Chapitre 17

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Octobre 2005

- Comme je te l'ai dit, souffla-t-il entre deux baisers, j'ai juste besoin de te voir.

À ces mots, Hermione sentit un frisson de bien-être remonter le long de sa colonne vertébrale. Elle ignorait ce qui pouvait bien le troubler, mais elle était ravie qu'il soit venu la voir pour chercher du réconfort.

Elle passa donc ses bras autour de son cou pour approfondir leur étreinte tandis qu'il glissait une main sous son peignoir pour la déposer sur sa taille et l'attirer plus près de lui.

La fatigue qu'Hermione avait ressentie en se préparant pour aller se coucher était à présent totalement envolée. Seules les caresses que Drago lui prodiguait importaient et son corps en réclamait déjà plus. Elle le guida donc jusqu'à sa chambre, abandonnant peignoir et chaussons en chemin.

Drago la poussa sur son lit et Hermione comprit aussitôt que cette fois ne serait pas empreinte de douceur, ce qui n'était pas pour lui déplaire.

C'était une chose qu'elle aimait, chez lui : il pouvait tout aussi bien lui faire l'amour comme si elle était faite de porcelaine que faire preuve d'une passion dévorante.

Et visiblement, ce soir, il avait opté pour la deuxième option, ce qui lui convenait parfaitement.

D'ailleurs, elle agrippa son pull avec autorité pour l'attirer à elle et le lui retira, ainsi que son t-shirt, dans la foulée. Drago, quant à lui, avait déjà passé une main sous sa chemise de nuit pour lui caresser les fesses.

Elle entendit ensuite deux petits bruits sourds, signe qu'il venait de faire sauter ses chaussures, et s'attaqua à la ceinture de son pantalon. Cependant, elle suspendit son geste en gémissant lorsqu'elle le sentit décaler sa culotte pour glisser un doigt en elle.

Pendant ce temps, leurs lèvres se quittaient à peine, juste le temps de reprendre leur respiration.

Drago glissa ensuite un deuxième doigt en elle, stimulant son clitoris avec son pouce, et Hermione sentit son rythme cardiaque s'emballer. Il fallait absolument qu'elle se reprenne si elle ne voulait pas jouir trop rapidement.

Elle le repoussa donc et inversa leurs positions, se plaçant au-dessus de lui avant de fondre à nouveau sur ses lèvres. Puis elle commença à descendre le long de sa gorge, embrassa son épaule, son torse, mordilla légèrement ses tétons, pour finir par laisser traîner sa langue de son nombril à son pantalon.

Drago l'aida à le retirer, ainsi que son caleçon, les yeux pétillant de désir et Hermione eut un sourire satisfait lorsqu'elle l'entendit grogner au moment où elle prenait son sexe en bouche.

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Drago se sentait vraiment sens dessus dessous. Hermione avait une façon bien à elle de se servir de sa langue et ça lui faisait toujours perdre ses moyens. Lui qui avait eu besoin de la voir après la menace à peine voilée de sa mère ne regrettait pas d'être venu. Bien sûr, il n'y avait pas que le sexe, entre eux, mais cette partie de leur relation était quand même particulièrement agréable.

Il sentait qu'il n'allait pas tarder à jouir, s'il la laissait continuer, et si elle n'était pas contre le fait de l'accueillir ainsi, ce n'était pas ce dont il avait envie ce soir.

Il glissa donc une main dans ses boucles brunes et lui fit comprendre qu'il voulait qu'elle arrête. Une fois à sa hauteur, il l'embrassa avec fougue, tâchant de lui transmettre tout ce qu'il ressentait pour elle à cet instant précis. Il fit ensuite passer sa chemise de nuit par-dessus sa tête et eut un moment de flottement en voyant ce qu'elle portait en dessous : une simple petite culotte en coton.

Une histoire peut en cacher une autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant