Héritiers [PAUSE 2 MOIS]

3 - La fête de la rentrée

Aujourd'hui, tout le château était en effervescence. Dans les dortoirs des filles ce n'était pas les conversations qui manquaient en ce moment.

En effet, Dumbledore avait, contre tout attente, décidé d'organiser une fête de la rentrée! Ce qui était très rare. À vrai dire le seul évènement notable de ce genre à Poudlard, restait le bal du tournoi des trois sorciers.

Ginny Weasley qui en avait assez d'entendre les filles crier à la moindre occasion partit se promener dans le parc. Elle croisa Blaise Zabini assis seul près du lac, le visage concentré.

- Eh Weasley!

Ginny se retourna en fronçant les sourcils.

- Qu'est-ce que tu veux, Zabini?

- Ne sois pas si sèche, fit-il en levant les yeux au ciel. Pourquoi tu ne te prépares pas pour la fête?

- Et toi?

- L'atmosphère dans notre salle commune n'est pas... Disons... Que je préfère en être loin.

- Tu t'attendais à quoi? Retorqua la rousse doucement. Vous êtes des serpentards.

Le noir se leva époussetant son uniforme et lui sourit franchement. Il prit son sac sur son épaule et s'approcha d'elle avant de saisir de ses mèches rousses qui bougeait au vent. Il l'observa le sourire au lèvres et la regarda dans les yeux.

- Tu sais, Ginny, les serpents ne sont pas tous vénimeux.

Il allait s'en aller mais Ginny le retint par la manche de sa cape de sorcier. Elle ne le regardait pas.

- Qu'est-ce que tu veux dire?

Le vent soufflait de plus en plus fort et le soleil tapait fort. La voix de la rousse portait comme une brise.

- Tu crois que les Serdaigles sont tous des prédateurs? Tu crois que les poufsouffles sont tous stupides? Demanda-t-il à voix basse.

Il se retourna et lui saisit le menton.

- Tu crois que les lions sont tous honnêtes les uns envers les autres? Fit-il en grinçant des dents. Il y a des exceptions dans chaque famille.

Il la lâcha et lui jeta un regard désolé avant de partir en direction du château. La gryffondor en resta pétrifier et s'assit en face du lac en se laissant emporter dans ses pensées.

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- Albus! Vous prenez les choses trop à la légère!

- Et vous, professeur McGonagall, vous prenez les choses trop au sérieux.

- Une guerre se prépare! Et vous me dites que l'un de nos meilleurs éléments va se rerourner contre nous! Non. Je ne prend pas les choses trop au sérieux. Je les prends comme ils viennes.

- Écoutez Minerva. Entendez-vous l'amour au travers de ses murs? Ayez foi en lui.

- Ce n'est pas assez!

- Ne vous ais-je donc en rien montrer? fit le directeur son regard perçant sur McGonagall.

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Hermione s'habillait pour la fête en essayant de se rappeler les évènements de la soirée d'hier sans y parvenir. Elle se rappelait avoir parler à Malefoy et puis plus rien. Elle s'était réveillée dans la forêt interdite.

En enfilant sa jupe, Hermione se risqua à jeter un regard dans le miroir et ne vit, encore une fois, que le spectacle désolant du champs de batailles.