The Delinquents (Nouvelle version)

Chapitre 1

Bonjour chers lecteurs et chères lectrices, voici la version corrigé de The delinquents. J'ai remarqué beaucoup d'incohérences et de fautes d'orthographes dans la précédente version et voilà pourquoi, je me suis lancée dans sa totale correction.

J'espère que mon histoire vous plaira, bonne lecture ! ❤

–Willow Neis chambre 213. Un homme plutôt âgé prononce ces quelques mots en me tendant une fiche du bout des doigts qui contient plusieurs informations me renseignant sur les règles et le bon fonctionnement des lieux, dont je serai dans l’obligation d’entreprendre le temps de mon incarcération. Il a les cheveux bruns où quelques-unes de ses mèches tirent vers le gris montrant une certaine vieillesse. Ses vêtements sont principalement de couleur bleu foncé, un veston en tissu de coton et un pantalon de costard, seul son tee-shirt blanc montre une réelle distinction dans son accoutrement. Ses habits sont, selon moi, étranges et sortent du lot pour un endroit comme celui-ci. En effet, pour une maison de redressement où les jeunes sont considérés comme mauvais, cet homme a confiance en la sécurité dont dispose l’établissement. Je sais que beaucoup de vols ont été commis ici et donc, prendre des affaires plus chères en venant ici constitue un vrai risque. J’ai également mené des recherches dans un but plus personnel que celles sur les pickpockets, afin de garder un contrôle sur la situation et ne pas me sentir étouffée avec tous ces trucs inconnus qui me feront face dans quelques instants ; les centaines de pièces, les personnes, les règles qui seront là malgré moi, les activités prévues pour nous remettre sur le « bon » chemin,… 

J’arrache la feuille des mains de l’homme sans aucune politesse. Et oui, je suis comme ça, ignorant volontairement l’éducation et toutes ces règles de bonne conduite que mes parents s’évertuaient à m’apprendre étant plus jeune. Mon comportement peut paraître puéril, immature, et même, irrespectueux, mais j’ai mes propres raisons et expériences passées pour agir ainsi. Bien que ces dernières n’excusent pas tout, je ne peux me résoudre à agir autrement, c’est ma seule défense face au monde. Ensuite, je me dirige vers les couloirs des chambrées et regarde les panneaux d’informations pour savoir dans quel sens partir. Droite, gauche, deuxième couloir à droite et première porte à gauche, voilà la direction pour se rendre à mon nouveau logement temporaire. J’y vais de ce pas et traîne avec moi une grande valise noire, qui a été vérifiée à l’entrée, le long de mon bras avec ma main dominante, gauche. Une fois devant la porte, j’appuie lourdement sur la clenche pour l’ouvrir et souffle d’agacement en rentrant d’une traite. Quand je suis à l’intérieur, je ferme la grande planche en bois qui me sépare du couloir et lâche la poignée de ma valise pour observer « ma » nouvelle chambre. Je trouve face à moi, une petite pièce modeste qui est peinturée d’un blanc sale et dont certains endroits sur les murs se sont craquelés. Une fenêtre se trouve sur le mur du fond, mais l’ouvrir pour aérer ou même faire une fugue, serait impossible puisque des barreaux ont été installés. Ceux-ci nous bloquent la majorité de la vue, cependant, on peut tout de même apercevoir une partie de l’extérieur. Il y a principalement des arbres, des fleurs de toutes sortes et une pelouse qui n’a pas été tondue depuis longtemps. Je ne peux, malheureusement, rien voir d’autre. A la droite de la fenêtre et au coin du mur, il y a un petit bureau en bois brun foncé dont une lampe de chevet se situe au-dessus de celui-ci. De l’autre coté du meuble fait lui aussi de bois, on retrouve la tête d’un vieux lit, lit que j’occuperai d’ailleurs pour un temps encore indéterminé. Une armoire, de la même matière que les autres aménagements de la pièce, est placée sur le côté droit de la seule porte de la chambre. Il n’y ni tapis ni cadre ni aucune autre décoration, donnant un endroit plutôt froid. Autant dire que mon ancien lieu de vie me manque.