Elle se tenait là debout, dans la boutique de couture de sa mère.
Elle ne bougeait pas et parlait peu, mais son visage transmettait de magnifiques émotions qui feraient vriller le coeur de n'importe qui.
C'était une jeune fille pure et innocente sur le monde, mais son rêve était d'être aussi forte et robuste qu'un homme. Mais pas un homme uniquement virils.
Non, elle pensait à être un homme timide et romantique avec les jeunes femmes.
Mais ça, ça lui était impossible tant par sa foie en dieu que part son époque.
Samelia était une jeune fille de 17 ans née en 1620.
Et pour tout dire, ses journées n'étaient pas si remplie que ça, elle restait debout devant la boutique familiale pour essayer d'appater certains clients et de les faire même acheter.
Sa famille ne manquait en rien, mais sa mère, Isabelle était une femme très avare.
En effet, le chef de famille étant décédé dès le plus jeune âge de Samelia, Isabelle ne voulait que argent et réconfort dans la chaire des hommes qu'elle pouvait trouver dans les tavernes de la ville le soir.
Samelia, elle, restait à la maison pour s'occuper de ses 5 petits frères et sœurs, tous nés part les folies de leur mère.
Elle n'aimait pas sa vie, non.
Mais elle n'avait pas le choix, et gentille comme elle était, elle ne disait jamais non.
Un matin comme tous les matins, elle se leva et se dirigea vers la chambre de sa mère pour la réveiller, se préparant à découvrir un nouveau visage inconnu aux côtés de sa génitrice .
Mais en ouvrant la porte, se fut uniquement un long silence qui se fit entendre.
Là dans le lit, personne. Et pas la trace que quelqu'un y ai dormi la nuit.
Samelia soupira, pensant que sa mère avait peut-être fini sa nuit chez quelqu'un d'autre.
La jeune fille ne s'interloqua pas plus que ça et allait s'occuper de la petite fratrie, leur distribuant chacun leur argent de poche et leur rappelant de faire attention et d'être respectueux si ils croisaient des gens de la bourgeoisie ou de la noblesse.
Ils étaient bourgeois, mais Samelia accordait une grande importance au respect envers les gens de la même classe qu'eux.
Les enfants âgés de 7 à 12 ans sortirent de l'appartement presque en courant tellement ils étaient heureux de pouvoir s'amuser dehors en cette journée ensoleillée.
Samelia dut ouvrir la boutique et la gérer seule, c'est quand le clocher de l'église Saint Eustache sonna les 17 heures que l'adolescente commença à sincèrement s'inquiéter.
Elle ferma la boutique plus tôt que prévu et se mis à faire le tour du quartier à la recherche de sa mère.
Mais malgré les gens l'ayant vu la veille, la femme restait introuvable.
Sur les coups de 20 heures Samelia n'eut pas le choix de rentrer pour préparer le dîner et s'occuper de ses frères et sœurs.
La soirée se passa dans l'anxiété, mais l'aîné fit mine que tout allait bien pour ne pas alerter les petits.
Dans la soirée quelqu'un vint toquer à la porte, Samelia s'y rua en espérant que c'était Isabelle, mais elle fut déçu en ouvrant la porte et découvrant son voisin, Alois.
Pas qu'elle ne l'aimait pas, bien au contraire, elle en était follement amoureuse, mais leur amour était impossible.
Alois était un homme de 21 ans, noble et fiancé depuis sa naissance à une duchesse.
