Une rencontre destructrice

Chapitre 3

"Ce n'est pas grave de ne pas avoir de rêve, tant que tu as des moments de bonheur pour un temps" -BTS

Je suis subjuguée! Cet homme est tout juste sublime.

D'une part, son visage ovale qui harmonise parfaitement avec sa V-line bien marquée.

Des oreilles de taille parfaite, s'insérant merveilleusement à son visage.

Ses cheveux courts avec quelques petits ondulations, noir de jais mettent en avant son teint. Celui-ci est si blanc qu'il en ferait pâlir les morts, ce qui ne lui enlève pas pour autant sa bonne mine. Son teint aussi légèrement brillant,rend le tout d'un naturel, sans artifice, comme sorti de la douche. 

Sous ses cheveux on peut apercevoir un front légèrement bombé et lisse. Des sourcils droits, un peu épais mais bien entretenus.

Son regard d'ébène se balade sur ses amis. Ses yeux sont si grands et d'une couleur si profonde, avec de magnifiques cils. En plus de cela, ses yeux sont parfaitement espacés. 

Les bords de son nez s'alignent aux coins intérieurs de ses yeux, son nez est droit, d'aspect fin.

Mes yeux continuent leur chemin qui débouche sur ses lèvres.

Elles sont charnues, bien dessinées... on pourrait leur donné de nombreux adjectifs mais celui qui sied le plus est parfait, elles sont parfaites.

Ce que l'on peut aussi dire sur l'ensemble de son visage, ainsi que tous ses détails, parfaitement symétriques, ce qui est d'une rareté certaine.

Son long cou mène à ses épaules larges et carrées qui rendent l'ensemble encore plus majestueux.

Sa physionomie est si agréable à observer. Il illumine de sa beauté la salle

Je reparcoure du regard tout son visage pour trouver une imperfection quelconque. Une tâche impossible. 

Durant mon inspection approfondie, je croise son regard qui semble transpercer mon âme. Je suis forcée à fermer les yeux, pour me libérer de son emprise.

Je réouvre mes yeux tout en détournant le regard. Celui-ci tombe sur un parfait inconnu qui n'était pas à ma table l'instant d'avant. Peut-être que je commence à divaguer à cause de l'alcool. Non, impossible je n'ai bu qu'un verre.

A ma table se trouve désormais, 6 jeunes hommes. A ma droite, l'individu est plus petit que la moyenne, caché sous sa casquette, il accorde toute son attention à son portable, faisant abstraction du bruit et des discussions qui l'entourent. 

A sa droite, au bord de table suivant, je pus observer un homme qui semblait être tout le contraire du premier. Il possède un sourire si lumineux que je me senti éblouie. Il était comme un soleil, non il est exactement comme un soleil. Il essaye d'attirer l'attention de son voisin scotché à son téléphone.

Attablés en face de ma place, deux enfants se chamaillent gentiment. Celui de droite, semble vraiment très jeune, avec ses mignonnes petites joues qui lui donnent un air de ressemblance avec un lapin.

Son camarade de jeux, rigole fortement et lui offre un sourire, étrange, rectangulaire. Ce jeune homme est très beau. Ses yeux différents appuient sa beauté atypique.

Sur le bord gauche de la table se trouve, un seul homme qui porte un regard sur les deux enfants. Il rigole de leurs enfantillages, pour lesquels ils ont dépassé l'âge normalement. Son sourire fait ressortir ses joues qui lui donnent un aspect, il ressemble à... ah oui un mochi. La ressemblance est frappante.

Puis enfin le dernier, qui se situe à ma gauche. Celui ci porte un regard paternel sur les enfants. Il esquisse tout de même un sourire qui fait ressortir de magnifiques fossettes. Il semble mature et je trouve qu'il a une bonne musculature.

-Voici vos plats, Messieurs, bon appétit!

La serveuse m'a empêché de finir ma contemplation. Je ne me souviens pas d'avoir commandé mon plat. Mon esprit me joue déjà des tours, je vais arrêter l'alcool pour ce soir. Et tout de même "Messieurs", quelle impolitesse, elle m'ignore face à ses nombreux beaux jeunes hommes qui m'entourent.

Mes yeux se posent sur mon plat, de la viande, beaucoup de viandes. Impossible que j'ai commandé cela. Je regarde alors autour de moi pour vérifier que je n'ai échangé mon assiette avec personne.

Je sens le regard d'une personne posé sur moi. Je cherche du regard d'où vient cette sensation. C'est elle, je ne la voie pas très bien car elle est dans l'ombre. Mais cette personne installée en face de moi, m'est familière. 

-Allumez la lumière.

C'est l'un de mes collègues qui l'a crié, m'aurait-il entendu ? Impossible nous sommes à l'opposé. Pourquoi donc d'ailleurs? La lumière s'allume de son côté et je... je...

Je me lève de suprise. Impossible, c'est moi à la table d'en face!

-Hyung? Tout va bien?

C'est moi qu'il appelle "Hyung"? Il semblerait car le rayon de soleil c'est adressé à ce "Hyung" en me regardant.

-Euh... Oui bien sûr, je vais juste au toilette.

-D'accord dépêche toi avant que ce soit froid! ajoute t'il.

-Oui, surtout avant que les garnements aient mangés ta part! lance le jeune homme aux fosettes.

J'enjambe le banc et me précipite vers les toilettes. Sur le chemin, je réfléchis à quelles toilettes utilisées. Mais la question ne se pose pas car je croise un miroir lors de mon trajet. Le miroir projette une image qui n'est pas la mienne, mais celle de celui que j'ai observé précédemment.

J'ouvre donc les toilettes pour hommes. Le grand mur de miroirs est là comme pour me prouvait que ce n'était pas une erreur. Je m'observe, je l'observe. C'est la même personne que j'observe, tout est si précis. Je m'appuie sur les lavabos, dévastée. Que faire?

Je cligne des yeux et commence à voir trouble. Encore une fois et je vois la table des 6 garçons en face de moi. Une nouvelle fois, et je suis de nouveau dans ces toilettes, sous cette apparence masculine.

Précipitamment je commence à fouiller mes poches. Et je trouve un stylo. C'est tout? Pas de papier d'identité, de porte-feuille?

J'arrache une serviette pour s'essuyer les mains et je commence à écrire dessus. Je suis perdue et c'est la seule solution logique qui me paraisse. Après avoir fini d'écrire je le fourre dans les poches du long manteau que je porte.

Après cela je me redirige faire la table des jeunes hommes, et m'y installe. Je lève le regard et croise le mien, le sien. Une lumière m'éblouis et me contraint à fermer les yeux.

Quand je les réouvre, je me trouve à ma place initiale, parmi mes collègues. 

-Mademoiselle Lin, vous sentez vous bien? Vous êtes pâle. S'adresse un de mes collègue. 

-Oui, enfait je viens de me souvenir que j'avais un rendez-vous! Je suis désolée je vais devoir vous faussez compagnie.

-Oui bien sûr je comprends, voulez vous que je vous racco....

Je ne le laisse pas finir, j'enfile ma veste, prends mon sac et je pars rapidement. Je marche, non, presque je cours jusqu'à chez moi. Quelle idée d'avoir mis mes talons blancs aujourd'hui.

Arrivée chez moi, je jette mes affaires, ce qui n'est pas habituel. Pour ensuite m'affaler sur mon lit, sans me démaquiller, ce qui ne me ressemble pas. Rien ne va. 

-Il faut que je dorme, ou plutôt que je me réveille de ce cauchemard.