Elle était la assise à regarder avec ses petits yeux bleus. Elle avait une lueur dans ses yeux qui me donnais espoir, un espoir que j'avais perdu il y a si longtemps.
Cette petite enfant qui ne connais pas encore cette vie et la cruauté des humains, cette innocente qui ne tardera pas a découvrir la terreur et l'enfer que nous preserve cette vie. Cette fillette qui aimait encore les contes de fées et qu'y croyais.
Elle me parlait souvent de son prince charmant qui viendra la sauver sur son cheval blanc de la sorcière mais que te dire ma fille comment te l'expliquer si tu es si jeune mais tu finira par le comprendre par toi même et c'est ce qui me fait le plus peur. Cette petite fille qui n'a pas vu son pere depuis sa naissance, cette petite qui ne vie qu'avec l'amour de sa mère.
Vous vous demandez mais qui est cette petite fille? Alors non ce n'est pas moi mais mon petit ange, une partie de moi, ma vie, mon amour, ma petite Ines.
Ines commençais son enfance et elle me fait penser a moi mais c'est juste que moi j'ai tant de douleur au fond de moi en pensant à mon passé.
Mon enfance était fini même avant d'être commencé, mon enfance se résume à la douleur, la souffrance, la violence et de la peur. J'avais peur si peur de tout, même de moi même mais surtout de lui. Il m'effrayait mais je m'y suis habitué c'était rendu même normal pour moi, je n'ai connu que ça.
À chaque jours c'était la même chose des coups, du sang et des larmes qui coulent pour finir avec une âme qui s'écroule. Mon premier souffle était son dernier, et je m'en voulais tellement et je m'en veux encore et lui aussi il m'en voulait. Il m'en voulait tellement qui en venait à me battre à chaque minute que je passais avec lui. A un stade je me disais que je méritais car ma vie a mis fin a celle de sa bien aimé mais avant je comprenais pas pourquoi ça m'arrivais et quand j'ai compris je m'en suis voulu. Je m'en suis voulu a un point de penser a me suicider starfurallah mais j'avais encore une raison de vivre, il y avais une petite lueur au bout du tunnel et c'était elle.
Mais mon pere, car oui c'est de mon pere que j'avais peur c'était lui qui me faisait vivre un enfer, il a éteint cette lueur. Il la tué c'était mon seule espoir de vivre et maintenant je sais même plus ce qu'elle est rendu je ne l'ai plus revu. Ma soeur, toi que j'aime, toi qui ma protéger, toi qui a pris des coup pour moi je ne sais plus où est tu mais je ne cesserai de t'aimer.
Alors l'histoire débute a ma maudite naissance. La première respiration que j'ai fait et que je regrette tant était la dernière de celle qui ma mis au monde. A cause de moi elle fait plus partis de ce monde, on a tant essayé de me faire comprendre que c'était pas ma faute mais il m'avait déjà mis ça en tête depuis que je suis consciente de cette misère.
Ma soeur âgé que de 3 ans ne comprenait pas ce qui arrivait mais elle souffrais de l'absence de notre mère. Mon "pere" souffrais aussi et en a déduit que son malheur était de ma cause, alors il se défoulait sur la personne qui a causé sa peine, moi. J'ai vécu l'enfer, je voyais la mort a chaque jours, j'ai compris ce que le mot souffrance signifiait même avant de le connaître.
Ma soeur Rania, a son très jeune âge, elle devait s'occuper de moi et de papa aussi, elle n'avait pas le choix. C'était la même routine il rentrait et voilà que ça recommençais, des gauches, des droites, des coups de pieds je finissait toujours avec un membre cassé et du sang qui coulait. Rania elle faisait de son mieux pour m'éviter ça mais parfois il la tapait aussi. Il y avait une autre femme Najla qui "m'aidait", elle était infirmière elle habitait dans notre quartier. Elle me soignait car parfois mes blessures étaient très grave.
________________________________________7 ans plus tard... Je suis entré chez moi après l'école, il y avait 2 hommes assis avec mon pere au salon alors j'en ai profitais pour me faufiler dans ma chambre et c'est la que j'ai vu ma soeur en pleure entrain de faire sa valise. Elle ma pris dans ses bras et ma dit ces quelques mots:
Rania: écoute ma chérie, je vais partir mais promis je reviendrais pour toi
Elle a pris sa valise et partis au salon je l'ai suivis. Le monsieur leur a tendu des feuilles Papa et l'homme les ont signer, ensuite elle est partis avec l'homme. Je n'étais pas grande mais juste asser pour comprendre qu'elle est partis pour de bons. J'ai commencé a pleuré et j'ai couru vers la porte pour la suivre mais papa m'en a empêcher et il ma frappé et cette fois il y avait plus personne pour me sauver de ses mains. Il ma frappé jusqu'à que je me suis plus rappelait de rien, c'était le trou noir.
Je me suis réveillé dans mon lit et Najla qui me soignait comme a chaque fois. C'était comme ça, a chaque jours, et puisque Rania n'était plus là c'est moi qui devait cuisiner et ranger si papa n'appréciais pas ce que j'ai cuisiné ou comment je rangeais alors là c'était pire que les autres fois. C'était ça ma vie, des coups et des coups encore, des insultes et des insultes encore plus.
Jusqu'à un jours, ...