CHAP 6 - B or G ? -

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— B or G ? —

Son réveil sonna. Elle grogna et alluma sa lampe de chevet. Elle éteignit la sonnerie criarde de son réveil et se leva pour s'habiller d'un jean noir et d'un pull kaki. Elle mit ses baskets "Friends" et alla directement dans la salle de bain se coiffer et se maquiller. Elle sortit de sa chambre et alla prendre son petit déjeuner, qui était déjà prêt. Elle mangea rapidement en regardant l'heure sur sa montre toutes les deux minutes. Elle retourna dans sa chambre pour préparer son sac et resta quelques minutes sur son lit à regarder Instagram.

Finalement, elle sortit à sept heures vingt pour prendre la voiture et aller au lycée.

Mais avant de partir, elle fit un crochet dans la salle à manger où ses parents prenaient leur petit déjeuner. Ses parents lui souhaitèrent une bonne journée et Noa les avertit qu'elle finirait à dix-huit heures.

Elle fut surprise, en arrivant devant le lycée, de voir Benji. Elle essaya de l'éviter, mais il la rattrapa quand même.

«- Pourquoi tu ne répondais pas à mes appels ? » demanda Benji en entrant avec elle dans le lycée.

«- J'étais occupée, » répondit Noa en accélérant le pas. «- Qu'est-ce que tu fais là ? Tu as cours demain, non ? »

«- J'ai demandé à la prof principale de changer de groupe, » répondit Benji.

Elle monta les premières marches de l'escalier avant de s'arrêter en plein milieu, Benji devant elle.

«- J'ai besoin de temps, Benjamin. Tu ne peux pas m'annoncer ça et ensuite espérer que je tombe dans tes bras et que j'accepte la situation ! Ça ne marche pas comme ça ! J'ai d'autres préoccupations en ce moment ! J'aimerais faire des stages, terminer les travaux pour l'association et je n'ai pas le temps à consacrer à ton ex et son futur gamin ! »

«- Je ne suis pas le père. Je n'ai jamais touché Manon, » coupa Benji.

«- Et je dois m'en réjouir ? Elle a un copain, non ? » demanda Noa, sarcastique.

«- Oui, parce que rien ne change entre nous ! »

«- Il y a quelque chose qui a changé, Benjamin. Ce n'est plus pareil. Je t'aime toujours autant, même plus si c'est possible, mais j'ai changé. J'ai besoin d'autre chose professionnellement et personnellement. Je commence à m'adapter à être une « célébrité », mais je dois aussi m'adapter au fait que je suis invitée sur des plateaux télé, que je reçois des demandes de collaboration et que je vais être la présidente d'une association. »

«- Je comprends. Et j'aimerais t'aider. »

«- Tu ne peux pas, malheureusement. Les enfants des présidents n'ont pas d'équipe pour gérer les mails et les demandes. Je dois le faire seule. »

Benji acquiesça et lui prit la main, l'incitant à monter en cours.

Elle voulait continuer à lui parler, à lui révéler le fond de sa pensée. Elle reçut une notification de calendrier sur son téléphone. Elle devait faire des essayages de tenues pour l'hommage aux victimes de terrorisme le 11 mars.

Elle ne savait pas ce qu'elle voulait concernant sa relation avec Benjamin. Elle voulait continuer, mais en même temps, l'idée de faire un break lui avait traversé l'esprit.

Ils montèrent les quatre étages pour arriver à la salle d'histoire. Les élèves s'installèrent et la prof fit son cours.

Sa semaine se passa aussi vite qu'un éclair. Les cours, ses amis et Benjamin avec qui elle mit de la distance. Elle avait proposé à son père de faire une vidéo intitulée « Tu n'as jamais – Tu as déjà » sur sa chaîne YouTube, et celui-ci accepta. Elle proposa aussi le concept à Gabriel Attal, qui accepta.

Mademoiselle la Présidente Où les histoires vivent. Découvrez maintenant