Chapitre 3

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La suite, j'espère qu'elle vous plaira.




A 21h Angelo rentra. Ludivine et Milo étaient reparti depuis déjà un petit moment. Camus était sur le canapé, endormi. Il ronflait même, une première !

Il etait manifestement en pyjama.

Angelo fit un tour de la pièce du regard, il y avait divers appareils assez volumineux.

Il se changea, se fit un café, tout en regardant au loin le visage du bel endormi. Il posa sa tasse finie, tout en se demandant si ils retrouveraient leur train train quotidien... Avec Milo dans leurs pattes c'était pas gagné. Il avait promis à Camus de lui faire confiance. Mais cette situation le rongeait.

Il finit par se lever et s'apprêtait à porter Camus jusqu'à leur lit, mais ne put s'empêcher d'admirer le beau visage de sa moitié. C'est vrai qu'il est beau. Pourquoi ne l'avait-il jamais remarqué du temps où ils étaient chevaliers ? En fait il ne l'avait jamais vraiment observé en ces temps la, se contentant de le voir comme un gros snob qui se pensait mieux que tout le monde. Et il avait une idée de lui-même déjà bien minable... il vivait alors au jour le jour, et de tout les excès. Aphro parvenait à le canaliser un peu... mais... Il n'était pas le plus exemplaires des chevaliers. Il le savait. Jamais il n'aurait ne serait-ce qu'oser regarder Camus de façon intéressé. Et pourtant au fond de lui, il le savait, déjà en ces temps la, il le trouvait beau.

Il poussa un soupir bruyant, et porta enfin Camus qui réagissa en se blottissant contre lui. Il avait passé un bras autour du cou d'Angelo pour mieux coller sa tête contre son épaule.

Il le déposa doucement dans leur lit et se coucha à ses côtés pour le prendre dans ses bras.

Non, il ne voulait pas le perdre. Camus donnait tout son sens à sa vie.

***

Au réveil, Angelo demanda a Camus comment s'était passée cette première journée de reeduc.

«Éprouvante ! Si avec ça je ne remarche pas c'est que c'est peine perdue ! » Repondit il exténué comme si il venait de finir les exercices 5 minutes plus tôt. « Je dois retravailler mon cardio, j'ai tout perdu. »

Angelo: « Heureusement que je n'assiste pas à ça! Je ne supporterais pas de te voir souffrir autant ! »

Camus ria: « Tu te mettrais en lice avec Milo contre moi, oui ! »

Angelo grimaça: « T'es fou ! Même dans mes pires cauchemars je ne serai jamais contre toi ! »

Camus dévia le sujet, et tout en baissant les yeux sur ses jambes: « Regarde ces jambes, elles ne ressemblent plus à rien, meme si je peux les bouger un peu de nouveau, elles ne supporteront jamais mon poids. »

Angelo se voulant encourageant: « Ça ne se fera pas en un jour, mais tu y arriveras, et on courra des marathons ensemble ! »

« Arrête! Je suis fatigué d'avance ! » Ria Camus.

Les filles arrivèrent, Aurélia lançait des regards assez durs sur Camus ces derniers temps. Mais Camus ne s'y attardait pas.

Le boss et sa secrétaire s'éclipserent et Camus resta avec Ludivine.

« Milo repasse aujourd'hui ? » Demanda la jeune femme en posant ses affaires.

« A la même heure qu'hier. »

« On a donc une petite heure de tranquillité avant que la tornade n'arrive. » Plaisanta Ludivine.

***

C'est beau la neige 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant