Frêle

Chapitre 4

Une fois rendu dans la maison que je supposait être celle de Victor. Il m'amena dans la chambre que j'occupais. Une fois à l'intérieur de celle-ci. Je découvris des vêtements poser sur le lit. Victor m'assis sur le fauteuil qu'il avait utilisé tout à l'heure et se mis à parler.

- Je suis allé te chercher quelques vêtements chez la couturière. Je penser qu'il seront plus à ta taille.

À chaque allusion de mon âge ou bien de la taille que j'avais, je me remettais à me sentir insécure. Et j'imagine que Victor l'avait remarqué, puisque qu'il vint se mettre à ma hauteur et mit ses mains sur mes genoux.

- Isla, je sais que c'est difficile pour toi en se moment, que se sentir comme un extraterrestre à l'intérieur de son espèce est difficile, mais avec le temps, tout va bien aller.

C'est à ce moment-là que j'eu atteint ma limite. Toutes les idées et pensées qui m'était passées par la tête depuis mon arrivé devaient sortir. J'avais eu besoin de partager mes inquiétudes avec quelqu'un.

- Non Victor, tu ne peux pas comprendre. Cet homme hier, il avait raison. Je me mis à pleurer; Je suis faible, je ne sers à rien. Je ressemble à une enfant et je n'entends même plus ma louve. Je vais mourir et rien ne va bien aller. Je n'est pas de don et j'arrive à peine à être un loup-garou. Je n'ai pas un meilleur odorat qu'une humaine, je ne cours pas rapidement, je ne peux pas entendre plus loin que les humains. Je n'arrive pas à faire la moitié de ce que fait un Oméga. Et n'arrive même pas à me garder en vie seule. Je suis pathétique. Finis-je.

Victor posa ses mains de chaque coté de mon visage, caressant mes joues de ses pouces.

- Tu es malade Isla. Peu de lycanthropes aurais survécu jusque-là. Tu devrais être fière de toi.

Il essuyait mes larmes avec ses pouces. Ses grandes mains étaient de la grosseur de mon visage. J'étais toute petite comparer à cet alpha.

- Je n'ai plus d'énergie. Quand vous m'avez encerclé hier. J'attendais que tu en finisse avec ma vie. Je ne vois pas se qu'il y a pour moi ici, qui valent la peine que je me battent pour elle. Ma mère, la seule personne qui ne m'ai jamais aimé est morte. Et Je n'arrive plus à rien faire toute seule. Pourtant j'ai essayé, mais je n'arrive jamais à rien.

Je pleurais de plus en plus fort. Victor me pris dans ses bras et me serra contre lui. Je pleurais beaucoup. J'arrivais à peine à prendre ma respiration. Mon cœur battait terriblement vite et une force pressait contre ma poitrine, j'avais mal.

À un moment, je m'endormis dans mes sanglots. J'avais tellement pleurer que je n'avais plus d'énergie.

POINT DE VUE OMNITIENT

Après la crise de larme qu'avait fait Isla, l'alpha attendit qu'elle s'endorme avant de la quitter. Kitai, son loup, était très mal. Depuis son arrivée, Isla déclenchait quelque chose chez lui. Kitai demandait sans arrêt à Victor de prendre soin d'elle et d'y faire attention. À un tel point que la nuit dernière, Kitai refusait de laisser Victor s'endormir sans être dans la même pièce qu'Isla. Donc celui-ci avait dormi sur le fauteuil près du lit de la louve. Le loup avait peur quelle meure pendant qu'il dormait. Victor était très mécontent. Il savait bien que Kitai n'avait jamais apprécié Alice. Il avait peur que Kitai ruine tout à cause de sa belle louve.

Déstabilisé, Victor descendait les marches pour aller en cuisine. Une fois dans celle-ci, il se versa un verre d'eau et s'assis sur un tabouret. Quelques secondes plus tard, Thomas entra par la porte communiquant avec l'extérieur. Il semblait fatigué et sa peau était recouverte de sueur.

En voyant Victor, il serra la mâchoire.

- Ça va ? Tu n'as pas l'air bien, lui demanda son alpha.