Pour partir, il te faudrait trouver la bonne porte.
C’est avec cette idée en tête que tu te mets à chercher.
Tu trébuches.
Mais sur quoi ?
Tu regardes tes pieds une bonne minute. Et là, tu la vois.
Cette minuscule porte.
Et d’un coup, elle est immense !
Non !
C’est toi qui as rapetissé !
Tu peux voir les détails de la porte.
Elle est en bois, parcourue de lierre.
La poignée est en or pur, d’après toi.
Tu entres.
De grandes formes…vertes ?
Tu réalises !
De l’herbe !
Mais pourquoi si grande ?
Ou alors…tu es minuscule !
Tu regardes autour de toi.
Absorbé.e par le paysage, magnifique, tu n’entends pas.
Puis, tout est noir.
Tout ce qui te parvient, ce sont des murmures indistincts.
Tu bouges.
Tu restes quelques longues minutes dans l’obscurité.
Puis, tu es à nouveau ébloui.e par la lumière du jour.
On t’a visiblement emmené.e dans une cité… des fourmis ?
Tout cela te dépasse.
C’est surréaliste.
Puis, une voix s’impose :
« Silence ! »
Le silence s’installe.
En profitant, tu tentes de te présenter pour comprendre pourquoi tu es ici… un échec.
On te prend violemment, puis, on te sort de la cité…
Mais, tu es fatigué.e de marcher.
La porte est loin.
Tu n’en peux plus.
Juste là, une libellule se pose.
Elle semble t’inviter à grimper sur son dos.
Tu te laisses porter, le vent dans les cheveux.
La porte est là.
Tu sors.