Decalcomania-𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟔

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DRINGGGG faisait la sonnette de la porte d'entrée

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DRINGGGG faisait la sonnette de la porte d'entrée.

- Grrr qui vient nous déranger maintenant. Dit-il en grognant.

- Je vais voir-

- Nt nt nt, dit-il en claquant sa langue. Tu es nue, je vais y aller.

- Mais toi aussi je- Il était déjà parti. Après m'être rhabillée à la vitesse de l'éclair je descendais.

- Oh Louis, tu vas bien ? Dis-je étonnée de le voir ici.

- Hum oui, vous voulez que je repasse ? J'ai l'impression de déranger. Dit-il en regardant ma chemise mal boutonnée. Je fis les gros yeux.

- Non, tu ne déranges pas haha, dis-je embarrassée. Jungkook me regardait un sourire en coin pendant ce petit malaise. Louis se leva.

- Demain à l'agence à la même heure, je ne cautionnerai aucun retard. J'ai des nouveaux projets pour toi et je vais te présenter quelqu'un donc aie une tenue convenable et ne sois pas trop stressée. Bon à demain alors. Dit-il en dépassant Jungkook qui lui lança un signe de tête.

- Salut Louis, finit-il par dire. Il referme la porte et se dirige vers moi.

- Où en étions-nous ?  Je ris doucement.

- Attends, il a quelqu'un à me présenter ? Jungkook passa ses mains de mes épaules à mes courbes.

- On verra ça plus tard. Ses lèvres se sont collées au miennes.

- Argh Jungkook, je suis sérieuse. Tu penses que c'est qui ? En plus je dois bien m'habiller ?

- On en parlera plus tard Hana, laisse-moi t'embrasser, dit-il en réitérant ses actions précédentes montrant clairement qu'il ne voulait pas m'écouter. Je le repousse d'un coup.

- Ça sera pour plus tard aussi, je te parle de mon travail là. Dis-je irritée par son désintérêt.

- On a tout le temps d'en parler après-

- Sauf que je veux en parler maintenant.

- Putain je n'ai jamais vu une meuf aussi emmerdante que toi. Tu sais combien de filles rêverait d'être à ta place pour que je les embrasse ? Ma bouche forma un « o ». Avais-je bien entendu ce qu'il venait de dire ?

- Va exaucer leurs rêves alors. Dis-je heurtée.

- Est-ce que tu te rends compte que tu es à moi et que je fais ce que je veux de ton corps. Mes sourcils venaient à présent se froncer. Je rêve, je suis un objet ou quoi ?

- Tu ferais mieux d'arrêter de parler maintenant et te rendre utile, moi, je vais cuisiner. Dis-je en vaguant à mes occupations choquée de ce qu'il venait de dire. « Est-ce que tu te rends compte que tu es à moi et que je fais ce que je veux de ton corps. » Non mais sérieusement ? Bon, j'ai tous les ingrédients pour faire de la sauce tomate. C'est parti pour manger des pâtes bolognaise. Je pris la casserole et la posa sur le feu. La sauce mijotait déjà depuis un petit temps et j'étais toujours scandalisée de ce qu'il venait de dire que je ne fis pas attention à l'eau qui bouillait à côté de moi.

- Argh. Dis-je en faisant un mouvement brusque. Je pleurais intérieurement. Je venais de renverser de l'eau bouillante sur ma main. Je file vite sous l'eau froide et lança ma tête en arrière au contact de l'eau sur ma petite brûlure. Sa main pris la mienne pour la consulter de plus près. Je souhaitais qu'il fasse comme si je n'existais pas mais je n'arrivais pas à le repousser faible comme j'étais. Je le regardais attentivement, il avait les encore cheveux mouillés, il venait de sortir de la douche à mon avis. Il portait seulement un jogging. Mes yeux divaguaient un peu sur son torse. Il lâcha ma main et planta son regard dans le mien. Il soupirait.

- Hana... Je me suis retournée comme si rien ne s'était passé. Ses bras ont glissés le long de mon corps.

- Écoute-moi s'il te plait. Je l'ignorais toujours en l'écartant pour me laisser le champ libre. J'égouttais les pattes, il prit la passoir dans ses mains pour m'aider. Je détourne les yeux pour aller chercher des assiettes dans le placard placé beaucoup trop haut pour moi. Je maudis cette maison faite pour les géants. Sa main gauche attrape la porcelaine suspendue sur l'étagère en verre pour me les tendre. Je voulais les récupérer mais il ne les lâchait pas. Je tirais dessus mais il les serrait plus fort dans ses mains.

- Tu comptes m'ignorer encore longtemps ? Je tirais toujours sur les assiettes et il finit par les lâcher. Je nous servis et m'installa à table toujours silencieuse. Je plante ma fourchette dans mes spaghettis. Ses yeux me fixaient intensément. J'enfournais celle-ci dans ma bouche, je venais surement de me salir à cause de lui mais cela n'avait aucune importance. Je voulais juste qu'il cesse de me regarder comme il était en train de le faire.

- Je ne pourrais jamais arrêter de te regarder, dit-il. Je relève la tête stupéfaite. Comme sait-il que je veux qu'il arrête de me regarder ?

- P't'être parce que tu parles tout haut. Dit-il taquin. Oh ? Je venais de parler tout haut deux fois d'affiler ?

- Cesse de m'ignorer s'il te plait. Dit-il finalement.

𝑫𝒆𝒄𝒂𝒍𝒄𝒐𝒎𝒂𝒏𝒊𝒂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant