Dalskia [1]

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Je sursaute, j'me retourne je vois AMÉLIA en mode fantôme genre je sors de nul part je fais peur aux gens comme ça

- Moi : Tu veux quoi toi ?

- Amélia : Je sais que t'as dormi chez lui, j'sais que y'a quelque chose entre vous alors j'te l'dis éloigne toi de lui

- Moi : Y'a rien entre nous déjà et ensuite il s'en fou de toi il t'aime plus t'es qu'une pute

- Amélia : Si il m'aime encore, sinon il serait pas là à me parler tout les jours

- Moi : Mais j'men fou enfait y'a rien entre lui et moi

- Amélia : Y'a intérêt

- Moi : Tu vas faire quoi au pire ?

- Amélia : Je dirais à ton frère que t'as dormis chez lui, que tu deal, et que tu étais en boîte hier

La grosse pute, elle avait déjà préparée son discours. Si elle croit qu'elle va m'amadouer comme ça elle rêve

- Moi : Tu crois il va te croire ?

- Amélia : Biensur qu'il va me croire

- Moi : Bref ton Ilyès j'men tape, j'vais pas entrer en guerre pour un mec surtout pas avec une bouffonne comme toi

- Amélia : Ouais c'est ça, il est toujours amoureux de moi donc mets toi ça dans la tête

J'me contente de lui faire un doigt et j'me casse. Ça m'a énervé le fait qu'elle dise qu'il lui parle tout les jours aussi

- ... : Elle te voulait quoi ?

C'est Ilyès qui était calé contre la porte de son bat. Je baisse la tête, j'ai honte d'le voir j'ose même pas le regarder

- Moi : Rien laisse

- Ilyès : Hm tu vas où ?

- Moi : J'sais pas j'vais marcher

- Ilyès : Toute seule ?

- Moi : Euh ouais

- Ilyès : Hm ok fait attention

- Moi : Ouais

J'allais partir mais il me rattrape par le bras en me regardant dans les yeux. Ça m'a déstabilisé de fou, qu'est ce qu'il m'arrive ?

- Ilyès : Hier

- Moi : Quoi hier ?

- Ilyès : Ça voulait dire quelque chose ou t'étais juste trop défoncée ?

- Moi : J'sais pas, t'as l'air bien occupé avec Amélia

- Ilyès : Arrête j't'ai dis que je voulais pas d'Amélia

- Moi : Et tu veux quoi ?

- Ilyès : Toi

J'suis contente qu'il me dise ça, c'est vrai qu'on se tourne autour mais on s'est jamais réellement dit les choses

- Moi : Bah on dirait pas

- Ilyès : Si je tiens à toi Safya, sinon j'serais pas venu te chercher hier