❤️CHAPITRE DE MA VIE❤️

Deuxième chapitre :

CHEZ NDEYE À MERMOZ

Amy: Madame? Il y'a votre belle mère au salon qui vous demande ?
Le brosse à dents que je tenais s'échappe de ma main.
Rien qu'à entendre son nom me fait flipper.qu'est ce qu'elle me veut encore enh?
-Ndeye : Dites lui que je serai au salon dans quelques minutes.
-Amy: D'accord Madame !

Je descends les escaliers prudemment !
Elle se leva des qu'elle m'a vue arriver.
-BELLE MÈRE : Sois tranquille ! Je viens en paix!
-NDEYE : Bonjour Belle mère !

Elle s'assoit de nouveau et je fais pareille.

Silence radio puis..

-Elle : Ndeye! Tu sais ? Si la vie m'a appris une chose c'est: On ne peut rien régler dans la force.
Donc je suis venue te demander une faveur.

-Ndeye : Je t'écoute maman!

-Elle : Ndeye dans notre famille on a nos traditions.une femme doit toujours rejoindre sa co-epouse même si c'est pour quelques mois ensuite elle pourra prendre un appartement.
Je sais qu'on se sent pas du tout toi et moi mais je te promets que rien de ce que tu imagines n'arrivera..

-Ndeye : Je comprends toujours pas là où tu veux en venir.

-Elle : Habib t'a rien dit?
On voudrait que Coumba vienne habiter avec vous quelques temps après elle pourra rejoindre son appartement.c'est ce que la tradition veut!
Je reste silencieuse un instant.
-Ndeye : Je vais y réfléchir mûrement !

Elle me regardait.elle croyait quoi? Elle va réussir à m'amadouer facilement.Quelle traditions exige que deux co épouses doivent habiter forcément ? Foutaise!! Son ère de sainte mis touche m'impressionne pas.c'est juste pour aujourd'hui car c'est dans son intérêt.
-Elle : Bah j'y vais! Passe une bonne journée !
Je l'accompagne jusqu'à la porte.
-Ndeye : Au revoir!!

UNE SEMAINE PLUS TARD.

NDEYE
J'ai finalement eu l'adresse de la dame dont mon médecin gynécologue m'avait parler.elle s'appelle khadidiatou fam.elle vit à grand dakar.
On a échangé,il y'a deux jours et je m'y rend comme ça dans ma voiture.

Je ne sais pas pourquoi je suis stressée ?
Arrivée.je monte les escaliers.une fois devant l'appartement je sonne.
Elle vient m'ouvrir.
Elle souriait en me voyant.
-Vous devez être Ndeye ?
-Ndeye : Oui c'est moi!
-Elle: Entre s'il vous plait?

J'entre en contemplant l'appartement,il avait une belle décoration de l'intérieur.
Je m'assois au salon.
Elle revient de la cuisine avec un plateau.
Elle me serve du jus de fruits.
-Ndeye : Merci!!
Elle s'assoit en me contemplant.
-Khadidiatou : Alors Ndeye? Comme ça vous avez tenue à me voir.
-Ndeye : Oui khadidiatou ! Au faite. Ça fait cinq ans que je me suis mariée et j'arrive pas à tomber enceinte.j'ai fais tout sorte de traitement mais rien.
Le docteur Cherif dis que mes chances deviennent de plus en plus minimes.
Et quand il m'a parlé du miracle qui vous ai arrivé j'ai vite sentie le besoin de vous voir et de me confier à toi.

Elle me regardait et ne disait rien.puis..
-Khadidiatou : Tu sais ma chérie ? J'ai vécue pire que toi.tu as quel âge ?
-Ndeye: J'ai trente et un ans!

Elle souriait.
-Khadidiatou : Tu es encore très jeune.moi j'ai cinquante deux ans actuellement.je me suis mariée à l'âge de vingt sept ans.
Mon mari et moi on avait plein de rêves.On voulait cinq gosses .
Il est l'aîné de sa famille donc j'ai rejoins la maison familiale à Ben tally.il y'avait aussi les femmes de ces deux frères cadets.
toutes les deux avaient des enfants.
Moi j'étais toujours stérile.
La famille m'avait mise à l'écart de tout.ma belle mère m'aimait bien mais mes belles sœurs me rendaient la vie impossible.je passais mes nuits à pleurer et à s'apitoyer sur mon sort.mon premier médecin gynécologue m'avait clairement dit que je pourrais pas tomber enceinte mais j'avais toujours une lueur d'espoir par la suite j'ai contactée un de mes amies qui m'a mis en rapport avec le docteur Cherif.
Après plusieurs traitements lui aussi m'a confirmé que mes chances étaient très minimes. imagine Ndeye?j'ai eu mon unique fils à quarante huit ans. Un vrai miracle de dieu! Ce qui veux dire que j'ai fais vingt et un ans de mariage sans avoir d'enfant.et le plus grave au moment où j'ai eu cette grossesse j'étais à deux doigts de la ménopause.
Ma grossesse était très compliquée et risquée.
NDEYE si je t'explique tout cela c'est pour que tu ne baisse pas les bras.ne perd jamais espoir.le miséricorde est là pour nous et il entend nos prières.dans cette vie tout peut arriver.il faut juste y croire.

Je souriais et lui tends la main.
On se serrait nos deux mains affectueusement.

-Ndeye : J'ai ce même problème avec ma belle famille.moi contrairement à toi ma belle mère m'aime pas.elle a tout fait pour que mon mari épouse sa cousine.
-Khadidiatou : Le plus important est que ton mari te soutienne dans ces moments.moi j'ai eu de la chance. mon mari m'a toujours défendu face à sa famille.il savait que je me sentais plus à l'aise là-bas donc il m'a pris cet appartement.
Ma chérie sois forte.

-Ndeye : Oui j'essaie d'être forte mais il m'arrive de craquer bien que mon mari est vraiment quelqu'un d'adorable.il me soutienne et me respecte.je veux vraiment lui donner le bonheur d'être père.
-Khadidiatou : Si c'est ce qu'il y'a de mieux pour toi tu l'aura.je te promets.

-Ndeye :Merci vraiment au fond du coeur khadidiatou.tu sais pas l'effet que ça me fait de me confier à toi.pour une fois je discute avec une personne de même expérience.
-Khadidiatou : Je suis très contente de discuter avec toi?
-Ndeye : Et le petit bout de chou! Il est où ?
-Khadidiatou : Il est à la garderie à quelques pas de la maison.si tu veux je t'amène le voir?
-Ndeye : Bien-sûr ! Je suis partante.
-Khadidiatou : il s'appelle Muhamed ! Il est très adorable mais turbulant aussi.
Je souriais.
-Ndeye : J'ai un fils adoptif,il s'appelle Latif.
-Khadidiatou : Génial ! Vous avez fais l'adoption?
-Ndeye : Non du tout! C'est le fils de ma meilleure amie.Sa maman est décédée à l'accouchement et jai eu la garde.Il est devenu un jeune homme.il  neuf ans.
-Khadidiatou : Ah machalah !

Arrivée.je regardais les enfants courir dans la cours.je vois deux jumelles qui attire mon regard.elles sont si mignonnes.leur maman doit être au anges avec deux pareilles.
Le petit Muhamed en nous voyant .il vient se blottir dans les bras de sa maman.
-Lui: Maman tu es venue me récupérer ?.
-Khadidiatou :Non mon prince ! Il n'est pas encore l'heure. Je suis venue avec une tata qui voulait te connaître.
Il me regardait toute collant à sa mère.il est si mignon !
Je lui tend la main.
-Ndeye : Bonjour Muhamed !
-Khadidiatou : Allé donne la main à tata.
Il me serait la main.
-Ndeye : Enchantée moi c'est Tata ndeye !
Il souriait.
Une des éducatrices vient vers nous toute souriante.
-Elle : Bonjour ! Il est l'heure du goûter.alle viens rejoindre les autres.
Il s'en aille avec la dame.
-Ndeye : Tu as vraiment de la chance! Il est si merveilleux.
On marchait ensemble, arrivé à ma voiture.
-Khadidiatou : Merci vraiment pour la visite.
-Ndeye : C'est à moi de vous remerciez. pourquoi pas je t'invite chez moi un de ces quatres.toi et le petit.
-Khadidiatou : Ce sera un honneur pour moi!
Son téléphone sonne.
-Excuse moi je prends l'appel !
-khadidiatou : Oui pape Malick! Ça fait un bail? Ah bon tu reviens quand ?
Ooh mon dieu! Ma tante sera vraiment ravie.
Oui bien-sûr ? Ton neveu est un Monsieur maintenant très têtu ce gosse .
D'accord pas de soucis !
Allé bisoux bye.
Je souriais.
-Elle : excuse ndeye! C'est un de mes cousins.cela fait des années il est parti en europe.il m'appelait pour me dire qu'il a finalement eu ces papiers et qu'il allait venir en vacances.
-Ndeye : Ah c'est bien ça ! Allé bye ma puce!
-Khadidiatou : Au revoir!