Chapitre 1

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Hey, j'espère que vous vous portez bien. Ceci est mon premier projet sur wattpad. je vous serez donc reconnaissant de me faire part, et de me pardonner mes petites erreurs. Bonne lecture. Milles bisous.

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Des rayons lumineux zébrés par les barreaux de la fenêtre se reflètent sur le corps de Wonder. Couchée sur le lit, elle se plait à murmurer enveloppée dans mes draps telle une nouvelle Venus. Wonder est de ceux qui restaient beaux même endormis. Je pourrais la réveiller brusquement, son visage serait toujours parfait. Je veux rester des heures à la contempler mais malheureusement elle ne va pas payer mes factures. Que faire ? J'ai vraiment besoin d'argent. Et si je téléphonais à Corah ?

Je vais donc chercher mon smartphone quand on sonne à la porte. Je le pose donc sur le canapé afin d'aller ouvrir. Et me voilà bouche bée devant le faciès envoutant aux lèvres charnues de Corah. Devant mon étonnement, elle prit la parole.

-        Tu as vu un fantôme ? elle dévoila deux rangées de dents blanches éclatantes en émettant un sourire qui se logea dans le carré VIP de ma mémoire.

-        J'allais t'appeler. Ces temps-ci je manque terriblement d'argent. T'aurais pas un petit boulot pour moi ? j'affichais un des visages de supplications qui faisaient fondre le cœur de ma défunte mère pourtant elle pouffa et j'eu honte.

-        Tu es tombé bien bas Fowg. J'étais sûre que tes anciennes clientes commençaient à te dégouter c'est pourquoi je suis venu te proposer une affaire en or. Il s'agit d'un dépucelage de jeune bourgeoise fiancée. Tu t'en sens capable ?

-        Evidemment, tant que c'est bien rémunéré.

C'est vêtu d'une chemise blanche a carreau bleu ciel sur un pantalon bleu ciel également que je rejoins Corah dans sa décapotable. J'ai laissé un mot à Wonder lui expliquant qu'il était tant qu'elle parte. Trois jours de sexe avec moi ça valait une fortune et seule les plus fortunées des célibataires avaient ce luxe. Je l'aimais bien et c'était surtout ça le problème.

Nous sommes enfin arrivés à destination. Le grand manoir de l'autre coté de la rue n'est autre que la maison de retraite de Monsieur King AMA un ancien président de notre république.

-        Pourquoi tu t'es garée la ? Corah dégagea une mèche de cheveux rebelle de son front et la plaça derrière son oreille gauche puis approcha ses lèvres de mes oreilles et me chuchota :

« Parce que Fowg va baiser son excellence, la Fille de King AMA ». Au début je cru que c'était une blague mais un homme en costume et lunette, tous noir sorti de la demeure et nous fit signe d'approcher. Nous le suivons donc à l'intérieur.

Abandonné depuis la première révolution qui secoua le pays en 2005, CLEVERHOUSE fut rachetée et rénovée par King AMA il y'a cinq ans. Constructions de style gothique, immense jardin entourant la bâtisse composée de pommiers, de haies et de fleurs variées, on pouvait apercevoir des fontaines sculptées en héros mythiques variés. Pour accéder au rez-de-chaussée, nous empruntons un porche de part et d'autre duquel deux manguiers gouverneur s'élèvent haut dans le ciel et étendant leur ombre divine.

L'homme en noir qui est visiblement un garde pousse l'un des battant de l'immense porte en chaine et nous invite à rentrer sans cependant nous accompagner. Un grand escalier qui doit durement mener à l'étage se trouve en face de nous. A ma grande surprise, les lumières sont éteintes je ne peux donc pas admirer le luxe des lieux. Un autre garde nous invite à emprunter un couloir. L'obscurité m'empêchant d'identifier les nombreuses œuvres d'art, j'arrive néanmoins en levant les yeux à reconnaitre l'aspect d'un lustre de cristal au plafond.

Une porte rouge s'ouvre devant nous et Corah me pousse à l'intérieur avant de verrouiller la porte de l'extérieur.

Conscient de mon impuissance face a ma situation, je me mis à réfléchir à ce qui avait pu bien me couter le fait d'être séquestré dans le château de Monsieur King. En tout cas ce plan était parfait, même Corah y a participé. Ne jamais refaire confiance à son ex me dira-t-on. 

-        Monsieur ? une petite voix résonna dans la pièce. Je sursautai un peu. A cause de l'obscurité je ne pouvais rien voir. C'était une voix faible et féminine pourtant elle me faisait plier. La voix résonna à nouveau

-        Faites glisser votre bras le long du mur sur votre gauche. Il y'a un interrupteur, actionnez-le.

Je me sentais envouté, cette voix si faible avait un contrôle si puissant sur moi que je ne sais pas si c'était de mon propre chef que l'homme récalcitrant que je me vantais d'être obéit si vite. Peut-être était-ce le désir de placer un visage sur cette voix.

Une fois la lumière allumée, je vis une jeune fille assise dans un fauteuil roulant. D'apparence petite et fragile, arborant un beau sourire, elle avait un regard vide et désintéressé. Vêtue d'une courte robe noire a pois blancs, d'une paire de chaussettes rayées de même couleur, elle se leva avec difficulté et s'assit sur le grand lit situé au centre de la pièce avant de me faire signe d'approcher.

WONDEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant