Le bureau

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Le bureau

Ce qui était sûr, c'est que Marjorie fut souvent piquée par la curiosité. Elle voulait visiter ces nouveaux lieux très secrets et, au fond d'elle, les endroits paraissant interdits.

Elle sortit de la pièce et dévale les escaliers pour préparer le nécessaire pour accueillir les clients. Ella savait parfaitement qui venait aujourd'hui et donc, qu'à 8h, Mme Desolange viendrait pour la robe de mariage de sa fille. Il est donc important de préparer son thé aux figues. Mais une fois dans le hall, elle regardât la porte à droite du mur sur sa gauche, de l'autre côté du comptoir.

Une idée lui traversa l'esprit. Elle passe le plus clair de son temps à l'étage par la porte de gauche mais cette partir du rez-de-chaussée lui était inconnue. Après une tentative vaine de se convaincre, elle décidât prudemment de s'avancer en direction de la fameuse porte. La curiosité lui indiquait le chemin à sa place et elle n'avait qu'à suivre. Elle fut surprise mais néanmoins satisfaite de constater que cette porte ne fut pas fermée. Elle entra dans une pièce donc il fallut allumer la lumière pour en connaître la nature. Elle découvrit un simple atelier de restauration avec des morceau de bois, des outils, des pinceaux et, évidemment, des tableaux plus resplendissant que diversifié. Marjorie a déjà parler avec ses deux collèges qui travaillent ici mais ses yeux ne purent se retenir de fixer une ultime porte. Elle supposait qu'elle était sa pièce et aussi, qu'elle ne devait pas y entrer. Néanmoins, elle s'y dirigeât lentement, comme pour ne pas révéler sa présence.

Après une certaine hésitation, Marjorie se décida à toquer à la porte. Elle frappa doucement la porte du bout de ses phalanges mais aucune réponse ne se fit de l'autre côté. Malgré cela, elle empoignât doucement la poignée et poussa la porte. Elle entra dans un bureau plongé dans le noir. La lumière venant de la porte ouverte dessinât le contour des quelques meubles s'y trouvant. Un bureau en bois simple en face de la porte et, encore et toujours, des bibliothèques regroupant des études sur des œuvres d'arts et des techniques de restauration. Il y avait bien sur quelques objets de décoration mais il devait être là que pour « égayer » la pièce lorsqu'un client y pénètre. Mais dans ce noir, la pièce semble être un lieu où il est interdit de franchir le seuil la porte. Pourtant, le devant de la robe de Marjorie franchit cette limite et son corps tout entier décida de faire de même, poussé par la curiosité. Le parquet grince à chacun de ses pas. Cette pièce paraissant banal et professionnelle cachait un ressenti particulier. Marjorie senti que ces quatre murs servaient surtout d'une coupure par rapport au monde extérieur. Et pas pour n'importe qui. Celui qui possédait cet endroit devait s'en servir pour être seule, tranquille, dans un tourbillon secret d'ondes négatives.

Ce bureau appartenait au directeur de la société de restauration et à la compagnie dans son ensemble. C'était indirectement le supérieur de Marjorie et, bizarrement, elle ne l'avait croisé que de loin. Que ce soit avec une documentation sur le lieu avant son entretien d'embauche ou à l'aide de ses supérieurs, Marjorie connaissait les grandes lignes de sa vie personnelle. Elle comprenait donc la froideur de cette pièce. L'ambiance fut si glaciale qu'elle eut même un frisson.

Elle sortit de la pièce et de cette zone en général, persuadé qu'elle en fut soudainement chassée. 

Les folles histoires de MarjorieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant