Chapitre 2

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Lundi 5 janvier 2010, 7H00, les vacances de Noël étaient enfin finies,j'allais revoir Jackson!
Jackson était mon meilleur ami. Un petit beau gosse aux cheveux bruns un peu crollé (enfin quand je dis petit il faisait quand même 1m75) de 15 ans,plutôt élancé (comme moi),avec des yeux bleus,hyper gentil et toujours présent pour moi. Qu'est-ce qu'il me manquait! Bon assez bavasser,je devais me dépêcher pour être à l'heure à l'école. L'école,pfff... je détestais ça,enfin qui aime bien? Je rentrai dans ma douche et me dépêchai. J'enfilai mon jeans,mon gros pull d'hiver,mes bottillons et montai dans la voiture. 5 minutes plus tard,je rentrai dans l'école,j'apperçus Jackson et sautai dans ses bras!
- " Calliopé! Tu m'as trop manqué!
- Toi aussi Jackson,c'est affreux 2 semaines sans pouvoir t'embêter.
Il me souria.
La cloche sonna et mis fin au récit de mes vacances. Je commençai par le cours que je haïssais le plus... néerlandais. Les 3 premières heures de cours passèrent lentement. Même à moitié endormie,c'était long,trop long. Plusieurs fois le professeur criait " Calliopé,il faut dormir la nuit,pas en cours ! ". Pff quel chiant.
La sonnerie retentit. C'était enfin la récré de 10H, Jackson m'attendait en bas des escaliers et quand il me vit,il fit ce sourire habituel,son sourire de beau gosse qui suffisait à me faire fondre. Arrivée en bas,il me souleva pour me déposer à terre.
- As-tu oublié que j'avais des jambes? dis-je,hilare.
- Ah bon? Je ne les avais pas vus.
Il était drôle mon petit Jacks'.
L'école était enfin finie. Je l'attendis (je suppose que vous vous doutez de qui je parle,n'est-ce pas). Bizarre,il mettait vraiment beaucoup de temps,pour une fois. Un peu inquiète,j'allai voir dans son local. Il n'était pas là. Je l'apperçus se dirigeant vers le bureau de la directrice. Qu'avait-il encore fait? J'entendis cette conne de directrice gueuler comme un putois. " Monsieur Rubery,vous avez encore manqué de respect à Madame Decomerie. Vous serez sanctionné pour ce comportement répété plus de 4 fois. Un jour d'exclusion,et si je vous reprends à manquer de respect à votre professeur de français,je réfléchirais à l'option du renvoi total de l'école. " Quelle conne celle-là. Il sortit déboussolé du bureau,je l'enlacai et lui chuchotai :
- C'est pas grave loulou. C'est une vieille conne.
- Tu ne comprends donc rien? Je pourrai être définitivement renvoyé! Et mes parents, hein? Qu'est-ce qu'ils vont penser? Tu es une gamine Calliopé. Tu ne te rends compte de rien,tu ne comprends jamais rien!!
Je le giffla et partis en courant. Je montai dans le bus,mis mes écouteurs et sombra dans un demi sommeil. On me réveilla.
- Mademoiselle,il n'y a plus personne dans le bus et les heures sont terminées. Je suis désolé de vous dire que vous devez sortir et trouver un autre moyen de rentrer chez vous.
Et merde. Mais quelle conne. Je descendis du bus et entamai le chemin à pied. Ma maison était au moins à 30 minutes,si pas plus. Il faisait noir. J'avais peur,toute seule sur la route comme ça. Plusieurs fois des voitures avaient claksonnées. Je pensai à faire du stop mais réfléchis quelques instants et me dit que c'était trop dangereux. J'arrivai enfin devant chez moi. Ma mère sortit,affolée.
- Mais enfin Calliopé,où étais-tu?! Ton père et moi étions très inquiets!!
- Je me suis endormie dans le bus et j'ai dû revenir à pied.
- Ma pauvre petite chérie,tu dois être frigorifiée !
Ma mère me prit dans ses bras et m'emmena à l'intérieur,près du feu de bois.
Après m'être réchauffée,je décidai de répéter ma prélude de J.S Bach. Mon téléphone n'arrêtait pas de vibrer sur le piano. Jackson. Je n'étais vraiment pas d'humeur à lui répondre. Au bout du 15ème appels,je me décidai à répondre.
- Allô?
- Callie! Je tenais à m'excuser pour tout à l'heure,je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
- Ah ok.
- S't'eu plaît Call' me fait pas la gueule,je suis vraiment désolé.
- Tu m'as blessé Jackson.
- Je sais... et j'en suis réellement désolé,je voulais pas.
- A demain Jackson.
- Non Calliopé,raccroche pas,je suis.......
J'avais raccroché. J'étais fatiguée. Je montai dans ma chambre,et mis la musique. Un morceau d'Ed Sheeran,j'adorais ce chanteur. Je m'endormis assez facilement.

La folie,une maladie si forte.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant