Chapitre 9

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Salvage Yard, côte africaine

Dans un des navires échoué par le retrait de la marée, un groupe d'hommes s'affairait à déplacer des armes et des missiles partout dans la cale, sous les yeux d'Ulysse Klaue qu réglait un différend au téléphone avec un de ses clients, qui se trouvait être un ministre.

Puis, surprise, plus de lumière. La panique se produit hors du bureau de l'homme parmi ses employés.

Ulysse saisit son pistolet et tira sur ce qu'il sentait approcher. Un floue passa sous ses yeux et la balle qu'il avait tirée se retrouva sur son bureau, alignée avec toutes les autres.

Il vit alors les jumeaux Maximoff et ricana un peu, « Oui, les optimisés. Strucker était vraiment fier de vous. », il s'assit sur le fauteuil de son bureau et se saisit de sa coupelle de bonbons, « Une petite friandise ? », voyant qu'aucun des deux n'en voulait, il reposa sa coupelle, « C'est moche ce qui est arrivé à Strucker. Mais il a toujours su quel genre de monde il contribuait à créer. La vie humaine n'est pas un marché d'avenir. »

Il capta le regard que les jumeaux s'échangèrent, « Vous ne saviez pas ? », et se concentra spécialement sur Wanda, « C'est la première fois que tu menaces quelqu'un ? J'ai bien peur de... ne pas avoir peur. »

C'est alors que Wanda entra complètement dans la pièce, « Je ne te crois pas. Tous les humains ont peur de quelque chose. »

Ulysse répondit très sérieusement, « Les calamars, les poissons des grands fonds. Ils éblouissent comme des phares. Pour hypnotiser leurs proies. J'ai vu un documentaire, c'est terrifiant. »

Pietro se déplaça dans un flou et reprit sa position dans le coin du bureau avec un des bonbons du trafiquant dans les mains et le mangea.

N'y accordant que peu d'attention, Ulysse se concentra à nouveau sur la manipulatrice d'esprit, « Alors si t'as l'intention de m'embrouiller l'esprit, en me faisant voir un calamar géant, je saurais que vous êtes pas là pour négocier et que vous n'êtes pas les décisionnaires. Et moi je traite uniquement avec l'homme qui est aux commandes. »

Ultron apparut alors de l'autre côté de la vitre du bureau et la brisa en faisant valser Ulysse par la porte de son bureau.

La conscience piégée dans un corps métallique énorme le rejoignit, « Il n'y a aucun homme aux commandes. », puis se pencha vers lui, « Parlons un peu affaire. »

*****

Un des hommes de mains d'Ulysse ouvrit un compartiment contenant plusieurs barils d'essence qui s'abaissa pour révéler son stock de vibranium.

Ulysse en sortit un tube qu'il tendit à Ultron alors que ce dernier prenait la parole, « Sur cette pierre, je bâtirais mon Église. »

Il lança ensuite le tube à Pietro, « Le vibranium. »

Le trafiquant d'armes passa une main sur la marque dans son cou, « Une minute, je l'ai chèrement payé. À plus d'un titre. Ça m'a coûté des milliards. »

Ultron fit alors une petite transaction à l'aide d'un compte quelconque, Fisk peut-être, avant de reprendre la parole en direction de l'homme, « Toi aussi à présent. »

L'homme de main du trafiquant sortit son téléphone qui venait de vibrer alors qu'Ultron reprenait, « L'argent est sur tes comptes off-shore. La finance, ça me dépasse. »

Ulysse regarda le téléphone de son employé et sourit quand il vit l'argent arriver pendant qu'Ultron continuait sa diatribe, « Mais, comme je le dis toujours, ''Enrichit tes amis et tes ennemis. Tu verras plus tard qui est qui.'' »

Un nouvel ennemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant