Prologue

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Il y a un an en arrière si on m'avait dit que je me retrouverai devant le portail des devil's wolves,

j'aurais ri à en pleurer tellement ça me paraissait improbable mais me voilà devant leur immense portail en fer forgé qui contraste avec la technologie qui la contourne vidéophone ouverture automatique...

Sur les deux grandes colonnes de pierres qui maintiennent ce portail deux immenses têtes de loup qui ont l'air de dire si tu as un instinct de survie passe ton chemin surplombent la rue.

Décidant d'arrêter de réfléchir je sonne, de toutes façon ça n'est pas vraiment par choix que je suis là mais comme on dit des deux maux il faut choisir le moindre.

Malgré ce que peut dire les têtes de loups c'est mon instinct de survie qui m'amène d'ailleurs seule une menace réelle de mort aurait pu me conduire à venir parler au président du club cet homme que je ne connais pas mais que je hait du plus profond de mon âme.

Je suis certaine que ma mère de là-haut sourit à ma venue malgré les circonstances. Elle a toujours voulu que je le rencontre contrairement à moi. Pourquoi ? Parce que cet homme est mon géniteur et le grand amour de ma mère.

Je ne comprendrais jamais comment elle a pu aimer un homme qui a préféré abandonner sa famille au profit d'une vie de hors la loi immorale qui vivent de l'argent sale sans considération pour les vies détruites par leur business. Certains pourraient penser que j'ai des à priori radicaux que je juge sans connaître mais après ce que j'ai vécu je me demande qui me jetterai la pierre.

Je suis sortie de mes songes par un homme plutôt costaud mignon châtain les cheveux mi-long tenus en queue de cheval qui paraîtrait trop propre sur lui sans sa veste en cuire Mc coy suivi du patch prospect m'interpelle

-Tu t'es perdue ma jolie ??

-Non je ne crois pas j'ai besoin de parler à Cameron Adams ou plutôt dead shot

-rien que ça !! et tu lui veux quoi au prés ??

-dites lui que j'aimerai lui parler au nom de Kathleen Young.

Il me regarde en attendant une suite et comme je garde le silence il sort son tél et tape un SMS.

Je ne montre rien de ma nervosité et garde un visage impassible mais je sais que mes yeux expriment beaucoup plus que je voudrais surtout les émotions fortes mais ça se restreint aux personnes qui me connaissent vraiment.

3 minutes plus tard il m'ouvre le portail et me dit de me garer à gauche de la lignée de moto.

Un fois en place je prend une grande inspiration c'est parti !

Maya et les Devil' s WolvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant