Chapitre 2

29 0 0
                                    


Chapitre 2

De retour à l'hôtel d'Angelo et Camus ou personne n'était encore rentré.

Ludivine rangea les affaires de sortie, et aida Camus à se mettre sur le canapé, son lieu de prédilection.

« Quelle journée! » Dit elle. « Ce Milo, une vraie tornade! Tu veux que je te prépare un café ? » Demanda t elle dans le but de divertir Camus qui réagissait peu.

« Je veux bien, merci... » Toujours d'un air préoccupé il ajouta: « Il va sans dire que cette rencontre ne doit pas fuiter. Ce n'est pas que je veuille faire les cachotiers, mais j'aimerai en parler avec Angelo avant. »

« Je comprends... » Repondit la jeune femme. « La situation semble compliquée, pas besoin d'en rajouter. » Elle sorti une tasse du vaisselier, puis se tourna vers Camus: « Si tu as besoin d'en parler, je suis là, et ça restera entre nous. Aurélia n'en saura rien. »

Camus fit un sourire gêné.

Ils burent leur café, et Ludivine sourit: « Pas aussi bon que le café de Milo! »

Camus répliqua: « Pas le même prix aussi! »

Ludivine posa sa tasse: « ... l'argent... »

Camus la regarda, surpris: « Quoi l'argent ? »

Ludivine rougit, se devait-elle de le dire ?: « Angelo travaille dur, mais il ne parvient pas à payer un café de haute qualité... »

Camus devinait ce qu'elle voulait dire, il dit avec un sourire: « Heureusement que l'amour ne se résume pas a boire du bon ou du mauvais café. »

Ludivine sourit à son tour: « C'est vrai! Seuls les bimbos et les gigolos confondent amour et argent. »

Apparemment, Ludivine n'avait pas une bonne opinion des bimbos et des gigolos, donc de Milo. Elle ne connaissait pas non plus le passé terrible de Camus. Celui-ci fut attristé de la rigidité de Ludivine.

« Je n'aime pas porter de jugement. Quelles sont les peurs qui poussent un homme ou une femme a devenir bimbo ou gigolo ? »

Ludivine devint écarlate: « N'y trouvent-ils pas du plaisir ? Tout le monde ne peut pas l'être, il faut un certain physique. »

« Je ne crois pas que la vie se résume aussi facilement. Il y a des destins auxquels on ne peut échapper. Angelo, Milo ou moi-même pouvons en attester. »

Face à ses propos, Ludivine s'inclina. Sans connaître tout les tenants et aboutissants de leur parcours, et malgré qu'ils semblent encore jeunes, elle devinait facilement que leur vie a tout les 3 avaient été plus que chargées.

Elle regarda la pendule et vit qu'il se fit tard.

« Angelo rentrera vers 21h »Rassura Camus et histoire de changer de sujet.

« Il rentre tard ces derniers jours... » Fit remarquer Ludivine.

« Il a des périodes où il est débordé. Ça devrait être plus calme d'ici 2 semaines. »

« Tu comptes revoir Milo ? » Demanda t'elle de but en blanc.

« C'est plutôt lui qui compte me revoir. » Dit il amuse. « Il veut se charger de ma rééducation... si vous me retrouvez en miette cherchez pas. » Dit il en riant.

Ludivine le regardait, compatissante mais inquiète.

« Ne t'en fais pas. Milo est taquin mais il va pas non plus me sauter dessus. » Dit il sûr de lui.

C'est beau la neige 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant