[1] Evanesco

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Cette histoire ne m'appartient pas, je ne fais que la traduire. Elle appartient à poppyflwrs

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L'immeuble rose pâle qui se dressait devant elle semblait être plus intimidant qu'elle ne l'avait jamais imaginé. Peut-être que si elle se tenait devant lui assez longtemps, il pourrait rétrécir, et son stress pourrait disparaître.

« Tu sais, ce sera probablement plus facile pour toi de rentrer à l'intérieur, murmura son frère, ruinant le moment où elle était seule avec ses pensées.

– Tais-toi Mitchell, répliqua-t-elle. Ça s'appelle aller à son propre rythme.

– Eh bien, je n'avais jamais réalisé que tu étais en partie un escargot. »

Elle lui lança un regard noir. Ce n'était pas sa faute si elle n'avait pas encore quitté les pavés qui bordaient la route de sa nouvelle boutique. Willow en voulait à ses pieds. Et probablement aussi à son cerveau qui bourdonnait de soixante-sept conséquences qu'entraînerait l'ouverture de cette porte.

« Chérie, dépêche-toi. On ne paie pas la moitié de ton loyer pour que tu vives dans la rue, dit son père en plaçant un autre carton sur la pile qui grandissait rapidement. »

Willow regarda son père, il se dirigea vers le camion de déménagement garé à quelques mètres de là.

« Papa, tu te rends compte que tu es en plein milieu du Chemin de Traverse ? Ça ne sert à rien de tout sortir du camion de cette manière. On pourrait littéralement avoir fini en trente secondes si tu nous permettais de t'aider, dit-elle, sortant sa baguette de la poche de sa veste et en la montrant à son père. »

Son père soupira, « Oui, mais tu dois apprendre que tout ne se fait pas à l'aide de la magie dans la vie. Un peu de sueur n'a jamais fait de mal à personne. »

Willow, Mitchell et sa mère levèrent les yeux au ciel.

Son père, un moldu, s'était marié en toute connaissance de cause avec une sorcière, mais il n'avait jamais accepté l'idée d'utiliser la magie. C'était assez ridicule aux yeux de Willow.

Edith et Nicholas Sweetwood avaient donné naissance à deux enfants sorciers et un moldu. Willow avait eu de la chance d'être incluse dans la première catégorie. Ses deux frères aînés, qui étaient jumeaux, Leo et Mitchell n'avaient eu que la moitié de cette chance. Elle n'enviait pas la position de Leo en tant que seul enfant non-magique, mais, au moins, il avait leur père pour le soutenir.

À ce stade de sa vie, vingt-et-un ans, fraîchement sortie de l'école de cuisine et effrayée par le monde qui l'attendait, Willow ne pouvait vraiment pas imaginer sa vie sans magie. Elle ne pouvait pas s'empêcher de plaindre Leo, bien qu'il ait vécu vingt-six ans sans l'aide de celle-ci.

Elle ne pouvait pas non plus en vouloir à son père. Le monde des sorciers venait de sortir d'une guerre sanglante. Cependant, Willow était chanceuse d'avoir été diplômée de Poudlard bien avant la guerre. Elle connaissait des sorciers et des sorcières qui avaient décidé de continuer leurs études ou des gens qui y étaient retournés pour les aider, mais elle ne s'était jamais considérée comme une héroïne de la guerre.

« Eh ! Lolo, sors ta tête de ton cul et ouvre cette satanée porte, cria Leo, sortant Willow de ses pensées.

– Bonté divine, Leo, laisse ta sœur vivre, répondit la mère de Willow en se plaçant à côté d'elle. Love, je ne pourrai pas les retenir plus longtemps, chuchota-t-elle à sa fille. Il serait peut-être dans ton intérêt d'ouvrir cette satanée porte, comme l'a si bien dit ton frère. »

𝐌𝐞𝐬𝐬𝐲, G. Weasley [+18]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant