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Neroshe a toujours été plutôt sportive, ce qui n'est clairement pas le cas de madame qui ne sort presque jamais de chez elle. Il n'y a qu'à la voir essayer de gagner du temps pour en faire le moins possible. Et lorsqu'enfin elle s'y met, elle ne parvient jamais à tenir très longtemps le rythme physique de sa compagne qui fait pourtant au mieux pour l'encourager.

Rien à faire, le corps de l'aristocrate refuse toute forme d'exercice avec une facilité déconcertante !

Cette séance de footing n'y coup pas. Ça ne fait qu'une vingtaine de minutes qu'elles courent au sein de l'immense domaine, au milieux des vignes, des bruyères, des pins et des fougères. En contrebas, se dessine une crique et un bras de mer qui offre milles reflets alléchants d'émeraude. Narazeth s'appuya sur le premier arbre venu à côté d'elle. Elle a la respiration hachée, les membres tremblants et les joues rougit par l'effort qu'elle vient de faire. Elle s'assoit ensuite sur la pierre large qui se trouve au pied de l'arbre. Neroshe fait celle qui est déçue, qui aurait préférée en faire bien plus que ça, mais en réalité, le soleil de plomb a eu raison de sa détermination et elle sue à grosses gouttes. Elle lâche la main de Narazeth et en verse le contenue frais d'une bouteille pour s'asperger et faire redescendre un peu sa température. Elle vient s'accroupir près de sa petite amie qui s'est déjà laisser tomber au sol, laissant son ventre à l'air libre et la tête en arrière. Elle s'en amuse, après tout, il y a de quoi...

La pierre incrustée dans le nombril ressemble à un petit soleil sur le ventre de Narazeth et brille de l'intérieur avec la lumière du soleil. La garde du corps en caresse les contours, intriguée par le bijoux regardant, au loin, les arbres dansés dans la brise de ce mois d'été qui fait monter des volutes de poussières rouges.

Carnet de note d'un majordome sur une garde du corps et sa maîtresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant