0.7(vraie version)

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Sorry j'avais publié un brouillon hier donc ce n'était pas la bonne version!! Voilà la bonne version


bonne lecture ;)












-Et avec Laurie? Ce n'est pas possible?

Il hausse les épaules.

Elle l'a fait tomber amoureux de la ville quand même. Je pense qu'il se ment à lui-même. Il a atteint son idéal. Et comme tout être normal, il est déçu de celui-ci aux apparences extraordinaires. Comme elles sont trompeuses.

Un idéal n'est pas impossible à atteindre. Nous mettons la barre trop haute par peur d'un jour faire face  à celui-ci et d'être désillusionné. 

-Partage moi ton avis, il appuie ses coudes sur ses genoux pour mieux m'épier.

Cette fois, je lui dévoile mes pensées.

-Intéressant. Il se redresse. Mais tu as tort. J'ai déjà ressenti cet amour mais comme je te l'ai dit, je n'ai pas pu le saisir. Je me contente de ce que j'ai maintenant.

J'ouvre la bouche mais il me coupe.

-Et toi, tu l'as déjà ressenti?

Plusieurs images surgissent.

-Vu ton sourire, je suppose que oui. Je suppose aussi qu'il t'a brisé le coeur.

Je hausse un sourcil.

-Tu m'avais dit que tu faisais une croix sur l'amour l'autre fois.

Je détourne le regard. C'était douloureux à l'époque. Mais maintenant, je peux en rire.

-Il s'appelait Aiden. On a jamais rompu. Mais ses parents l'ont envoyé dans un internat en Suisse. Il était quelques peu turbulent.

Il sourit et me pousse à continuer.

-J'avais 16 ans. Il en avait 17, presque 18. C'est le frère de Charles, précisai-je en le regardant.

-Connais pas, dit-il rapidement pour que je continue. Il a l'air extrêmement attentif. Ça doit être parce que c'est la première fois que je vais réellement m'ouvrir.

-C'est grâce à lui que j'ai commencé la danse et que j'ai donc rencontré Charles et Esther. Je souris. C'était très intense entre nous. Je ne voyais que lui. Il me regardait si joliment. Il me parlait de manière si poétique. Il me touchait si délicatement. Il produisait un tourbillon d'émotions en moi. Je vivais un vrai rêve.

Je ne peux empêcher mes lèvres de s'étirer durant mon récit. Je me rappelle de tout. C'était si agréable, court mais fougueux.

-Et d'un coup, tout s'est arrêté. Je baisse la tête. Sans au revoir. Ni dernier rendez-vous. Juste rien. Il avait disparu. 

Il m'avait laissé. Mais je ne lui en veux pas. On ne lui avait pas donné le choix.

-Tu ne l'as plus revu depuis le temps?

Un pure déliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant