L'écrivain et le musicien

Chapitre 2: Le musicien

Le chapitre 2,
En espérant que ça vous plaira,
Bonne lecture ! ;)
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Il n'entendit que vaguement son stylo
tomber. C'était lointain. Il était fatigué. Trop fatigué. Épuisé. Il n'arrivait plus à composer. Ça ne lui était pourtant jamais arrivé. Il avait toujours eu quelques chose à raconter, le besoin de s'exprimer, à travers sa passion, la musique.

Alors, là dans sa chambre, sa guitare en main, à côté de son piano et de son violon, devant une partition vide, son stylo par terre. Il avait besoin de sommeil, il n'arrivait plus à réfléchir correctement, ni à penser. En même temps, ça faisait presque deux jours qu'il n'arrivait plus à dormir, sa fatigue était parti, loin. Mais, maintenant, elle revenait, à vive allure.

Alors, mollement, il se dirigea vers son lit, s'allongea, et s'endormît, au moment même ou sa tête eu touché son oreiller. Ce fut plusieurs heures plus tard, qu'il se réveilla, un peu plus ressourcé. Cependant, il était perdu.

Il avait appris à jouer d'un instrument et lire le solfège très jeune. Ses parents avait mit un point d'honneur à ce qu'il puisse savoir jouer de la musique, et avoir une fibre artistique, le rendant plus sensible. Ça avait été, pour le blond, l'une des meilleures -si ce n'était la meilleure- idée qu'avait eu ses parents.

Tout de suite, il avait aimé la musique, il passait la plus grande partie de son temps à apprendre le solfège, jouer de ses instruments et écouter d'autre musicien. Ses parents l'avait donc amené à des concerts de musique classique et d'opéra. Il avait grandement aimé, pour ne pas dire complètement adoré. Il avait tout de suite adopté la musique, toute les sortes de musique. Elle avait fait partie intégrante de sa vie tôt, il avait vite rêvé de pouvoir en vivre. Grâce à son professeur et son travail acharné, il avait appris à jouer du piano, du synthétiseur, de la guitare acoustique et électrique, du violon, du violoncelle, de la batterie, de la harpe, de la flûte à bec et de pan, et de la clarinette. Il avait également appris à chanter.

C'est alors, à ses 6 ans qu'il demanda à ses parents, si il pourrait entrer au conservatoire de sa ville. Ses parents avaient accepté, se disant que ça ne pourrait lui apporter plus de bien que de mal. Étant doué de nature, il avait vite été remarqué, on lui avait demandé de jouer dans des orchestres d'enfants, pour toutes sortes d'occasions. Il avait d'ailleurs participé à plusieurs concours, qu'il avait pour la plupart remporté.

Mais voilà, un bonheur n'arrivant jamais seul, ses parents étaient riche. Les grands-pères de Katsuki avaient monté une entreprise, qui avait très bien marché, les rendant millionnaires. Les parents du blond en avaient hérité, et c'était marié, puis avait eu Katsuki. Pour beaucoup, ça aurait été un rêve de grandir dans la richesse, sans problème. Mais pour Katsuki Bakugo, ça a été très vite un problème. Ses parents gérant ensemble l'entreprise, n'étaient pas souvent présents. Mais cela ne dérangeait pas beaucoup le blond, étant plongé dans la musique, il travaillait, et donc ne remarquait pas vraiment leur absence. Les parents du blond avait toujours réussi à être là pour les moments important de leurs fils.

Ce n'était pas là que résidait le problème. Il était dans l'image. Ses parents l'emmenait souvent dans des banquets et autres auquel beaucoup de personnes aisées devait assister. Il devait également paraître toujours parfait, avoir une allure parfaite, des habits parfaits, une apparence parfaite, un caractère parfait, des notes parfaites, des amis parfaits. Il devait être parfait. Il n'était libre de rien, ne pouvait faire aucun choix, sa vie étant déjà programmé. Il était né dans un seul but, reprendre l'entreprise familiale. Son existence de résidait que dans un seul but. Alors même si les parents de Katsuki avait été d'accord de le faire entrer au conservatoire, ce n'était qu'un loisir, ce qu'était l'évidence de Katsuki de faire de la musique toute ça vie et d'être rémunéré, n'était qu'une blague pour ses parents. Un artiste dans la famille, et leurs propre fils, quelle idée !