//Pdv Violette//
C'est si facile de dire que c'est la faute des autres.
La pauvre victime n'a qu'à se trouver au mauvais moment au mauvais endroit, au milieu de malentendus plus nombreux les uns que les autres.Nous n'avons qu'à faire d'une personne le bouc émissaire, pour faire taire toutes les mauvaises langues, et de faire tomber dans l'oubli un problème diplomatique.
Je trouve d'ailleurs cette situation assez ironique, j'ai déjà subit 20 ans de prison, abandonnant mon adolescence et les amours d'été. Et tout ça pour ça ? Des misérables existances que j'aurais écourtées. Ils devraient pourtant tous me dire merci, je leur ai évité une mort plus terrible et avec une relation douleur-plaisir beaucoup moins équilibrée qu'une relation bdsm.Je suis évidemment un ange, mais c'est pourtant à cause de ça que j'ai dû passer cette adolescence précieuse parmis de vieux croûtons pervers et avec le bide plus gros que le petit pois qui leur sert de cervelle.
"Attention Mesdames et Messieurs, nous arrivons bientôt à l'aéroport de Bangkok, veuillez vérifier que votre ceinture est bien attachée et veuillez éteindre tout appareil électronique pour l'atterrissage. Bon séjour à Bangkok, passagers"
Et voilà, on y est, le début de l'enfer, faire semblant de devoir ressentir de la compassion pour des familles qui me détestent tout simplement. Je pense que je devrai demander au procureur qui m'accompagne de préparer un cercueil, au cas où, on ne sait jamais, une poêle est vite partie.
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L'avion atterrit 5min après l'annonce faite, et je descendis , récupéra le peu de bagages que j'avais , et attendis. Pendant ce qu'il paraissait une éternité, attendant que mon prince charmant apparaisse.
Pourtant, ce qui courra vers moi n'était juste qu'un procureur essoufflé, transpirant et surtout en retard."Mademoiselle ! Attendez vous êtes bien Mlle. Violette Brown ? Dit le procureur entre deux respirations saccadées
- Vous êtes ? Interrogeais-je
- Excusez moi ! Je suis le procureur qui vous prend en charge pendant votre séjour à Bangkok, Alexandre Jaeger. "Il tendit sa main, espérant pourvoir serrer la mienne, mais ne recontra que le vide intersidéral, et par dessus un regard glacial.
" Vous êtes en retard Monsieur. De plus d'une heure. Que dirons vos supérieurs si ils l'apprennent ? J'imagine bien que vous aurez au mieux pour vous une réduction de salaire, et au plus réjouissant pour moi, vous serez peut être viré.
- Je... Je n'ai point d'excuses qui auraient l'air valables à vos yeux, cependant, après votre long voyage, prenez ce lait à la banane, il paraît que c'est assez bien pour l'acclimatation, avec les heures de décalage, vous savez que c'est votre estomac qui aide le plus à surmonter ce changement, alors il faut que vous mangiez aux bonnes heures, assurez vous de bien vous reposer aussi et.....____________
Il ne faisait que parler, parler, parler. J'avais pourtant bien essayer subtilement, enfin je pense, de lui faire comprendre que sa présence ne m'enchantait pas plus que ça, et même pas du tout, mais il n'avait fait que de déblatérer des inepties pendant le chemin entre le point d'attente et sa voiture.
Assez belle voiture d'ailleurs, une jolie BMW noire aux gentes argentées.
Tout en ne cessant pas de parler, il prit mes bagages, les mis dans le coffre et revint m'ouvrir tel un gentleman beaucoup trop lourd et pesant pour cette société de plus en plus basé sur l'indépendance des femmes et leur autonomie. Donc il faut arrêter d'ouvrir les portières, soyez beaufs, ça ira beaucoup plus vite pour nous de rentrer dans la voiture.Et un miracle arriva soudainement, la pipelette arrêta de parler pendant dix minutes. Dix minutes de pur plaisir.
Qui ne dura pas longtemps d'ailleurs, adieu douce solitude."Excusez moi ? Ce n'étais juste que pour vous dire le programme des prochains jours, pour que vous puissiez vous préparer mentalement. Mon supérieur ne m'a dit grand chose de ce qui vous amène ici, mais j'ai juste pour mission de vous emmener voir des familles. Des proches éloignés ?
- Je ne dirais pas ça mais si vous voulez. Dis-je avec un rictus aux lèvres
- Je vois, ce n'est pas mes affaires. Tout ça pour dire que nous commencerons la visite des familles qu'à partir de demain, vous avez donc le temps de vous remettre du voyage éreintant que vous venez de faire Mademoiselle Violette.
- Ne m'appellez pas de cette manière.
- Comment dois je vous appelez dans ce cas ? Devrais je aussi cesser le vouvoiement ?
- Violette, suffira, je suis trop vieille pour qu'on m'appelle Mademoiselle. Le vouvoiement aussi, on doit avoir le même âge.
- Dans ce cas là, quel âge as-tu ?
- 35 ans.
- Tu ne les fais pas.
- J'en sais rien, j'ai du passer ma vie précédante d'une meilleure façon que celle là. Et toi ?
- 34.
- Voilà ta réponse, je suis plus vieille, mais je n'ai pas la politesse d'une ancienne, surtout pour un an. "Nous avons arrêté cette discussion sans fin, à mon plus grand plaisir. Il restait pas mal de temps de route, indiqué sur le tableau de bord où se tenait le GPS, alors pourquoi ne pas s'autoriser une petite sieste, avec toujours un œil à moitié fermé. On ne sait jamais, un étranglement est lui aussi vite arrivé.
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A toutes nos blessures
Historical FictionAlexandre Jaeger retourne subitement dans la ville de Bangkok en Thaïlande, où il a vécu la pire tragédie de sa vie pour un voyage d'affaires. Il va y revivre traumatismes et souvenirs douloureux, mais... Que ce passera t'il quand il va rencontrer p...