Alpha du monde 3. Liv <<Terminé>>

Prologue

Les aéroports sont des lieux bondés alors pour ne pas perdre ma famille de vue je tiens la main de mon frère qui lui tien celle de ma mère, qui tient celle de mon père. En gros on fait une chaine pour ne pas se perdre.

Dans l'avion on discute tranquillement jusqu'au décollage, petit à petit l'aéroport et le paysage diminue jusqu'à ne ressembler qu'a des fourmis. Puis on décide de somnoler, on a environ trois heures de vol. Pendant que les autres dorment je regarde à travers le hublot, les nuages sont en dessous de nous. Le ciel est d'un bleu limpide et on a l'impression de voguer sur une mer de coton blanc.

A la moitié du vol on commence à ressentir des turbulences. Je m'accroche comme je peux aux accoudoirs du siège. Mes parents étant avec mon frère dans la rangée à côté de la mienne, je suis donc seule, il n'y a qu'une vielle dame à côté de moi côté hublot.

- Nous traversons une zone de turbulences, nous allons bientôt en sortir ne vous inquiétez pas.

Malheureusement pour nous ce n'est pas le cas, les turbulences sont de plus en plus fortes. Je me retiens de hurler mais on entend plusieurs cris dans l'avion et les hôtesses de l'air vérifient toutes les trappes à bagage au-dessus de nous avant d'aller s'asseoir et s'attacher.

Même si ce n'est que la deuxième fois que je prends l'avion je comprends que ce n'est pas normal. Elles ont l'air aussi terrifiées que nous et ne semblent plus savoir quoi faire pour nous rassurer alors qu'elles ne le sont pas plus que nous.

On finit par nous dire de nous mettre en position de sécurité. On se penche vers nos genoux en posant notre tête entre les genoux et les mains sur la tête pour la protéger.

Les secousses augmentent de plus en plus et je sens la main de mon père se poser sur la mienne. Je le regarde rapidement et il tente de me sourire mais ça ressemble plus à une grimace.

- Tout va bien se passer ma chérie.

- Oui papa.

- On sera bientôt de retour chez nous à rigoler de toute cette agitation.

- Da ... d'accord.

- Aller courage remet toi dans la bonne position.

Je repose ma tête et mes mains dessus alors que lui aussi se remet en position. Il ne faut pas longtemps avant que les choses ne se gâtent encore plus.

Tout d'un coup l'avion pique du nez rapidement, à travers le hublot je vois le sol se rapprocher rapidement. De la fumée apparait dans mon champs de vision et je crois que l'un des moteur est en feu.

Je me mets à crier en même temps que les autres passagers, emprisonnée dans ma peur. Je ferme les yeux et referment le plus fort possible mes mains sur ma tête quand tout l'avion se met à trembler dans tous les sens.

La seule chose que je me souviens avant que tout devienne noir c'est que les cris redoublent avant que le silence ne règne complètement.