Unconditionally

33.

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Nikita De La Cruz

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Quasiment une semaine est passé depuis ce jour la, et je suis toujours sous le choc de ce que j'ai vu cette après-midi la aux Tartêrets. J'ai repris les cours le lundi, mais je suis complètement déconnecté, et tout le monde l'a remarqué, surtout mon père, qui m'a convoqué dans son bureau aujourd'hui aprs les cours.

- Bon Nikita, tu compte m'expliqué ce qu'il se passe la ? il me dit

Je ne répond pas, je regarde un point sur le mur derrière lui.

- Nikita ! il cri

- Mmh

- Qu'est ce qu'il t'arrives ? En cours tu es complètement déconnecté, tes professeurs ne comprennent pas, et moi non plus ?

Comment lui expliquer ? Un mec de la cité de mon copain, tu sais l'algérien que tu ne veux plus que je vois, a planté un autre mec, qui lui et un ami de mon copain et également un de mes amis, et ce mec est dans le coma, d'après les pompiers, si je n'avais pas eu le réflexe de faire pression sur sa plaie, il aurait pu mourir. Alors comment te dire que tes ballets de merde et les cours je m'en fou clairement.

- C'est parce que je t'ai interdit de voir ce garçon ? je lève les yeux vers lui, énervé, mais ma puce, les jeunes des cités ne sont pas des personnes fréquentable

- Qu'est-ce que t'en sais ? T'as déjà vécu dans un cité ? Nan alors avant d'ouvrir ta bouche ferme la un peu

- Bon, il a tapé du poing sur le bureau et s'est relevé face a moi, maintenant je vais être plus clair avec toi, si tu continue de te comporter comme ça, ça va mal aller pour toi jeune fille, ici tu es dans une école, ou des centaines de jeunes filles rêve d'être, alors tu vas arrêter ta comédie et te reconcentrer sur tes études c'est clair ?

J'hoche la tête pour seule réponse, et quittes son bureau pour sortir de l'établissement. Je marche doucement, quand deux silhouette sur le trottoir d'en face m'interpelle, je m'avance vers eux.

- Salut la p'tite, me dit Omar

- Salut, je lui répond avant de lui faire la bise a lui et Casper, qu'est ce que vous faites la ?

- Y a quelqu'un qui voudrait te voir, me dit Casper

- Qui ? je fronce les sourcils

- Allez monte, me dit Omar en prenant place au volant de la twingo noir

Je regarde vers le bâtiment, pour être sure que mon père ne me voit pas et monte derrière Casper, Omar démarre et on prend la route. Je regarde le paysage défiler, aucun de nous 3 ne parle, et je ne comprend pas ou ils m'emmènent jusqu'à ce que je vois le panneau "Maison d'arrêt des Hauts de Seine".
Omar se gare et on descend de la voiture, je suis les gars jusqu'à l'intérieur, et Omar demande a parler avec Tarik, un gardien arrive, et demande que je le suive, ce que je fais.
La prison me fait froid dans le dos, pas de peur, mais je pense a tout ces gens comme Tarik qui sont ici pour rien, et je suis triste pour lui, je ne le connaissait pas, mais il avait l'air d'être quelqu'un de bien.

- Installez vous la mademoiselle, me dit le gardien en me montrant une chaise, devant une table

J'exécute, et regarde la pièce autour de moi, c'est petit, sombre, et froid. La porte en face de moi s'ouvre, laissant apparaître un autre gardien, suivit de Tarik.