Plénitude autour de mes épaules, doux enlacement de la mort et de ses préjudices. Son râle sur mon cou, sa passion dans mes narine, qu'ai je fais ? Qu'ai je encore fait ? Je me voue à elle, je me voue à vous, pour un dernier jour, pour une dernière nuit. Je suis une fontaine de sang, qui coule à flots, perdue dans ses idéaux, je me noie d'amour inconscient et de violence inouïe perdue au creux de ma paume. Il y a ces larmes, il y a ces frissons, il y a ces pulsions, cette respiration saccadée.. Aide-moi. Une dernière fois, à genoux, je t'en supplie. Sort moi de cette torpeur infernale. Je suis une Tour de glace, brisée à chaque fois que la chaleur de mes maux prennent le dessus sur ma raison.
Il y a ce sang, encore partout, sur mes bras, sur mes cuisses, sur mon visage, que j'étale, comme pour me délirer, pour atteindre la sainteté. Il y a cette poudre encore qui me fait perdre la notion de mes malheurs, que je prends, que je garde, qui me détruit. C'est le bien qui fait mal. Oh douce turpide, fais moi vomir tes infâmies, arrache moi à cette réalité si douloureuse, laisse moi mourir entre tes jambes, dans un orgasme de larmes et d'odeurs nacrées de mort, flottant autour de mes cheveux, prenant possesion de mon âme et de mes chevilles. Laisse moi oublier que demain est si loin et si proche à la fois, laisse moi oublier que demain existe.
Je suis la honte féminine, celle qui ne laisse rien approcher, celle qui repousse, celle que l'on detruit. Je suis cet avion qui s'écrase sur 3089 personnes un soir d'orage, je suis la destruction, l'union et la renaissance. Je suis ce drapeau que l'on brandit pour prouver à l'ennemi que l'on a pas peur, que l'on est prêt. Je suis ce qui vous constitue, les pores de votre peau, vos grains de beauté, vos poils qui se hérissent, ces sensations que vous éprouvez, je suis celle brûlure de cigarette sur votre genou gauche, je suis cette morsure dans votre cou, je suis celle qui vous fait monter au septième ciel,je suis celle qui fait jaillir les larmes de votre corps, je suis celle qui vous déclenche vos maladies; sida, cancer, hépatite, je suis votre overdose perdue dans votre overdose d'héroïne, je suis la serviette en papier bleu que vous avez dépose sur votre table pour votre repas d'anniversaire, en famille, cette serviette, oui celle où vous allez vous essuyez dessus, sans rancoeur, la salir, la détruire, la déchirer pour jouer avec puis finalement, la jeter car elle vous est inutile. Je suis la vie perdue entre votre salon et votre chambre.
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Défouloir.
PoetryElle a le goût des abbatoirs, les jardins fleuris de chrysanthèmes, je crierai ton nom sur les toits des chapelles brulées de nos religions étouffées. Arrête un peu ta paranoïa et noie toi dans tes propres mensonges. Ton coeur a l'odeur du fumier. J...