Je me suis trouvé un abris sous un pont. il pleut. j'ai peur. Des tas de femmes passent devant avec des tenus aussi courtes les unes que les autres. Mais c'est le seul endroit ou j'étais abritée de cette pluie qui tape contre le sol en rythme. Je m'ennuie tellement que j'invente des chansons avec pour instruction le son de la pluie. Cela va bientôt faire trois jours que je suis blottie contre ce morceau de pont. J'ai faim. La pluie ne s'arrête pas et bientôt elle inondera ce pont. J'ai l'impression d'être un réfugié. je comprend maintenant leur souffrance. Même si je suis la seulement depuis trois jours, je comprend toute leur souffrance, leur peur et le tas de questions qu'il doivent se poser. Je suis donc la, a pleurer sur mon sort. Je n'ai aucune idée de comment je vais pouvoir me sortir de la. J'ai plusieurs fois essayer de parler a ses femmes qui passent devant moi. Certainement des prostitués. Je les plains. Elle parlent toute un langue que je ne comprend pas. Peut être suis-je dans un autre pays. Ou peut être que ses femmes sont toutes d'une origine différente. J'essaye d'imaginer leur vie. Elle doit être rempli de mal-etre et de peur.
Il est 13h30, une femme vient me réveiller. Elle me demande ce que je fais la. Je n'ai parler a personne depuis des jours alors je lui raconte tout. Comment et pourquoi je suis arrivée la. Elle doit me prendre pour une folle. Mais cette dame est chaleureuse.Elle parle ma langue et a la suite de mon histoire elle rigole. Je suis vexée. Je me lève pour partir quand soudain cette femme me retient et me dit qu'elle a vécu la même chose que moi. Un accident soudain, un réveil a l'hôpital et aucun proche qui n'existe. Je lui demande comment a t-elle réussi a se sortir de la. Elle me répond avec de la tristesse dans ses yeux que a mon âge elle aussi est venu se réfugier sous ce pont et que la seule solution qu'elle a trouver pour gagner un peu d'argent et se nourrir c'est d'être une fille de la rue. Je pleure. Je pleure si fort que cette dame vient me faire un câlin. Elle fais les memes câlins que ma maman. Mais son odeur n'est pas similaire. Elle me donne le peu de nourriture qui lui reste. Un bout de pain avec de la mayonnaise et de la salade. Elle ma dit que c'etais son fils qui lui a préparer. Un fils? certainement non désiré avec un homme dont elle ne souviens même pas le visage. Elle me propose de m'héberger le tempsnque je trouve un travail et comme sa je pourrais m'occuper de Mathéo, son fils. J'accepte .
On arrive devant sa maison. Ou plutôt sa cabane. Les larmes me montent rapidement aux yeux en voyant dans quel taudis elle vit elle et son fils. Son fils m'accueille en me faisant un câlin. Je n'ai jamais trop aimé les enfants.. mais celui la c'est différent. J'ai l'impression d'avoir un lient qui nous lient lui et moi. Elle faire le tour de sa seule pièce et me montre le ouïe vais pouvoir dormir. Elle me demande si je peux aller faire un tour dehors pour qu'elle puisse discuter avec son fils. Je sors et je le vois. Lui.
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papillons
Teen Fictionma petite vie a moi, ma routine, et pourtant depuis séjour la, tout semble différent.