Destin lié à un Vampire [En Réécriture]

Chapitre 11 ✅

Helloo ! Comment allez-vous ? J'espère que vous allez bien, je sais que ça fait longtemps que je n'ai pas écrit la suite de cette histoire, tout simplement car je ne trouvais pas de l'inspiration. Vu que je continue à écrire la suite, j'en ai enfin ! ;) Bon, bonne lecture à vous et enjoy 🤍

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Tous les paires d'yeux étaient dirigés vers moi en entrant dans la très grande et belle salle ( ça doit être la salle du trône) suivie d'Heidi. Je voyais toutes les personnes se tourner en ma direction. Je me crispais et baissais instinctivement les yeux. J'avais l'impression que c'était une cérémonie. Ils étaient tous habillés avec des vêtements que les gens d'avant portaient au 18 eme siècle. Et ils étaient au moins une dizaine, plus qu'une dizaine, c'était tout un peuple ! Je n'osais même pas les regarder. Était-ce... de la crainte ? Non. Mais alors pourquoi cette réaction si soudaine ? Mon corps ne voulait même plus m'obéir. A la base, j'étais celle qui n'avait pas peur des gens et j'hurlais haut et fort ce que je pensais mais là..
Je ressentais une telle puissance en eux, comme s'ils pouvaient dominer le monde et ils étaient tout à fait capables de le faire. Bien sûr, ils n'étaient même pas humains, c'étaient des vampires et j'étais leur proie. Mais ce collier ne me protégeait- il pas ?
D'ailleurs, le collier ne brillait plus.

En relevant tout doucement les yeux et en avançant toujours prudemment, je discernais dans les yeux de toutes ces personnes de la surprise mêlée à de la.. peur ? J'entendis des chuchotements qui provenaient de la foule, ils disaient à peu près la même chose:

- Alors c'est elle... Dit quelqu'un.

- C'est l'humaine !  Affirma un autre.

- L'Ame sœur du roi.. ! Continua un autre.

Ils s'écartaient tous de mon passage et je distinguais droit devant moi Matthew, assit sur son grand trône et deux autres personnes assises sur les deux chaises imposantes de chaque côté du trône de Matthew. Je pouvais voir une très belle femme blonde ainsi qu'un bel homme aux cheveux bruns.
Des « gardes » les entouraient.
Qui étaient ces 2 personnes ?

C'étaient déjà des vampires car ils étaient tellement beau, sans aucune imperfection et émanaient une prestance inhumaine.

Le roi se leva, suivit des deux autres. Je les fixais, éblouie par leur beauté et plus précisément celle de Matthew.

- Je suppose que vous savez tous ce que signifie le collier qu'elle porte autour du cou ? Cela signifie que plus personne ne doit l'approcher, encore moins la toucher. Ce collier a été transmît de génération en génération, celle promise aux plus grands rois. Puisse ce collier accomplir son œuvre !

Toute la foule acclamait et applaudissait le roi avec force et ferveur.

Devant moi, je distinguais la belle femme aux cheveux blonds aux yeux verts perçant se tenant toujours au côté de Matthew, me regardant d'un petit sourire en me scandant du regard.

J'étais comme hypnotisée face à elle, son regard me transcendait ! Quelle aura! Je me faisais toute petite. J'avais l'impression qu'elle pouvait lire en moi, que j'étais un livre ouvert où elle pouvait tout savoir de moi sans exercer aucun effort. Et ses yeux... quelle puissance. J'étais très perturbée. Je ne pus lui faire face et  je détournais le regard, mal à l'aise.

Les acclamations du peuple prirent fin et Matthew s'approche dangereusement de moi avant de me chuchoter à l'oreille:

- Que dirais-tu d'une valse ? Allons danser...
Fit-il.

Je sentis son souffle près de mon cou. Énième frisson. Il me tendit sa main en s'abaissant légèrement. J'étais un peu gênée mais je ne pouvais pas refuser, avais-je même le choix ?

Doucement, je lui tendis la mienne avant de sursauter légèrement au contact de sa main. Quelle était froide ! Il se redressa et nous emmena au centre de la salle où tout le monde nous encerclait. Je voyais des femmes qui me regardaient d'un air jaloux, qui se tueraient pour être à ma place.
Je n'osais même pas imaginé ce qu'elles pensaient de moi là, tout de suite. Elles voudraient sûrement me tuer, me déchirer, boire tout mon sang. Me voir morte et être à la place de cette jeune fille humaine insignifiante et pourtant si importante pour le roi.

Une fois au centre de la salle, j'entendis soudainement de la musique, mais pas celle de notre époque, bien sûr, mais de leur époque à eux, style 16 eme siècle. Une douce mélodie retentit dans la salle.
Du piano, de la harpe... c'était beau.

Je regardais mon « partenaire » de danse en face de moi. Il me regardait avec des yeux doux et un petit sourire, prêt pour cette danse. Le problème: je n'avais jamais dansé ou valsé sur ce genre de musique. C'était la première fois. Il remarqua que je ne savais pas comment m'y prendre et m'aida.
Il plaçait ma main sur son épaule et l'autre sur sa main à lui, tandis que lui, pose sa propre main un peu en dessous de mon dos, juste au-dessus de mes fesses. Je frissonnais. J'avais chaud d'un coup et j'arrivais difficilement à avaler ma salive. C'était la première qu'il me tenait ainsi, j'étais encore une fois très perturbé. Je repensais à la main qui se tenait toujours sur mon dos.

Reste calme. Souffle. Inspire et expire. Tout ira bien.
Même si tout le monde te regarde... et ce « tout le monde » n'était pas n'importe quelles personnes. Surtout celui qui se tenait juste devant toi. Bon. (Et la main..)

Il commença à bouger doucement, calmement. Toujours en me regardant, ne me lâchant pas du regard. Il avança, m'imposa son rythme. Devant, derrière, sur le côté.., j'étais sous l'emprise de ses pas de danse. Il me guidait, doucement, me dictant les pas avec son corps, me faisant tournoyer.

Je ne le lâchait pas des yeux, et lui non plus. Toujours en osmose, me guidant avec son corps musclé que je pouvais deviner, ma main sur son épaule, en touchant le muscle qui se contractait de temps en temps.

J'avais l'impression que le temps s'arrêtait, qu'il n'y avait que nous. Il me regarda avec une telle intensité que je crus ne pas supporter, perdre contenance et le lâcher mais il me tenait fermement contre lui pour que je ne tombe pas. Finalement, la musique avait fini par s'arrêter et tout le monde applaudissait notre prestation. Ses mains me lâchaient doucement tandis que moi, je ne bougea pas d'un pouce, le fixant toujours. J'étais complètement hypnotisée par lui.

Il se pencha et son souffle atteignit mes oreilles, je ratais un battement de cœur et mes joues viraient au rouge pivoine:

- As-tu aimé  ? Me susurra-t-il.