Déviance

Desespoir

Dans sa chambre et malgré sa fatigue, Hermione ne pouvait s'empêcher de penser.
Que devait elle faire ? Poursuivre ses séances particulières et faire confiance à son professeur ou se rendre directement au coeur du problème  et se confronter à lui ? 

En ce samedi matin, il faisait froid, la sorcière pris la peine d'enfiler une veste et se rendit dans la forêt interdite. Pourquoi se rendait elle a cet endroit particulièrement ? Elle était incapable de répondre à cette question. Une chose était sûre, c'était la bas qu'elle devait être.  Après quelques centaines de mètres parcouru, elle s arrêta. Elle ne put s'empêcher de remarquer les arbres qui s agitaient, les oiseaux qui semblaient tous vouloir quitter les lieux... le ciel s'assombrit sous ses yeux.
Elle releva la manche de sa veste laissant apparaître cette immonde cicatrice encore boursouflée sur son avant bras puis pointa sa baguette dessus.  Quelques secondes plus tard elle s'écroula au sol et comme transporté dans un autre montre, elle le vit face à elle.
L : Vous en avez mis du temps.
H : Ou sommes nous ?
L : Nous sommes dans ce qu'on appel l'Ode. Voyez vous miss Granger, ce lieu représente l'union de nos deux esprits. Ne pouvant pas transplaner sous peine de révéler mon identité, ce sera pour le moment notre lieu de rendez vous, le temps que vous me rejoignez.
H : Que m'avez vous fait ? Qu'attendez vous de moi ?
L : Mais tout très chère. Vous devriez être reconnaissant du pouvoir que nous vous avons offert. Grâce à lui, vous deviendrez aussi puissante que nous voire plus. Vous aurez le monde à vos pieds. N'est ce pas ce que l'on veut après avoir vécu tant d'années dans l'ombre de ce fichu Potter.
H : Vous avez perdu la tête. À quel moment avez vous imaginé que je vous rejoindrais.
L : d'un sourire moqueur . C'est ce que vous dites, pour l'instant. Mais ayez confiance, d'ici peu c'est vous qui viendrai me supplier de venir finir le rituel .
H : Le finir ? Comment ?
L : Avec une union par le sang. Croyez moi miss Granger, vous viendrez.
H : Quel est l'intérêt pour votre maître d'avoir une sang de bourbe dans ses rangs.
L : Vous êtes perspicaces mais voyez vous, vous pourriez lui être d'une grande aide. Le maître est prêt à faire une exception pour vous. Vous pouvez lui en être reconnaissante.
H : Jamais, vous entendez jamais je ne vous rejoindrais. Je préfère mourrir plutôt que de m'allier à un traitre comme vous...

Lucius n'était pas vraiment étonnée de sa réaction. Il savait que ce n'était que le début du processus. Il s'approcha d'elle et lui attrapa avec force le poignet.

L : Écoutes moi bien petite sang de bourbe. Retournes vers tes abrutis de copains et vers ton sale traite de professeur. Et cette fois ci écoute moi bien . Montre toi plus poli devant tes maîtres parce que quand tu ramperas vers moi, je saurai me rappeler de tes paroles.

Quand Hermione se réveilla, elle se trouva au même endroit, allongée sur le sol. Elle n'avait aucune idée du temps qu'elle avait pu passer ici ni même si tout ça avait été réel ou seulement l'objet d'un de ces rêves. Doucement, elle prit le chemin du retour et se rendit dans le château. L'horloge indiquait 16h00. Par Merlin se dit elle : combien de temps suis je restée inconsciente?
Tête baissée, elle s'enfonça dans les couloirs si calmes en ce samedi après midi jusqu'à l'entendre, cette voix.

S : Granger ! Mais où étiez vous passé ?
H : Professeur ? Je suis simplement allé me balader j'avais besoin de prendre l'air...
S : Or du château ? Vous vous moquez de moi ? H : Non monsieur.
S : Suivez moi immédiatement petite inconsciente.

Elle essaya tant bien que mal de le suivre jusqu'aux sombres cachots.

S : C'est la dernière fois que vous me faites un coup pareil, est ce que c'est clair ?
H : Je suis désolée pro...
S : Cessez de vous  excusez et agissez bon sang ! Je vous conseille fortement de stopper vos balades sauf si l'odeur des cachots où vous étiez enfermés vous manque
H : Je ne sais pas pourquoi je suis allé là bas.. j'ai juste senti que je devais le faire...
S : Faire quoi ?
H : Le rejoindre...
S : Qu'avez vous fait ? 
H : Je vous dis que je ne le contrôle pas. Je voulais simplement des réponses et il me les a donné à en quelque sorte.
S : Vous lui avez ouvert les portes de l'Ode
H : Ouvert ? Que voulez vous dire ?
S : Que vous a t'il dit ?
H : se tenant machinalement le bras : Il a dis qu'il m'avait choisit et que bientôt je serais contrainte de les rejoindre.
S : ...
H : Professeur ?
S : Vous n'auriez pas dû aller la bas. Vous êtes maintenant encore plus vulnérable. Vous ne devez plus restez seule vous comprenez ?
H : Oui monsieur.
S : Si il arrive à son but, nous sommes fichus. Il se servira de vous pour atteindre potter et pour nous anéantir. Vous savez bien trop de choses.
Suivez moi .
H : Ou ça ?
S : Je dois voir le professeur Dumbledore, vous m'attendrez vers le professeur Mcgonagall. Et tenez dit il en lui tendant un petit flacon transparent.
S : Pour votre poignet.
H : Merci monsieur.