Les sans-abris

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Chaque nuit

Il rêve d'une vie

Où il aurait un abri

Un toit rien qu'à lui

Le froid le mordait de toutes parts

Tandis qu'il regardait la grande gare

Une gare dans laquelle les gens pouvaient se payer

Un ticket de train comme un café

Qu'il enviait ces personnes !

Qui, sous un toit, au chaud, s'endorment.


Un jour peut-être

Il pourra dormir ailleurs que sous un hêtre

Malheureusement il est nomade par obligation

Les sédentaires, eux, aux pauvres ne font pas attention

À tous les sans-abris

À ceux qui vivent sous les ponts

Je pense à vous, vous occupez une part de mon esprit

Mais je n'ai pas les pouvoirs

De faire autre chose que voir

Que personne ne vous répond.

À fleur de motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant