Canicule en Ecosse

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Chapitre 6 : Canicule en Écosse

En se réveillant ce matin-là, Severus se sentit enfin en pleine forme. Cela faisait trois jours qu'Hermione était chez lui à s'occuper du malade et il fallait croire qu'elle avait été très efficace avec ses traitements moldus.

La jeune femme d'ailleurs dormait tranquillement elle, à ses côtés. Le sombre sorcier la regarda un instant. Hermione était si paisible et si belle, peut-être même plutôt sexy dans une chemise à lui. Elle avait en revanche encore pris toute la couette, malgré le fait que le malade ne soit plus fiévreux depuis la vieille et qu'il aurait pu en profiter de nouveau. Il sourit légèrement face à ce constat et hésita un instant. Severus aurait aimé l'embrasser, mais il ne voulait pas prendre le risque de la réveiller alors qu'elle devait être bien fatiguée après avoir joué l'infirmière plusieurs jours.

Se levant donc le plus discrètement possible, Severus descendit afin de préparer le petit déjeuner. Il prépara des toasts, du jus d'orange maison, des œufs et bien entendu du thé. Pendant qu'il préparait tout ça, la lionne s'était visiblement réveillée d'elle-même et il l'entendit descendre les escaliers. Moins d'une minutes après, deux bras apparurent depuis son dos pour l'enlacer avec douceur :

- Tu sais que j'aurais pu le faire ? Demanda Hermione et se calant correctement dans le dos de Severus.

- Je me sentais assez bien pour ne pas avoir à te réveiller ce matin. Et puis tu en as assez fait depuis trois jours, miss l'infirmière de fortune, tu as bien mérité le droit de te reposer un peu.

Éteignant le feu sous les œufs au plat, Severus se tourna pour se retrouver face à la jeune femme qui s'était de nouveau attaché les cheveux en queue de cheval. Il se pencha pour l'embrasser et en profita alors pour retirer l'élastique qui maintenait la chevelure indisciplinée de cette dernière. Elle se recula, prête à se plaindre, mais elle se ravisa en voyant le sombre sorcier sourire. Un vrai sourire, franc et heureux, le premier qu'elle vit sur le visage si indéchiffrable de l'ancien espion :

- Tu es tellement plus belle quand tu laisses tes cheveux vivre leur propre vie.

- Tu trouves vraiment ? Demanda-t-elle en rougissant.

- A vrai dire, je te trouve magnifique quoi qu'il en soit. Quoi ? pourquoi fais-tu cette tête ? Oui, ça m'arrive d'être agréable !

- Là tu es carrément adorable. Permet moi donc d'être en état de choc ! Plaisanta-t-elle en se retenant de rire devant la mine exaspérée de Severus.

Elle l'embrassa alors de nouveau, passant ses bras autour de son cou. Il la serra contre lui et ce contact avec elle fut des plus plaisant, il ne pouvait pas le nier. Sentant contre son torse la poitrine de la jeune femme, seulement vêtue d'une chemise qui lui arrivait mi-cuisse, il commença à se sentir plus chaud et cela n'avait clairement rien à voir avec de la fièvre cette fois-ci.

Cela ne passa probablement pas inaperçu car la lionne approfondit son baiser avec une envie et une ardeur nouvelle. Face à cet élan plus que sensuel, Severus passa ses mains sous les fesses de sa partenaire et la souleva, la calant tout contre lui. Elle passa rapidement ses jambes autour de la taille du sombre sorcier qui la portait avec une facilité déconcertante. Ainsi positionnée, la bosse qui se formait progressivement dans le pantalon de pyjama qu'avait enfilé Severus la veille au soir se retrouva en contact direct avec le sous-vêtement que portait Hermione.

Sans un mot, leurs bouches étant de toute façon bien trop occupées, Severus se dirigea vers l'un des plans de travail libres de sa cuisine. Il déposa la jeune femme dessus, sans relâcher ses lèvres, afin de pouvoir frotter son membre contre l'entre jambe de celle-ci avec plus d'aisance. C'était terriblement enivrant, les sensations qu'il ressentait étant, en plus, visiblement partagées par sa partenaire. Hermione finit par retirer ses bras de la nuque de Severus afin de poser ses mains sur son torse nu, le caressant avec volupté, passant ses doigts fins le long des cicatrices qu'ils rencontraient dans leur course. Quand elle eut glissé ses mains jusqu'à être gênée par la jonction de leur deux corps, elle cessa le baiser afin de faire reculer légèrement l'homme face à elle. Bien que surpris dans un premier temps, il comprit sans parole que la lionne voulait juste avoir accès à la fameuse bosse de chair plus proéminente que jamais. Après avoir enfin touchée cette dernière par-dessus le tissu, entraînant des râles de bien-être de la part de Severus, elle glissa finalement sa main directement dans le pantalon afin de caresser le membre engorgé qui se cachait dedans :

L'effet papillonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant