Ce putain de monde et, ma petite histoire

Chapitre1: Ça commence

Je ne sais pas où je suis. Tout ce que je vois, ce sont des gens qui me sont inconnus, éparpillés un peu partout. Je suis juste là étonné de ma présence lorsque je remarque des corps allongées , sans vie. Je vois une femme se brûler la peau en se frottant les bras jusqu'à en saigner, une autre s'arrache le visage, un homme s'est cousu les yeux avec du fil et semble avoir fait une extinction de voix, certainement à cause la douleur. Et je ne pourrais pas décrire les autres.Tout ça est affreux. Ils ont l'air de tous souffrir de la même maladie mais laquelle? Suis-je moi aussi malade? Est-ce que moi aussi je vais faire des choses insensées et en mourir? Je tente de leur parler mais ils ne m'entendent pas. Même moi, je semble ne pas m'entendre, les seuls mots qui sortent de ma bouche sont des balbutiements incompréhensibles. Alors je cours à la recherche d'une personne susceptible de ne pas être folle. Est-ce que c'est moi qui ne suis pas normal, peut-être devrais-je faire comme eux? Non c'est du suicide et des idioties.

Ce matin je me réveille à 10h14 avec mes migraines habituelles, quand je sors de la chambre mon frère sort de la douche vêtu de sa serviette grise, il a les cheveux bouclés par l'humidité et embaume le gel douche à la noix de coco. Son air trop fier de son corps m'exaspère. On est à la maison! Pas besoin de se la péter parce qu'on a des muscles!
Bref.

-Salut! Me lance-t-il enjoué - tu ne perds pas ton temps à faire grasse mâtinée toi!

-Salut, c'est les vacances où est le mal?

-je plaisante c'est bon

Je franchis son corps de géant pour atteindre la salle de bain, le miroir est inaccessible à cause du sauna qu'a créé Owain. Je me rince rapidement le visage et rejoins ma famille au complet et débordante d'énergie dans le salon: mon père porte encore ses lunettes et à la tête plongée dans son café. Ma mère cachée par ses magnifiques cheveux blonds lutte pour garder les yeux ouverts tandis qu'elle épluche une pomme et mon frère Owain, toujours Owain a simplement mis un caleçon et surfe sur son téléphone. En temps normal, les parent lui auraient dit de s'habiller mais là non.

-Coucou

Mes parents se retournent et me regarde l'air entendu sans avoir la force de prononcer un son.

Je n'ai pas faim alors je décide de me brosser les dents. À ma grande surprise, ma dentition est pailletée... des paillettes... roses.

-Tripple andouille!! Je hurle depuis là ou je suis.

J'entends un ricanements étouffé, mon idiot de frère n'est pas capable de passer une journée sans avoir au moins fait trois bêtises.
Je referme le tube et le dépose soigneusement dans le pot à brosses à dents des parents puis en cherche un neuf pour moi. Quel gâchis.

Je me munis d'un sweet à capuche blanc quatre fois trop grand pour et enfile un jogging.

La porte de ma chambre s'ouvre en trombe.

-Loy t'attends dehors! Me crie ma mère.

-ok j'y vais.

- vous mangez ensemble et ne rentre pas trop tard.

-oui.

Je passe rapidement une main dans mes cheveux et me dépêche de rejoindre la porte d'entrée.

- Salut! me lancent mes amis presque en se jettant sur moi.

-Salut. Je réponds avec un sourire idiot.

Tous les premiers jours de vacances depuis qu'on se connaît, mes amis et moi sommes toujours sortis dehors. C'est presque une tradition. Nat  porte un masque en permanence, elle dit qu'elle se protège de la pollution. Loy ne lâche jamais son sac de sport, on dirait toujours qu'il sort de la muscu.
J'adore mes amis ils seront toujours là pour moi.

-Je euh... je vais me changer.

- non non non viens la toi! Dit Nat toute sourire en m'entraînant dehors.

-mais je...

-Chuuuuuuut tu viens avec nous et c'est tout le haricot!

- Haricot?!

-Oui!

Ils m'entrainent tout les deux hors de la maison où une vague d'air frais me fouette le visage, Nat qui me tire par la manche et Loy mes chaussures à la main. Je tourne la tête vers la maison et je vois Owain qui a enfin mis un tee-shirt me faire un "ok" avec ses doigts.

Nous nous baladons déjà depuis un petit moment des smoothies au goûts et couleurs les plus improbables à la main en parlant de tout et de rien.

Apres avoir embarqué Echora avec nous, nous longeons l'eau qui borde le parc où tous les jeunes de notre âge viennent pour fumer, rigoler fort et manger du gras.
Lorsque Nat a la légère idée de dégainer son téléphone pour écouter de la musique sous son epaisse couche de cheveux, Loy crie:

-Dinosaure!!!

Et il commence à courir comme un dératter les filles et moi sur les talons et nos cheveux dans la figure. Surtout moi avec leurs cheveux dans la figure.
Nous nous asseyons au bord de l'eau à bout de souffle.
Nous regardons nos pieds,
c'est déjà la fin des vacances.