Free time jour 2 partie 1

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Après ce qui s'est passé avec le mobile, chacun est partit de son côté après s'être calmé. Il y en avait qui ont eu plus de mal que d'autres pour se calmer. 

Je sors de ma chambre et pars voir le laboratoire de Shinrin que je n'ai pas encore vu pour l'instant. Donc je pars me balader et je vois Keisa entrain de ruminer des pensées.

Me: Eh... ça va Keisa ?

Elle se retourne vers moi puis soupire.

Keisa: Je sais pas quoi penser actuellement.

Me: Comment ça ?

Keisa: Fumeru, il semblait ne pas avoir grand chose à faire de la tuerie et là d'un coup il détruit toute la confiance qu'on pouvait créer d'un seul coup.

En sois je le comprends, si on compare à un tournois solo. Une seul personne gagne et tout le monde perds, un Killing game peut être comparé à ça, un seul gagne pour 15 perdants donc un survivant pour 15 morts.

Me: Non je le comprends personnellement je veux dire Seikaku, Juryo, Karada et même Bengoshi pourrait avoir le même raisonnement.

Keisa: Comment ça ?

Me: Un tribunal c'est un combat entre l'accusation et la défense serte au final on arrive à un compromis qui va plus ou moins satisfaire le côté perdant, mais au final un gagne tandis que l'autre perds. Les tournois d'escrime de Seikaku peuvent être comparé pareil, le lancé de poids de Juryo aussi, les matchs de Karada aussi. Fumeru fait simplement appliqué la règle d'un tournois. Au final il y a qu'un gagnant tout le reste doit perdre, un Killing Game fonctionne exactement pareil.

Keisa: Je vois... Comment on en est arrivé à se comparer à un tournoi de sport ou un tribunal ?

Me: Il suffit de peu pour se comparer à notre situation... Je pense qu'au tribunal de classe on va tous coopérer mais en attendant ce moment là, c'est chacun pour sa peau.

Keisa: Déjà que je n'ai pas pu capturer l'Assassin Ultime, alors comment je pourrais protéger tout le monde.

Me: Même si il est parmi nous, ça changera rien à notre situation actuel. D'ailleurs pourquoi es-tu si obsédé à le capturer ?

Keisa: L'assassin Ultime aurait d'après les enquêteurs travaillant sur la traque de ce tueur, il aurait tué mon père c'est pour ça que depuis mes 15 ans je le traque.

Je me souviens pas d'avoir tué de policier il y a un an de celà ni même avoir tué de policier tout court... Ce meurtre doit faire parti de la liste de meurtres que la police me met à dos alors que j'y suis techniquement pour rien.

Me: Je vois.

Keisa: D'ailleurs, toi et Ikomonogaku, vous cachez quelque chose j'en suis sur, je saurais pas mettre le doigt sur quoi par contre.

Me: Tu dois te tromper, je suis qu'un comptable comme un autre et pour Imonogaku je saurais pas dire je la connais pas assez.

Fichu instinct de policier faut que j'évite de trop parler quand elle est autour.

Keisa: Si tu le dis, mais je t'ai à l'oeil.

Me: D'ailleurs comment t'as fait pour devenir l'ultime policière ?

Keisa: Mon père est enquêteur pour la police, ma mère est comissaire de police, donc j'ai grandis dans un environnement de règle. Un jour je suis allez au commissariat que tient ma mère et elle m'a montrée les ficelles du métiers.

En même temps quand tu es dans une famille de représentant de la loi statistiquement t'as plus de chance d'en devenir un.

Me: Ton père t'as rien montrée ?

Keisa: Non, tu sais la règle de confidentialité on parle pas des enquêtes en cours à sa famille. Même si je l'ai vu souvent être avec dix autres inspecteurs de polices venant du pays entier venir dans la salle de réunion du commissariat.

C'est peut être ces onze là qui me traquaient depuis mes 14 ans, pas très doué quand on y pense. Ils m'ont fait perdre qu'une planque en deux ans et celle que j'utilises le moins en plus de ça.

Keisa: Puis à 13 ans j'ai travailler à la circulation pendant les vacances avec les quelques agents sur place. J'avais pas d'armes de services bien sur, je regardais les agents sur place faire la circulation et m'expliquer comment ça marche.

Tout les policiers que j'ai connu qui ont essayé de me chopper en course poursuite ont tous commencé à la circulation. Si même la "Policière Ultime" commence à la circulation ça fait mal de savoir ça. La justice dans toute sa splendeur.

Me: Et après la circulation ?

Keisa: A 14 ans j'ai commencé les patrouilles, j'avais toujours pas d'arme de service juste un taser. Et là j'ai vu pour la première fois l'Assassin Ultime, il avait une capuche et en plus de ça d'après les témoignages, il portait une perruque et des lentilles qui change la couleur de ses yeux.

Tu crois quoi, on sait se déguiser où on sait pas.

Me: Et c'est à 15 ans que tu as été entraîné dans l'affaire ?

Keisa: Pas exactement, c'est au début de ma quinzième année que j'ai commencé à chercher l'Assassin Ultime mais c'est à la fin de mes 15 ans que la police m'a enfin donné une mission officiel vu qu'Hope Speak m'admettais en tant que l'Ultime Policière, trouver et capturer Kira Kidoku même si je pouvais pas savoir si il ment ou pas car Hope Speak est connu pour cacher les informations des élèves à "problèmes" comme un assassin par exemple.

En même temps, je serais jamais venu à Hope Speak en ne sachant pas ça. Sérieux pourquoi passez 3 ans à fuir la police et autre pour au final me faire chopper dès mon entrée à Hope Speak ça a pas de sens.

Keisa: D'ailleurs toi, comment es-tu devenue comptable.

C'est partit pour inventer une histoire, je devrais être renommé Ultime Acteur parfois. Après, est-ce que déformé la vérité c'est vraiment jouer un rôle ?

Me: Mon père adoptif travaillait en tant que Commisaire de compte, il m'a montré les ficelles du métier. Après ça je l'ai vu galérer à voir le lien avec une fraude fiscale d'un compte secret. A 13 ans je lui ai trouvé la solution, ensuite j'ai travailler pour d'autre entreprise par bouche à oreilles et j'ai finit par avoir mon Titre Ultime.

Keisa: Plutôt courte comme histoire.

Me: Tu sais parfois y a pas grand chose à dire sur comment on obtient notre titre.

Keisa: C'est pas faux...

Je crois qu'elle sait que je cache quelque chose.

Keisa: Au faite, je t'ai vu avec Hikoki a la première investigation.

Me: Oui et alors ?

Keisa: Merci de l'avoir aidé, Hikoki est la plus fragile d'entre nous c'est pour ça que je voulais faire un climat de confiance à la base. Evité que certain comme Hikoki craque sous la pression et la peur et qu'il finisse par tuer.

C'est vrai que dans un climat de confiance on baisse plus facilement notre garde mais l'envie de tuer est moins présente tandis que dans un climat de conflit tout le monde est sur ses gardes mais l'envie de tuer est plus présente.

Me: Faudra que tu remercies Gengo d'avoir calmé Hikoki aussi.

Keisa: C'est sur d'ailleurs j'y vais de ce pas à plus tard Kakei.

Et elle est partit. Je sens qu'après le Killing Game si on s'en sort sans trop de perte, je vais avoir une tonne de problème surtout avec Keisa.

Danganronpa I9: Despair KillingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant