// Pdv Alexandre//
Après une courte discussion durant le trajet qui nous menait à l'hôtel où nous allions séjourner, nous ne nous sommes plus adresser la parole, me laissant seul avec mes pensées. Cette femme n'étais, on peut se le dire, pas du tout agréable. Pourtant je n'avais pas su fermer mes lèvres, disant tout ce qu'il me passait par la tête. Même avec une personne aussi antipathique, j'étais toujours le même, après tout, les êtres humains ne changent pas vraiment.
Nous étions à présent arrivés sur le parking de l'hôtel, et je suis sorti prendre les bagages de "Mademoiselle". J'avais vraiment cette impression de n'être qu'un servant au service de sa Majesté, somme toute un homme à tout faire. Si on ne m'avait pas payé autant, je pense que la d'moiselle aurait dû se débrouiller seule. Cependant je suis bel et bien là, et Violette semble toujours dormir.
Au début de son somme, j'avais bien vu qu'elle ne dormait que d'un œil, cependant, au fur et à mesure du temps, la fatigue l'avait rattrapée et elle dormait comme un bébé.
J'ouvrit la portière, et lâcha un hoquet de surprise. Si on m'avait dit un jour que je verrait un tel spectacle.Un long filet de bave coulait au coin de la bouche entrouverte de Violette, allant bientôt s'écraser dans le cou de cette dernière. Soudain, le drame arriva, et ce fut la goutte de trop. La belle au bois se réveilla en sursaut, presque à vouloir assassiner celui où celle qui avait troublé son précieux sommeil.
Je me retenais si fort de ne pas rire, pour ne pas que ce ne soit moi qui récolte ses foudres." Debout Belle au bois dormant, un bon lit t'attend, et aussi un bon p'tit déj !
- Tais toi, je ne suis ni belle, ni endormie.
- Mais bien sûr, je te crois. Allons vite nous mettre au chaud il fait un froid de canard."A contre cœur de m'écouter, Violette pris un de ses sacs, je lui en fut d'ailleurs reconnaissant, et on se dirigea tout les deux vers l'entrée de l'hôtel.
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Nous prenions le chemin de notre hôtel, où dès notre arrivée, nous fûmes vite pris en charge, afin que nous puissions vite nous reposer.
Violette, réticente au début à manger, moment où nous sommes le plus vulnérable, au son du gargouillement de son estomac, se mis à manger goulument, ne laissant rien du contenu de son assiette.
Quant à moi, je mangeais plus lentement, souriant quelques fois à la vue de ma voisine de table qui semblait ne plus faire vraiment attention si elle était oui ou non vulnérable. Au diable les ennemis, notre seule amie ,la nourriture, est plus importante.Le ventre bien rempli, nous nous dirigions difficilement vers nos chambres respectives. Seul petit bémol, moi, étant trop occupé à essayer de détendre l'atmosphère, je n'avais pas remarqué que l'homme à l'accueil ne nous avait donné qu'une seule clé. Et celle qu'il avait en sa possession était la sienne. Avec un air désemparé, je me tourne vers Violette.
" Putain qu'es ce qu'il se passe, pourquoi tu me donnes pas ma clé pour que je puisse décéder sur mon lit ?
- Comment dire.... Dit-je avec une voix apeurée
- Quoi, tu vas vraiment me faire le coup de" Alalalala ils m'ont donné qu'une clé à l'accueil "
- Sans commentaire. Je vais aller leur demander l'autre chambre. Je reviens vit-
- Attend deux secondes. Tu vas me laisser toute seule dans le couloir pendant que tu vas mettre encore une éternité pour aller chercher cette clé ?
- Tu es grande non ? Tu peux te débrouiller toute seule je pense.
- Je tiens à rappeler que je suis ton invitée, et que une fois encore, je peux me plaindre auprès de tes supérieurs. Je pense qu'ils ne vont pas être très contents de savoir que tu foires totalement ta mission alors qu'ils t'ont payés au moins six fois ton salaire quotidien. Alors remets moi cette clé pour que je puisse dormir.
- Mais-
- Ce n'est pas toi qui a dit que je devais me reposer pour bien vivre mon décalage horaire ? En plus d'être tout le temps en retard, totalement à côté de la plaque, tu es aussi infidèle à tes propos ?
- Tiens. "Soulé, je lance la clé de ma chambre à une Violette triomphante.
" À moi la couette ! "
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"Alexandre? Appela Violette en se tournant vers l'homme aux yeux aigue-marine
- Oui Mme. Violette ?
- Est ce que... Vous voulez partager la chambre ? Il y a un grand lit et une grande salle de bain. Vous... Pourriez économiser de l'argent ?"Je commençais à sourire lentement mais j'essayais de me retenir de rire. La situation m'amuser, sans doute dû au changement d'avis soudain de Violette, qui elle commençais à perdre patience.
" Je m'excuse Violette, mais je doute que dormir ensemble n'enchantera ni vous ni moi. Soyons professionnels et gardons nos désirs charnels pour nous."
Je parti , avec un sourire vraiment amusé, ne voyant pas à quel point la jeune femme derrière moi fulminait de rage.L'idée qu'elle me propose véritablement de partager la chambre m'avait traversé l'esprit , cependant, je savait à peu près qu'avec le caractère que j'avais aperçu dans ce bout de femme, que cette proposition n'aurait jamais eu lieu, après tout, pourquoi partager ce grand lit 2 places avec un homme qu'elle connais à peine.
Le repas et le voyage vécus jusqu'ici étant trop insignifiant pour que cela compte comme une connaissance.La blonde posa ses affaires dans un coin de la chambre d'hôtel, enleva ses vêtements et ne laissa seulement que ses sous-vêtements, et se jeta dans le lit confortable et moilleux. Elle se glissa doucement sous les draps, doux et chauds. Elle n'étais pas lavée, mais qu'importe, ce n'était pas elle qui allait nettoyer, elle avait mieux à faire.
Après tout, le plus dur n'était même pas encore arrivé. Quelle corvée pensait-elle, happée doucement par le sommeil.Pendant que l'enquiquineuse dormait, je bataillait toujours à l'accueil, argumentant le pourquoi du comment je ne pouvait pas dormir avec la "jolie jeune femme" qui m'accompagnait.
Soudainement, la responsable, attirée par le raffut, pris connaissance de la situation et alla demander à la personne qui nous avait confié les clés.
Cependant, sa réponse me laissa pantois. En effet, l'employé nous avait bien donné deux clés.
Je me souvint à présent que c'était Violette qui s'était occupée de récupérer nos clés, et les avait ensuite posées sur la table du dîner. Clé, ou plutôt clés que j'avais récupéré sans me soucier du nombre.
Je demanda une clé passe partout à l'accueil, et cachant mon énervement par un calme olympien et une politesse sans égale. J'arrive en trombe dans le couloir de la chambre de la blonde, bégaye en mettant la clé dans le trou de la porte et ouvre en trombe la porte de la chambre.
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A toutes nos blessures
Historical FictionAlexandre Jaeger retourne subitement dans la ville de Bangkok en Thaïlande, où il a vécu la pire tragédie de sa vie pour un voyage d'affaires. Il va y revivre traumatismes et souvenirs douloureux, mais... Que ce passera t'il quand il va rencontrer p...