11. Go back to work, slowly.

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Lorsque j'ouvre de nouveau les yeux, le son d'un "bip" me parvient me premier. Je m'habitue à la lumière et regarde autour de moi. Je suis dans une chambre, à l'hôpital. Je suis allongée dans un lit, une perfusion à mon bras. J'aperçois un purificateur d'air un peu plus loin, près de la fenêtre. Sur une table, près du lit, il y a plusieurs bouquets de fleurs ainsi que des ballons avec écrit "Rétablie toi bien !".

J'ignore si je suis restée inconsciente longtemps. En tout cas, je pense ne plus avoir de fièvre. Je me redresse, légèrement vaseuse. Au même moment, un homme en blouse blanche entre. Il me sourit et dit :

—  Bonjour Mademoiselle. Je suis le médecin. Comment vous sentez-vous ?

— Ca va, merci... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

— Eh bien, il semblerait que votre corps ait subit comme un choc thermique. Votre température variait énormément. Ne réussissant pas à se réguler, votre énergie physique est descendue en flèche. C'est ce qui a causé votre malaise.

— Et, depuis combien de temps suis-je inconsciente ?

—  Vous êtes restée inconsciente à peine deux jours. Nous allons vous faire une batterie d'examens. Si tout va bien, vous pourrez rentrer. Seulement, vous devrez y aller doucement.

Je hoche la tête. Le médecin ressort de la pièce et m'informe qu'une infirmière viendra plus tard pour les examens.

Deux jours. J'ai raté la plupart de mes répétitions pour samedi. Est-ce que je vais pouvoir performer ? Je dois travailler. Je dois absolument sortir aujourd'hui. J'ai mes cours de chant à faire, de danse. J'attrape mon téléphone, posé sur le meuble à côté de moi. Nous sommes jeudi, fin d'après-midi. Il ne reste plus beaucoup de temps.

L'infirmière arrive et prend ma tension, ... Elle m'a finalement informée que tout allait très bien. Je la remercie. Elle me dit qu'elle va revenir pour me donner les papiers de sortie et prévenir le directeur. Pendant ce temps, je me change et rassemble mes affaires. Je mets les quelques dans un sachet pour les récupérer. Même si je ne suis pas restée longtemps à l'hôpital, les garçons m'ont fait des cadeaux. C'est vraiment adorable.

— Tenez, Mademoiselle !

Je tourne la tête en enfilant mes chaussures. Elle me tend une enveloppe avec un sourire aimable. Je la remercie puis elle m'informe :

— Une voiture vous attend devant. On m'a demandée de vous dire de porter un masque avec une casquette.

Je hoche la tête. L'infirmière me donne un masque noir avec un chapeau. Je les mets puis sors de la chambre avec mes affaires. Je traverse l'hôpital et arrive à l'extérieur. Un van attend, garé sur le parking. Le directeur descend de la voiture et me fait signe. Je m'approche et l'homme me salue, soulagé :

— Bonjour Eden. Content que tu puisses sortir de l'hôpital. Tu nous as fait une peur bleue.

— Bonjour, Monsieur. Désolée de vous avoir inquiété !

Il hoche la tête et tape mon épaule. Il m'indique de monter. Le véhicule prend la route vers le dortoir. Durant le trajet, je demande :

— Est-ce que je peux reprendre les répétitions aujourd'hui ?

— Le médecin a dit d'y aller doucement. Nous allons d'abord faire le chant. Si tout va bien, d'ici demain, tu pourras danser.

  J'acquiesce. Je me sens très bien, je n'ai pas vraiment besoin de me reposer plus. J'ai assez dormi. Je dois absolument être prête pour samedi. Après une vingtaine de minutes, nous arrivons aux dortoirs. Petit soucis : il y a des fans et des photographes. Puisque samedi a lieu un grand événement, la presse veut absolument prendre en photos les idols durant leurs répétitions.

Idols DormitoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant