Mon Amazone

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Puisses-tu ne jamais entendre le cri d’un oiseau mourrant, à qui on a arraché les ailes sans remords ni sentiment.
Plus qu’un déchirement, une lente agonie, un bouleversement, que je veux t’épargner ma Mie.

Perdre sa liberté est un tribu bien lourd, sauf lorsqu'elle est cédée par amour, sans regrets ni détours, tel un acte de bravoure.
Ta vie est liée à la mienne éternellement, ta soumission entière et pleine, intentionnellement.
Te protèger de ce monde est dorénavant mon dessein, il y a tellement de choses immondes dans cet univers malsain !
Je ne peux me résoudre à te laisser y entrer, sans pour autant tes pas accompagner.

Entres dans l’arène et montre-leur ma Reine, que les mots sont des armes, plus acérées que les larmes.
Avance sans peur, je suis à tes côtés, offre leur cette candeur que tu m’as apporté.
Brise les convenances et jouis de leur espérances, pauvres âmes torturées qui pensent de toi profiter.
Et lorsque de tes jeux tu te lasseras, c’est une femme plus forte que je verrai en toi.

Tu auras appris les vices de l’âme humaine, les comprendre et les manipuler sans peine, un apprentissage nécessaire, toi ma crédule Guerrière.
Ces joutes juteuses jalonnent tes journées, et moi Juge silencieux, je jubile, en justicier.
Ce qu’il en émane amène à de lendemains meilleurs, car ensemble nous avançons sans trembler et sans peur.
Unis dans la joie comme dans les pleurs mais surtout dans l’amour, la clé du bonheur. 













Poésies ou comment dansent les motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant