N°10

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C'était censé être un week-end tranquille et reposant.

Mais non. Puisqu'il a fallu que des vilains fasse du grabuge dans la ville, causant des dégâts considérables dans les rues, déjà bondées de clients qui avaient pour projets de faire du shopping ou sortir un peu. Et voilà que Gran Torino, pensant se reposer un peu, se trouva à pourchasser des criminels qui tentent de s'enfuir vers On-Ne-Sait-Où en camionnette, et lui, à sauter d'immeuble en immeuble.

- Qu'ils sont pénibles. Grogna t-il.

Alors que les méchants continuèrent leurs fuites, l'un d'eux dans la benne, se leva dans la direction de Gran Torino, se demandant bien ce qu'il allait faire. Et à peine se fait il cette pensée, qu'une boule verte sortit de la gorge du vilain et fonça à tout vitesse vers lui. Gran Torino l'évita de justesse et la boule atterrit sur les fenêtres de l'immeuble en verre. Et à l'effrayante découverte, le héros pro vit le verre fondre en une liquide visqueuse.

- De l'acide. Constate t-il.

Heureusement, il n'y avait pas grand monde dans cette partie de l'immeuble, surtout personne à proximité des fenêtres. Il rassura les civils que tout allait s'arranger et s'en alla reprendre sa poursuite, sous les acclamations et les encouragements des civils.

Il retrouva la camionnette, mais à sa surprise, elle était vide. Gran Torino atterrit juste à côté du véhicule garée d'un centre commercial et fouilla un peu l'intérieur, espérant trouver des indices. Il remarqua un sac de sport en tissu noir sous les sièges, et ouvrit la portière pour l'attraper.

- AAAAAAHHHHHH. AU SECOURS. À L'AIDE. JE VOUS EN PRIE.

À l'entente de cet appel, Gran Torino hésita à prendre aussi le sac, mais s'y refusa et courut dans le centre.

Une foule de monde s'enfuirent dans tous les sens pour rejoindre les sorties, partant loin du danger. En arrivant sur place, Gran Torino découvrit la bande de criminels détenir des otages avec eux. Deux vilains tenant chacun deux civils dont un ado, et l'autre, un jeune homme dans la vingtaine. Un autre vilain tenait dans ses mains une arme à feu, sûrement le chef, et chacun portait un masque à l'effigie des démons de mythes et de légendes.

- Laissez nous partir avant que nous causions d'autres dégâts.. irréparables. Parla le vilain avec une voix froide et moqueur, en appuyant sur le dernier mot.

- Venez plutôt vous battre, bande de lâches.

Le vilain leva sa main vers le héro, et Gran Torino s'aperçut que l'arme faisait partie même du bras, et donc du corps.

- Je vous en prie, vous n'allez quand même pas risquer la vie de ses pauvres et innocents enfants. Sinon, l'un se fera tordre le cou de la main de fer de mon ami, et l'autre fondra sous l'acide gastrique de mon autre ami, et croyez moi, c'est pas très joli à voir.

Gran Torino serra fortement ses mains, les faisant trembler, face à cette situation délicate, tout en se retenant de dire quoi que ce soit de compromettant.

- À la bonheur. Dit le chef avec un sourire. Laissez nous une longueur d'avance de.. 30 minutes, et je vous promets que nous laisserons ces petits rentrés chez eux, sur le chemin. Nous sommes peut être des vilains, qui abusent de nos pouvoirs, mais jamais nous oserons faire du mal à des enfants, loin de là.

- Qui me dit que vous ne dîtes pas de sottise?

- Dois-je vous rappeler que vous n'êtes pas en position pour discuter, mais pour obéir, n'est-ce pas.. "Héro"?

Gran Torino été vraiment à deux doigts de se lancer pour lui casser sa tranche, mais hélas, le chef avait raison.

Alors le héros pro leva les mains, en signe de capitulation et recula de plusieurs pas.

Un Amour Héroïque [BNHA ; EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant