le monde, après avoir rangée mes affaires, et les déposent à mon supérieur.

Et vient le moment le plus délicat de la journée, la variable la plus aléatoire, que je décide de fuir. Je tourne le dos à mon supérieur pour partir, ces quelques secondes sont décisives. Je dois être discrète et souple dans mes pas. Ma main sur la poignet, plus que trois petit pas et je suis sauvée.

-Mademoiselle Lin, ce soir nous allons prendre un verre avec vos collègues de bureau. Vous vous joindrez à nous n'est ce pas?

Je me retourne pour l'observer, sa question ne me laisse pas le choix. Je ne peux pas refuser. Il n'est pas méchant mais comme il est jeune, mon supérieur aime mettre à l'aise mes collègues jusqu'à même considérer certains comme des "amis". 

-Bien sûr Monsieur Choa.

-Vos collègues doivent déjà y être, c'est le même restaurant que d'habitude, je vous rejoins dans 10 minutes le temps de ranger mes affaires.

Je me prépare à repartir pour aller au restaurant à mon grand désarrois mais je me fais une nouvelle fois interrompre dans ma marche vers la liberté. C'est trois précieux derniers pas qui m'ont couté ma soirée.

-Si vous souhaitez, nous pouvons faire le trajet ensemble, avec ma voiture ce sera plus rapide. Je sais que vous n'utiliser pas de véhicule qui vous est propre. Il parle sans me regarder pour pouvoir ranger ses affaires et appuyer le fait qu'il est bientôt prêt.

-D'accord Monsieur Choa.

-Je vous ai déjà dis de m'appeler Hae-sung, nous n'avons pas un écart d'âge important.

-J'essayerai Monsieur de le faire progressivement.

Il rigole légèrement par ma réaction froide mais professionnelle. 

-Il serait temps de partir si on souhaite retrouver ne serait-ce qu'un de nos collègue sobre.

Je sors du bureau, je met ma veste pendant qu'il ferme son bureau. Nous nous dirigeons vers l'ascenceur.

Il entame la discussion, je répond simplement. Cela annonce une longue soirée.




Une rencontre destructriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant