Gonzo ou l'envol des saveurs.

Chapitre 5: Un ami pour la vie

"Et les yeux levés vers le ciel, à genoux les petits enfants. Avant de fermer les paupières font une dernière prière..."

Les musiques enjouées des festivités de Noël résonnaient déjà de part et d'autre de la ville depuis  le début de la semaine.  Tout semblait annoncer des fêtes exceptionnelles. 

Ces deux dernières années je me suis beaucoup masturbé, vraiment beaucoup. Si bien que peu à peu mon intérêt pour la chose diminuait. Je ne pratiquais plus la technique de la coupelle qu'en de rares  occasions et j'avais définitivement arrêté d'épier aux serrures, Fea étant parti de la maison je n'avais plus rien a y voir. Mes relations avec mon frère avaient d'ailleurs reprises  de plus belle nous discutions de jeux, de séries et  nous parlons même de nos vie privées. Bien étrangement il est devenu pour moi comme un sorte de confident. Nous échangions de longues heures de tout et de rien. A vrai dire depuis qu'on ne vivait plus ensemble un manque s'était installé de mon coté et il semblait réciproque.

Je tentais aussi de réduire ma consommation de "lait" car je commençais a ressentir des douleurs d'estomac. Je n'en buvais plus qu'un jour sur deux et l'acte devenait de plus en plus machinal une sorte de routine. Une routine qui commençait a me lasser et les fêtes approchant je ne pensais plus qu'a une seule chose les cadeaux. Et cette année fut l'année du meilleur cadeau de ma vie.

Milwaukee 

Mon père avait décidé de nous surprendre pour ce Noël la, nous adoptions un chien. 
Nous avons décidé de l'appeler Milwaukee c'est un magnifique berger australien en pleine forme. J'étais si content.. Moi, Gonzo, j'avais un chien, un ami avec qui balader dans la ville quelqu'un a prendre dans mes bras quand je me sens perdu, quelque chose pour combler le manque de Fea. 
Peu de temps après nous faisions tout ensemble. Pas une minute ne passait sans que Milwaukee soit la fidèlement a mes cotés. Nous sortions tout les soir faire sa petite balade durant laquelle il faisait ses besoins. Je prenais même la responsabilité de le nourrir tout les jours. Je trouvais en lui l'ami que je n'ai jamais eu. Il ne peut pas parler mais dans son regard je comprends toujours ce qu'il veut me dire. Nous sommes deux êtres d'une espèce différente en parfaite communion. Il n'y a plus de Gonzo sans Milwaukee comme de Milwaukee sans Gonzo. Un véritable petit binôme. 

Mais ce soir la, un Mardi, juste après notre petite ballade du soir les évènements prirent malgré eux une tournure inattendue. Je caressais Milwaukee qui comme a son habitude se roulait dans tout les sens sous les gratouille quand j'aperçus une masse étrange au milieux de ses longs poils ébouriffés. Je n'arrivais pas a comprendre ce que c'était, il fallait que je me rapproche. je me pencha donc en direction de cet objet que j'avais du mal a identifier en me rapprochant je devinais petit a petit les formes qui le composaient il s'agissait d'un sorte du tube qui finit un peu en pointe, de couleur rose vif. L'objet semblait bouger un petit peu, comme si il émettait des pulsations. j'attrapa de pleine main l'objet ce qui fit réagir Milwaukee. Cela devait surement le gêner. En tentant de tirer dessus je remarqua qu'il était solidement accroché. Et la... Révélation. Ce que je tenais si fermement c'était la kikette de Milwaukee. Le toucher de sa kikette était chaud et visqueux une texture fascinante qui m'empêchait de le lâcher. J'étais hypnotisé, mon cœur commençait a battre la chamade. C'etait parti. Il revenait de nouveau, le plaisir.

Sans même trop réfléchir a la situation je commença a appliquer la technique Fea sur Milwaukee et contre toute attente les pulsations de sa kikette se firent de plus en plus intense ses pattes commençaient a trembler, il ressentait du plaisir. Les phéromones mélangés de nos deux excitations remplissait la pièce d'une ambiance chaude et étouffante. L'atmosphère semblait s'être épaissie les effluves de nos deux kikettes gonflées semblaient remplir la pièce. Chacun de ses tremblement m'enfonçait dans un plaisir de plus en plus intense. Mon slip était déjà inondé de lait quand le regard de Milwaukee changea il semblait perdre le contrôle il commença a grogner et aboyer ce qui me fit un peu peur mais la machine était lancée. Mes mains enveloppées autour de sa kikette mes va et viens étaient rapides et incessants il continua d'aboyer et une énorme giclée de lait tout frais pondu érupta de sa kikette venant s'écraser directement sur mes lèvres. Ses muscles se relâchèrent et Milwaukee tomba sur le coté épuisé. 

Mais je fus rapidement ramené a la réalité quand j'entendis des bruits de pas, ceux de mon père venant droit dans ma chambre. Je m'empressa de lécher tout le lait que j'avais autour des lèvre quand il entra dans la chambre. 

"Ca va gonzo ? J'ai entendu le chien aboyer tout se passe bien ?" demanda t'il inquiet

La découverte du gout merveilleux de Milwaukee m'empêcha presque de lui répondre. C'était âpre et sucré a la fois, c'était fort comme l'anis ou l'odeur des feutres indélébiles mais a la fois d'une douceur inégalée. Il me fallait plus de ce lait mais pour le moment je devais me contenter de cette gorgée et répondre a mon père. J'avala doucement la gorgée laissant le liquide chaud couler au fond de ma gorge.

"Rien papa, on jouait ne t'inquiète pas" Lui répondis-je bien conscient du fait que ce "jeu" comme je l'avais appelé était bien plus qu'un simple jeu.