« Je veux plus que tu viennes... »
« Je ne veux plus te voire. »
Elle doit me faire une blague. Je ne comprends pas. Je l'entends pleurer au téléphone, et ça me brise le coeur. Je sais pas quoi dire ni quoi faire. J'arrive pas à croire ce qu'elle me dis. Elle ne veut plus me voire.
Tout commence à tourner. Ma vue devient flou, et ma gorge se noue, j'ai du mal à respirer.
« Tu n'a pas le droit de me dire ça... »
« Je fais ce que je veux Lisa. J'ai plus envie de te voire ni même de t'adresser la parole. Je veux plus rien avoir à faire avec toi. »
« Pourquoi tu me fais ça ? »
J'essaie de réfléchir à comment je pourrais la faire changer d'avis.
« Comment je peux te faire changer d'avis Jennie ? Dis moi et je le ferrais, je suis prête à tout... »
« Mais tu ne peux pas changer ça Lisa. J'en ai marre c'est tout. Si je parlais avec toi c'était uniquement par pitié, tu l'avais pas compris depuis le temps ? Enfin Lisa réveille toi ! Qui voudrais être amie avec quelqu'un comme toi. »
Mon cœur me fais mal. J'ai l'impression de mourir. J'ai besoin d'elle dans ma vie. Elle fait partie de moi. Comment vivre si elle n'est plus là ? Comment je vais faire sans elle. Elle a prononcé ces phrases sans une once d'émotions. Comme si ça ne l'affectait pas.
Alors c'est comme ça que ça devait se finir ? Vraiment ?
Pourquoi ça fais si mal ?
Pourquoi je me sens trahie ? Pourquoi je me sens abandonnée ? Pourquoi me fait-elle ça ?« S'il te plaît... Jennie... Ne me laisses pas... »
« Salut Lisa... »
Je me réveille en sursauts. Je suis en sueur et à bout de souffle. Je suis déboussolée. Je pensais pas que ça allait recommencer. Je pensais que celui d'hier était exceptionnel et que j'allais vite passer à autre chose. Mais comme d'habitude j'ai eu tort.
J'arrive pas à me faire à l'idée que je vais cohabiter avec elle, partager le même appartement, dormir à quelques mètres d'elle, sentir son odeur à chaque instant, entendre son rire, voire son sourire. Je n'arrive pas à me dire que chaque jours elle sera là, à mes côtés, et que je ne pourrais pas lui parler, ni même la toucher, et encore moins la voir sourire.Je vous avoue que je sais pas comment je me sens depuis que je suis ici. Hier, quand elle à ouvert la porte, et que j'ai entendue sa voie, je ne sais pas si je voulais lui dire qu'elle aille se faire voire ou, si je voulais la prendre dans mes bras et la serrer très fort pour lui montrer à qu'elle point elle m'a manqué. Je n'ai rien fait. Je l'ai juste regardé, jusqu'à ce que Jisoo apparaisse.
Quand je l'ai vue je me suis précipitée dans ses bras. Jisoo aussi m'avait manqué. Jisoo est comme ma soeur pour moi. Je lui confiais toute ma vie, mais bien évidement je ne lui parlais pas de Jennie. Et puis avec ce qui s'est passé, nous avons perdu contact. Enfaite, j'ai arrêté de lui parler du jour au lendemain. Peut- être qu'elle me rappelait sa soeur. Sur le moment, j'espèrerais juste qu'elle ne m'en voudrait pas, mais vu comment elle a retourné mon étreinte, je crois qu'elle avait compris, et au fond j'étais rassurée. Rassurée de savoir que je pouvais au moins compter sur une des soeurs Kim.
Rosé s'est présentée puis Jisoo nous a montré les lieux. Elle nous a aidé à défaire nos valises et à nous installer convenablement.
Pour le dîner, nous avons décidé de faire des sushis. Il y avait une bonne ambiance. J'ai regardais Rosé un instant, et je me suis dit que j'étais contente qu'elle soit là avec moi. En regardant Jisoo, je me suis dit que j'étais contente de la revoir. Je ne voulais pas regarder Jennie, mais j'étais irrésistiblement attiré par l'idée. Alors je l'ai fait. J'admirais comment elle est belle. Je ne me suis pas empêchée de sourire, parce que pour une fois, j'avais le bonheur en face de moi. Elle a levé les yeux et m'a regardé. Nos regard se sont croisés une fractions de secondes avant que je ne détourne mon attention.

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You breaking me "Tome 2"
FanfictionCes trois dernières années, j'ai essayé de passer à autre chose, de ne plus penser à elle, de réparer ce cœur brisé mais, à chaque fois que je pensais toucher au but, quelque chose faisait qu'elle revenait à moi. C'est atroce de me dire que jamais...