Everyday May Be The Final One

~Chapitre 1 - Le vide grenier~

"J'ai appris au dépend du monde, qu'aucune de nos actions n'est utile, que chaque chose que l'on cré sera inéluctable détruire ou sombrera dans l'oubli, que chaque choix que l'on pense faire pour servir un but n'est qu'au final une illusion d'existence. Un jour tout ceci disparaîtra, alors à quoi bon luter pour changer le destin ?"

"Gigi.. oh éh Gigi !", La voix de ma mère raisonnait dans toute la maison jusqu'à ma chambre, "Gigi vient prendre ton petit déjeuner !", Je n'avais aucune envie de me lever aujourd'hui, en effet c'était aujourd'hui le premier jour des vacances d'été et j'avais l'intention de rattraper ces heures de sommeil dont mes professeurs m'ont privés, mais bon j'aurais sûrement l'occasion de faire la grasse mat' plus tard.. je sortis vite de mon lit, et rejoignit la salle à manger, ma mère m'y attendais avec mes deux sœurs.

"On dirait que la marmotte a enfin décidé de descendre !" S'écria ma mère en souriant vers moi, je n'ai pas plus réagi, après tout c'était la onzième fois que je l'entendait dire ça, avant de m'asseoir je parti allumer la télé de la cuisine, il n'y avait rien d'intéressant à cette heure si, seul des émissions pour enfants passaient et j'avais passé l'âge de voir se genre de choses, je pris ma chaise et commençai à boire mon café au lait, il était bien froid. Avant d'avoir eu le temps de me perdre dans mes pensées ma mère me dit "Dit donc jeune homme, tu sais quel jour on est aujourd'hui ?" J'avais perdu la notion du temps après la fin des cours, mais je savais qu'elle ne parlais pas de ça "C'est le jour parfait pour organiser un vide grenier ! Ça fait longtemps qu'on on en pas fait en plus" Dit-elle "Les voisins ont déjà préparés des tables et c'est à toi l'homme de la maison d'aller faire de même sur la terrasse", "ah, encore une excellente nouvelle" disais-je d'un ton sarcastique, "Écoute, ça n'arrive qu'une fois par mois tu pourrai bien nous aider quand même ?" Répliqua-t-elle "Tu ne veux jamais rien faire de tes journées à part lire tes BD, ça te changera les idées tu verras !", Je n'aimais pas qu'on critique chaqu'une de mes actions et puis j'allais accepter de toute manière pas besoin d'en rajouter une couche..

Sans un mot je quittais la pièce me redirigeant vers ma chambre pour.. aucune raison apparente, je voulais rester seul. Mais avant d'y arriver, à l'entrée de ma chambre je vis l'accès menant au grenier, je n'y prêtait jamais vraiment attention mais je me souviens que j'adorais y aller était gamin, quand se n'était pas la terreur qui m'envahissai à chaque fois qui je m'y aventurai seul, heureusement j'y allais toujours accompagné, enfin, ça c'était avant qu'il parte.. figé sur place je ne savais pas se que je voulais faire, je restais planté là au milieu du couloir à regarder cette entrée me rappelant de mauvais souvenirs, puis après un instant, je pris la décision de monter trouver de quoi nous débarrasser pour finir se vide grenier vite fait bien fait, je fis descendre l'échelle qui menait là haut et me rendis aussitôt, je ne connaissais bien-sûr pas tout ce que ce grenier abritait, mais je connais ma mère, elle n'aime pas vraiment garder de souvenirs ou s'attacher aux objets, et puis si c'est quelque-chose auquel elle tient, elle n'a qu'à me le faire savoir.

Le grenier était assez grand, éclairé par la simple lumière d'une fenêtre poussiéreuse à l'image de tout se qui se trouvait en son sein, plusieurs boîtes et objets divers étaient disposés de part et d'autre de la salle formant deux grandes colonnes, il n'y avait vraiment rien qui sortait du lot, tout était si monotone donc je n'avais aucune réel envie de rester trouver quelque-chose d'intéressant. Il y avait dans la rangé de gauche un carton avec inscrit dessus "Livres" ils devaient sûrement appartenir à mon grand père, c'était bien le seul avec moi à s'intéresser un tant soit peu à la littérature, mais bon tout ceci c'est du passé ça fait bien longtemps qu'il avait rendu l'âme.. je ne l'ai même pas vraiment connu en y pensant, mais là je m'égare. Histoire de savoir se que contenait se carton pour voir si il avait en son sein des livres aptes à être vendus, j'ôtis l'adhésive sur le haut du paquet, et à ma grande surprise aucune poussière ne s'était infiltré à l'intérieur, les livres qui recouvrait le tas semblaient tous intacts et en parfait état alors que la majorité datait presque de l'avant guère, je ne pensais pas mon grand-père aussi conservateur, mais bon soit.. je retournis la boîte pour faire tomber les livres et les voir tous sur le sol, le bruit créé était assez fort, j'espérais que personne n'allais venir voir pour s'assurer que j'aille bien. Chaque livre avait l'air apte à la revente, c'est essentiellement de vieux manuels scolaires ou des romans archaïques, sauf un.. un livre très étrange qui s'avérait être un carnet, sa couverture était d'un violet intense, c'est bien le seul livre qui était un tant soit peu entaché, il y avait même de la terre dessus et de la rouille sur se qui devait sûrement être un cadenas, était-ce le journal de mon papy ? Sûrement, je n'avais pas à m'en débarrasser alors, ça intéresserait peut-être ma mère et ça n'avait surtout aucune valeur marchande.. le cadenas semblait en ruines je pus donc aisément l'ouvrir, pourquoi fais-je ça ? Pour confirmer que soit un journal, même si enfaite j'en suis sûr.. pourquoi fais-je vraiment ça ?

J'ouvris la première page et..
"Quoi ?! Qu'es-ce que.. " il y avait marqué comme date "2020", hm, enfin c'était sûrement une blague saugrenu de mon papy, penser à un futur qu'il ne vivra jamais me paraissait triste.. en continuant à feuilleter, je vis quelque-chose, une chose que j'aurais aimé ne pas découvrir. Il y avait une photo de ma famille sur la page d'après, une photo que je ne connaissais que trop bien car je l'avais encadré et mise sur mon bureau. "Qu'es-ce que c'est que se cirque ?" Disais-je en me parlant à moi même avant que je ne puisse réaliser et essayer d'apporter du sens à se que j'avais sous les yeux, la page se tournis. Quoi ?! La salle était cloisonnée et la fenêtre fermée, se n'était pas l'œuvre du vent ni même la mienne.. la page d'après s'ouvrit sur un long texte en anglais, et d'une trace rouge terne, à peine ai-je eu le temps de la regarder que.. je tombis dans les pommes.