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- ... : SAFYAAAAA ARRÊTE

Je reconnais la voix de Kamiss, comment il a su où j'étais et ce que je faisais ?

- Kamiss : Safya pose ce flingue à quoi tu joue ??!!

- Moi : C'est lui Kamiss...

- Kamiss : Je sais que c'est lui mais Safya pose s'il te plait !

- Moi : Et pourquoi je devrais faire ça ?

Je continue de fixer Abdel avec haine. Je re voie le visage de mon frère à travers son regard de fils de pute 

- Kamiss : Pour les mêmes raisons que Moha l'a pas fait quand il a eu l'occasion de te venger, parce que t'es pas une meurtrière

Il a raison, mais j'veux pas l'écouter, j'peux pas putain...

- Kamiss : Saf, Mohamed a pointé une arme sur la tête de ce gars, 2h plus tard il était en cavale et quelques jours plus tard il est mort

- Moi : Pourquoi tu m'dis ça Kamiss...

- Kamiss : Je t'empêche de faire un truc que tu regrettera toute ta vie, parce que j'lui ai promis d'te protéger

- Moi : J'ai pas besoin que tu me protège

- Kamiss : Tu vas le tuer et après ? Tu crois que t'iras mieux ?

- Moi : ...

- Kamiss : Son visage... il va te hanter toute ta vie Safya

- Moi : IL A TUÉ MON FRÈRE

- Kamiss : Je sais, il a tué le mien aussi. Mais Moha n'aurait jamais voulus qu'on le venge si ça nous mettaient en danger

Mes larmes coulent, je contrôle plus, mon bras tremble. Kamiss s'approche et pose la main sur le gun pour le prendre

- Kamiss : Je sais ce que tu ressens Safya, mais crois moi tu vas le regretter

Il n'a aucune idée de ce que je ressens, il sait pas ce que ça fait de voir ce fils de pute et de pas avoir le courage. J'veux qu'il souffre autant que chui entrain de souffrir

Je fini par lâcher mon armes au bout de quelques secondes et je pleure en tombant dans les bras de Kamiss. Je pleure, tel une pute clairement

- Kamiss : Chui là tout va bien

Je l'ai pas tué, mais il s'en sortira pas comme ça. J'me détache de Kamiss et je m'approche de lui, j'lui enclenche une droite, puis j'me mets à le frapper

- Moi : ESPÈCE DE FILS DE PUTE

- Kamiss : Safya putain !!

Je vide toute ma haine sur lui, mais plus j'le frappe plus j'ai envie d'le frapper. Parce que j'me dis que j'aurais beau le frapper pendant des heures, il ressentira jamais la même douleur que moi


[...]



J'suis dans ma chambre, je regarde mes mains tremblante et pleines de sang. Comme celles de Mohamed au moment où il faisait ses affaires pour partir 

Dalskia [1] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant