Et si être sois, c'était mieux?

Jour 1

          "On m'a constamment reprocher de trop souvent me renfermer sur moi-même, de trop souvent prendre mal se qu'on me disait, ou de ne pas assez m'ouvrir aux autres. Comment voulez-vous qu'on se sente bien quand les autres personnes nous voit comme "diffèrent" de eux même? Nous vivons dans une société où nous sommes mis dans des cases, dans des cases que nous n'avons pas choisis d'être, on nous donne des étiquettes dès la naissance. Tu es une fille, tu portes du rose. Tu es une fille, tu aimes les hommes. Tu es un garçon, tu joues au foot. Tu es un garçon, tu ne te maquilles pas.  Et ce processus se poursuit, dans l'adolescence. Prenons l'exemple des vêtements. Dans un magasin, dans le rayon dit "fille", nous avons des jupes, des robes, des tee-shirt rose, des bottines, du maquillage, des bijoux. Tandis que dans le rayon dit "garçon", nous pouvons avoir des chaussures de sport, des jeans à troues, des pulls larges. Quand l'enfant en question, Thomas qui est un garçon, à l'âge de 6 ans va décider de commencer à faire du football dans le club de son village, toute la famille va l'encourager et le féliciter, mamie va alors lui acheter ses maillots de foot préférés, papi ira le conduire à ses matchs tout les samedis. Mais imaginons que Thomas aurait voulût faire de la danse. Pensez- vous qu'il aurait réussi à convaincre ses parents de le laisser aller à ses cours de danse? pensez- vous qu'à l'âge de 6 ans, Thomas aurait pût décider de ce que lui il voulait et non de ce que ses parents voulaient de lui? Je ne pense pas, le foot c'est pour les garçons, la danse pour les filles. Ensuite, nous avons Laura. Laura est une jeune élève de 17 ans qui a quelque chose à avouer à ses parents. Elle aime les filles et non les garçons comme la société lui a appris, elle a donc peur de ce que pourrait penser ses parents d'elle. Vont-ils la rejeter? Vont-ils l'accepter? Toutes ses questions, on se les pose tous, au moins une fois dans notre vie. Va-t-on être accepté par notre famille ou par la société? On en le saura jamais si on n'ose pas."

          Cet oral m'aura valut un 15sur20, selon ma prof "je prenais trop à cœur le sujet". Bon, je ne comprendrait jamais ses gens là. Il faut savoir un truc sur moi, cette Laura, en réalité c'est moi. Je ne me suis pas vraiment décrie à travers elle parce que je sais que si je l'avoue à mes parents, ils vont sans doute l'accepter, mais c'est pour les nombreux jeunes filles ou garçons qui se sentent "différents" de la normalité qu'essaie de reflété la société.

          Après cette journée très fatigante, comme la plupart de mes journées de cours, je décide de rentré  chez moi. Je prend le bus, puis le bus, et encore le bus. En tout? 1h20 de trajet, et oui c'est long. Et vous savez quelle est la chose que je fait en premier en arrivant chez moi? Je m'assois sur mon balcon, et je m'allume une cigarette en écoutant du johnny hallyday. C'est mon petit bonheur de la soirée, grâce à ça, je peux penser à autre chose, oublier tout ce qui a pu se passer de négatif dans la journée.

           Ma mère travaille de nuit, je ne la vois quasiment pas, seulement 10 minutes à 6h du mat le temps d'un café. Donc depuis mes 12 ans, je me débrouille seule. Mon père, quand à lui, il nous a laisser du jour au lendemain pour partir vivre en Espagne avec sa secrétaire de boulot. La dernière fois que j'ai eu des nouvelles de lui, c'étais à mes 14 ans où il m'a envoyé 30 euros par mail. Je n'ai jamais eu de très bon rapport avec lui, disons qu'il n'était pas toujours très sympa avec ma mère si vous voyez ce que je veux dire, donc pour répondre à votre question, non il ne me manque pas.

         Après avoir engloutit mon plat préféré, qui est les pizzas surgelés aux saumons, je m'installe dans mon lit, un thé à la main droite, mon téléphone à la main gauche. Je m'y en route ma série préféré qui est prison break, et je m'endormis petit à petit. 

Bye.