La Revanche D'un Tueur// [ Just Face fanfiction] FR

Chapitre 12 : Morts ?

Face et Marie fermèrent les yeux, ne voulant pas voir leur mort arriver. Jeff allait tourner la tête vers eux et il n'hésiterait pas à planter son couteau dans leurs gorges, il ne chercherait pas à les enfermer une deuxième fois et continuer sa torture, il les tuerait pour en finir une bonne fois pour toute.

Soudain un bruit de chaise tombant lourdement sur le sol résonna dans toute la maison, Jeff sortit la tête du placard et ne perdit pas de temps pour sortir de la chambre et se diriger vers la source du bruit.

Les deux adolescents rouvrirent les yeux en ayant entendu leur tueur s'en aller. Ils remercièrent tous les dieux du monde de leur avoir donné une chance pareille. Mais ils ne crièrent pas encore victoire, il fallait encore sortir de la maison et aller jusqu'au poste de police, c'était loin d'être gagné... :

- Face il faut absolument qu'on sorte de là ! lui murmure Marie. On ne peut pas rester caché ici, c'est trop dangereux.

- Ecoute, lui répond le garçon. On va aller se cacher ailleurs du temps de trouver un plan pour s'échapper. Alex m'a montré un grenier caché dans la maison. Il faut descendre dans la cave et utiliser une échelle pour monter jusqu'au grenier.

- Eh bien allons-y, vite ! La porte de la cave est juste en face, on court et on monte dans le grenier en prenant l'échelle avec nous pour pas que Jeff puisse monter.

Face hocha la tête avant de relâcher son bras autour de Marie et d'ouvrit lentement la porte de leur cachette. Il jeta un rapide regard à droite puis à gauche puis fit signe à Marie de le rejoindre hors du placard, elle sortit avec Shiro dans ses bras et suivit son ami jusqu'à la porte.

Il ouvrit un peu plus la porte de la chambre, juste assez pour faire passer sa tête et scruter le couloir. Jeff semblait être dans le salon à chercher d'où provenait le son qui avait attiré son attention. Face attrapa l'avant-bras de Marie avant de lancer un dernier regard vers le tueur dos à eux et de courir en direction de la cave. Il ouvrit la porte de celle-ci puis entra en la refermant à clé, le garçon lâcha son amie puis souffla de soulagement en se sentant enfin tranquille et en sécurité :

- Je vais monter en premier, expliqua Face. Tu me donneras Shiro et après je t'aiderai à monter. On fermera la trappe et on se posera un peu pour réfléchir et se reposer avant de repartir vers le centre-ville.

- D'accord, je te suis.

Le jeune homme scruta la pièce des yeux, cherchant l'échelle qui les aidera à monter, mais il ne vit que des cartons et d'autres outils de travail. Face s'approcha de ces nombreuses choses et poussa la grande planche de bois et y découvrit l'échelle. Il la porta lourdement jusqu'au mur, suivi du regard par Marie, puis monta ensuite jusqu'à ce qu'il soit assez près de la trappe pour l'ouvrir.

Il poussa sur celle-ci mais se rendit vite compte qu'un simple effort ne suffirait pas à ouvrir la trappe, il allait devoir utiliser toute sa force pour la faire bouger. Il la poussa encore plus fort mais elle ne bouge pas plus que la première fois. L'adolescent soupira en essayant tant bien que mal de calmer son rythme cardiaque et de garder les yeux ouvert.

Il faisait nuit noire dehors, et cela depuis longtemps. Aucun des deux amis n'avait fermé l'œil et cette situation les fatiguait encore plus. Ils avaient peur de n'avoir plus assez de force pour lutter contre leur agresseur et de perdre lamentablement contre lui. Marie, en voyant que son ami n'y arrivera pas sans elle, se précipita vers le tas d'outils lourdement posés sur le sol et chercha rapidement quelque chose d'utile. Son regard changea de direction quand elle vit quelque chose briller par terre. La jeune fille posa Shiro par terre avant de s'accroupir devant cette chose brillante. Elle saisit difficilement le pied-de-biche par terre puis, une fois revenue devant l'échelle, vint tapoter la jambe de son ami, encore en train de s'acharner et d'utiliser ses dernières forces contre cette trappe. Le jeune homme arrêta tous ses mouvements en reprenant douloureusement son souffle. Il n'arrivait plus à respirer tant la fatigue avait consumé toute sa force, ce qui inquiétait fortement Marie. Face baissa la tête vers le pied-de-biche qu'il prit dans ses mains avec une expression neutre sur le visage. Il releva le plus possible la trappe et passa l'outil dans l'ouverture avant de le saisir de ses deux mains et d'utiliser toute sa force pour la relever. La trappe s'ouvrit en un claquement très bruyant, si fort que toute la maison l'entendit.