Chapitre 0

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J'aime voir la pluie ruisseler sur les vitres de mon salon. Le doux murmure des gouttelettes s'écrasant sur le sol. Cela emplit mon cœur de joie. Voir de gros nuages gris qui fondre sur nous est l'une des choses qui me détend.

Il y'a longtemps quand j'étais encore un enfant, je détestais la pluie. Elle avait tendance à surprendre le petit écolier sans sac à dos que j'étais. Mes cahiers étaient très souvent mouillés et je devais recopier presque tous mes cours à chaque fois. Cela me mettait tellement en colère que je maudissais la pluie. 

Elle s'était maintenant arrêtée et la nature ruisselle de rosée. Je pose ma tasse de café refroidi sur le rebord de la fenêtre et je vais jeter un œil a mes notifications.

Mise a jours, e-mail de sites de e-commerces, blah blah blah et bingo, un message de ma cliente fidèle, une quarantenaire célibataire pleine aux as :« Salut trésor. Il fait très très froid dans mon appartement j'aurais besoin d'un peu de chauffage. Viens vite » le mail était accompagné d'une photo d'elle en lingerie noire sexy. N'importe quel homme arborerait déjà une érection monumentale. Mais pour moi c'était juste une nouvelle occasion de me faire de l'argent.

A défaut de l'affluence que j'espérais un de ces jours de pluie, je me contenterais d'elle. Le temps de réchauffer mon café et je reviens lui répondrai. Mais où est donc passée ma tasse ? En tout cas il n'est plus sur le rebord de la fenêtre et n'est tombé ni ici, ni de l'autre côté du mur. Il s'est tout simplement volatilisé. C'est étrange. Je sors donc voir s'il n'a pas roulé sur quelques mètres dans la pelouse quand une voix féminine parvient à mes oreilles.

-C'est ça que tu cherches ? Une jeune femme en imperméable noire et en talons brandissait ma tasse pleine. Son visage me disait quelque chose. Quelque chose de récent pourtant je n'arrivais pas à me souvenir d'elle. Sa longue chevelure noire, ses yeux couleur chocolat et son teint caramel ne me disaient rien. Mais je savais pourtant que sous son imperméable, un piercing nombril en acier chirurgical se cachait. Il fallait que je fasse semblant de me rappeler d'elle.

-Sarah ?

-Wonder. 

-Mais bien sur Wonder. Vous êtes ravissante mais avons-nous rendez-vous ? Parce que je n'accepte pas les visites surprises encore moins à domicile. De plus aujourd'hui je suis occupé. Elle répond ouvrant doucement son imperméable

-Je sais bien mais je suis toute chose ici-bas. Elle pointait sûrement du doigt son pubis mais je ne regardais pas. Ses seins, ses seins avaient toute mon attention. Ils étaient si beaux, ils semblaient si fermes et si doux, ses tétons érigés pointaient dangereusement. Quelque chose en moi ne voulait plus répondre au message de la quarantenaire. Elle devrait se contenter d'un de ses nombreux jouets.

WONDEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant