Levanter [Minsung]

Chapitre 26.

PDV MINHO

Je guette impatiemment la porte. Mon arme à la main, je suis positionné de façon à protéger mon père des ennemis. J'entends le premier coup de feu qui vient résonner dans tous les couloirs du bâtiment. Mon cœur commence à battre à la chamade. Je resserre fortement mes doigts autour de mon gun pour essayer de me calmer. Mon père pousse à cet instant un léger rire ce qui attire mon attention. Je le regarde, les sourcils froncés. Dans ses yeux, je vois bien qu'il n'en a plus rien à faire de cette situation. Il est calme. Mais je sais qu'il cache quelque chose que seul moi a compris : il est prêt à tout pour survivre. Je sais pertinemment qu'il compte me sacrifier aujourd'hui, c'est pour cette raison qu'il m'a ordonné de rester avec lui. Je suis futé et agile et ça, il le sait très bien. L'homme violent de la dernière fois est celui qui pourrait rendre le dernier coup fatal à mon père, et ça aussi il le sait. Je pousse un soupire en voyant à quel point il est ridicule. Je ne désir même plus être à ses côtés, à être impliqué dans toutes ses magouilles. Nos regards continuent de se chercher. Il finit par froncer les sourcils en me fusillant des yeux. Mon sang se glace.

-Essaye de survivre. Je ne veux pas avoir honte de t'avoir donné naissance.

-Oui, père.

-Et ne laisse pas ces fous entrer. N'hésite pas à faire ce que j'ai fais la dernière fois à l'autre incapable d'agent.

Je le dévisage et serre mon poing. Comment ose-t-il parler de Jisung comme ça !?

-Hey, pour qui tu te prends à me regarder comme ça ?

Je lui tourne le dos pour éviter qu'il me fasse la peau. J'entends à ce moment des bruits de pas arriver de plus en plus vite vers notre salle. Je me mets en position. Mon œil dans le viseur, mon doigt sur la détente, je suis prêt à tirer pour sauver cette merde. Un homme apparaît, je n'hésite pas et lui tire dessus. Il tombe à terre mais avant même que je n'ai le temps de recharger mon arme, un autre homme venu de nul part ouvre brusquement la porte, qui était légèrement entrouverte, et vient me donner un énorme coup dans le ventre avec son pied. Je souhaite pousser un énorme crie de douleur mais son coup était si violent qu'un vomi de sang sorti de ma bouche et m'empêcha de sortir n'importe quel son. Je me recroqueville sur le sol, essayant d'atténuer la douleur qui commençait à se répandre partout dans mon corps. Je garde mes paupières ouvertes, voyant que l'homme qui vient de me mettre à terre en un seul coup n'est autre que le garçon violent de la dernière fois, le fameux Christopher. Il s'approche de moi et attrape ma mâchoire. Il me fixe droit dans les yeux. Il avait le même regard que la dernière fois.

-Toi tu restes sagement allongé ici. M'ordonne t-il.

Il lâche ensuite brusquement ma mâchoire avant de s'avancer lentement vers mon père qui commence à perdre son calme. Il me crie dessus, me disant que je ne suis qu'un bon à rien. J'esquisse un sourire. Il a raison, mais vouloir le protéger est le dernier de mes envies. Tout ce que je désire à cet instant, c'est que cela s'arrête. Christopher braque son arme sur le front de mon père sans dire un mot. Il le fixe droit dans les yeux, lui montrant qu'il n'allait plus le laisser partir.

-C'est fini. Annonce Chris en étant prêt à appuyer sur la détente.

Seulement, mon père éclate de rire avant que le grand brun ne fasse quoi que ce soit. J'essaye de me redresser. Mon ventre me fait un mal de chien mais je prends sur moi et me relève. Christopher me lance un regard noir. Je décide de ne pas bouger. Il repose ensuite son regard sur mon père qui continuait de rire.

-Qu'est-ce qui te fait autant rire abruti ?!

-Tu pensais réellement que j'allais vous laissez entrer ici sans risque ?

-Comment ça ?!

Mon père se met de nouveau à rire ce qui impatiente d'avantage l'agent qui ne put s'empêcher de lui donner un coup en plein visage.

-Tu vas me dire ce que t'as préparé cette fois ?! Reprends le brun d'un ton qui pouvait clouer sur place n'importe qui.

-Tic tac... tic tac... Dit mon idiot de père avant d'éclater de rire.

Je vois tout de suite où il veut en venir. Mes pupilles s'écarquillent avant de laisser mon instinct de survie prendre possession de mon corps.